Comme l’hôpital public, comme l’école publique, comme la psychiatrie publique, comme la médecine du travail et quasiment tous les services publics, un plan de d’économie drastique est engagé par le gouvernement accompagné par AXESS, fédération zélée des organisations patronale de la branche associative sanitaire sociale à but non lucratif.
Des économies à n’importe quel prix, au prix de l’humain et d’une fracture profonde de la solidarité nationale envers les personnes, les familles, les enfants à protéger et nos ainés.
Aujourd’hui, notre pays n’est plus capable de protéger les enfants confiés à l’ASE par manque de place en établissements, par manque de moyens dans les établissements, par des mesures d’AEMO non exécutées ou mise en place 6 mois voire un an après, par des services de prévention spécialisées (outil essentiel du dispositif de protection des enfants en danger) exsangues. Nous profitons de cette prise de parole pour remercier Mr Pichery et à tous les maires dans l’Aube qui ont désengagés leur commune de façon irresponsable.
Aujourd’hui, notre pays n’est plus capable de proposer des soins dans un délai raisonnable à des personnes, enfants, adolescents ou adultes présentant une souffrance psychique. Les CMP sont surchargés, les délais d’attente sont inhumain.
Oui c’est inhumain de faire attendre plusieurs semaines, voire plusieurs mois une personne qui souffre.
Aujourd’hui le pays n’est plus capable de prendre en charge correctement nos ainés en ehpad et à domicile par manque de moyens.
Aujourd’hui le pays n’est plus en capacité d’accompagner, de prendre en charge les personnes les familles et les enfants à hauteur des besoins.
Oui c’est bien l’ensemble de nos activités, du secteur public comme privé non lucrative, qui prennent l’eau.
Le secteur du médico-social mobilisés
À l’appel de la CGT, ils s’étaient rassemblés devant la préfecture de l’Aube pour demander à l’État d’arrêter les politiques sociales actuellement à l’œuvre dans le pays et qui « amènent une situation catastrophique dans notre secteur médico-social et psychiatrique ».
Ils dénoncent des économies « à n’importe quel prix, au prix de l’humain et d’une fracture profonde de la solidarité nationale envers les personnes, les familles, les enfants à protéger et les aînés. »
Enfin, les manifestants ont également pointé le refus quasi-systématique de négociation salariale dans les champs conventionnels du secteur.
Ils demandent donc une augmentation des salaires en tenant compte de l’inflation et du Ségur pour tous les salariés du secteur médico-social.
Voir la déclaration lu devant la Préfecture