Nous avons besoin de monde pour tracter mercredi pendant midi.
- Rdv à 11h30 aux Ecrevolles sur le parking devant le Centre postal
- RDV même heure dans la Zone industrielle des Prés de Lyon sur le parking de Michelin.
Inscription auprès du secrétariat de l'UD pour une bonne organisation.
Après six semaines de mouvement, les syndicats restent mobilisés et appellent à de nouvelles journées d’action. L’intersyndicale ne compte pas s’arrêter là.
Plus de 42 jours de conflit social. Et ce n’est pas fini. L’intersyndicale CGT, FO, FSU, solidaires et CFE-CGC appelle à nouveau les travailleurs à se mobiliser partout en France les 22, 23 et 24 janvier. Avec un mot d’ordre inchangé : le retrait du projet de réforme des retraites avant toute ouverture de négociations.
Dans l’Aube, la mobilisation commencera dès le mercredi 22 avec des assemblées générales…
Dans l’Aube, la mobilisation commencera dès le mercredi 22 avec des assemblées générales dans les entreprises ainsi qu’au sein de l’Éducation nationale. Des tracts seront également distribués dans des lieux stratégiques, comme les zones industrielles où de grandes entreprises ont leurs locaux. L’idée étant de mobiliser au niveau intersyndical mais également interprofessionnel.
Retraite aux flambeaux jeudi soir
« Il s’agit de mobiliser les salariés du privé et les appeler à nous rejoindre. Ce n’est qu’en nous rejoignant et en grossissant nos rangs qu’on pèsera sur le gouvernement. »
Le jeudi 23 au soir, l’intersyndicale organisera une manifestation qui changera un peu des traditionnels cortèges puisqu’il s’agira d’une grande retraite aux flambeaux qui débutera à 17 h 30, place de l’hôtel de ville à Troyes. « Les gens peuvent venir avec leur propre lanterne mais s’ils n’en ont pas, des flambeaux seront mis en vente au profit de la caisse de grève », expliquent les responsables syndicaux locaux.
Un parcours dans les rues du centre historique de Troyes permettra au cortège de rejoindre la place Jean-Jaurès et la Bourse du travail en empruntant un chemin différent.
Défilé plus traditionnel vendredi
Enfin le 24 janvier, journée d’action nationale, un défilé plus traditionnel partira à 14 h 30 de la Maison des syndicats, à Troyes, avant de rejoindre la préfecture, par les quais. L’idée étant d’obtenir une audience avec le préfet nouvellement nommé. Un peu avant le départ de ce cortège, à 13 h 30, les grévistes de l’Éducation nationale se rassembleront devant l’inspection académique, rue Mitantier. Ils invitent « qui veut » à les rejoindre. Ils partiront ensuite en cortège jusqu’à la Maison des syndicats.
Une semaine chargée socialement pour les syndicats et les grévistes, plus déterminés que jamais. « On sent au fil des manifestations la détermination des gens sur les retraites. Le gouvernement va bien devoir l’accepter. »
Stéphanie MUNIER
Relevé de décisions de l’intersyndicale du 17 janvier 2020. (Extrait)
Concernant l’appel à la mobilisation des organisations syndicales et de jeunesse au niveau national, l’intersyndicale départementale a décidé:
– le mercredi 22 janvier d’un déploiement sur les zones d’activité des Près de Lyon et des Ecrevolles 11h 30 13h 15.
– le jeudi 23 janvier d’une manifestation « retraites aux flambeaux » rdv à 17h 30 place de l’Hôtel de ville.
– le 24 janvier d’une action nationale de grève et de manifestation à 14h 30 Maison des syndicats à Troyes.
Pour info la FSU nous fait part d’une AG intersyndicale de l’éducation ouvert à l’interpro le 21 janvier à 18h 30 et d’une action le vendredi 24 janvier de l’éducation nationale devant l’inspection académique à 13H 30 qu’ils proposeraient aux autres organisations du secteur d’activité.
Ils rejoindront ensuite la manifestation inter-professionnelle.
Une conférence de presse s’est tenue à la fin d’intersyndicale.
Partis de Troyes dans le cadre d’une opération Escargot, 250 opposants à la réforme des retraits sont arrivés ce jeudi après-midi au centre-ville Bar-sur-Aube. Ils en ont profité pour recouvrir la façade de la permanence du député La République en marche, Grégory Besson-Moreau, à coups d’affiches et d’autocollants syndicaux, et de slogans bien sentis (« Député fantôme, député fantoche » ou « LREM : la retraite en miettes »).
