Assemblée des Syndicats CGT
Passer de la parole aux actes !
Passer de la parole aux actes !
Chantage à l’emploi, allongement du temps de travail, baisse des salaires, « accord de performance » et activité réduite pour le maintien en emploi (ARME), le gouvernement met en avant son arsenal pour détruire massivement les emplois, le droits des salariés et leurs conquis sociaux, au profit des politiques patronales mortifères.
Avec la retraite par point et la casse de l’assurance chômage notamment, ils s’acharnent à vouloir maintenir un vieux monde rétrograde pour satisfaire les intérêts du capital au détriment de l’intérêt des salariés, retraités et privés d’emplois.
60 milliards d’euros versées aux actionnaires en 2019 par les entreprises du CAC 40, 90 milliards d’euros d’exonérations de cotisations sociales patronales et cadeaux fiscaux en tout genre par an aux entreprises. C’est au nom du sacro-saint profit qu’ils veulent sacrifier des milliers de salariés, plonger dans la misère des milliers de familles et imposer la précarité comme avenir à la jeunesse.
Avec détermination, les salariés se mobilisent dans tous les secteurs, souvent dans l’unité syndicale, pour le maintien et le développement des emplois et du potentiel de production, face aux charrettes de licenciement annoncées chaque jour.
D’autres choix sont clairement possibles. Les revendications portées par les salariés et leurs syndicats CGT dans les luttes, les projets alternatifs de développement de l’emploi ouvrent des perspectives. Il y a urgence à obtenir satisfaction à leurs légitimes combats, mettant fin aux politiques de casse.
La semaine à 32h, le Smic à 1800 euros, le renforcement de notre sécurité sociale, avec notre système de retraite solidaire, sont indispensables et urgents. L’Assurance chômage doit jouer pleinement son rôle en assurant un revenu de remplacement pour tous, y compris les jeunes, sans condition de seuils d’accès.
Les mobilisations et la construction des luttes s’intensifient. Partout, dans les entreprises et les services, les cahiers revendicatifs doivent se construire. Partout, doivent s’organiser des assemblées générales des salariés pour décider des modalités d’actions afin d’avoir une rentrée combative.
Pas de trêve estivale ! C’est avec détermination que la CGT, avec les salariés et les agents, continuent à consacrer les jours et semaines à venir pour construire des mobilisations massives.
Après la rencontre avec le Premier Ministre, toujours rien de concret pour l’emploi et les salaires. Il faut passer des paroles aux actes.
La CGT appelle les salariés, retraités, privées d’emplois à faire de la journée du 17 septembre 2020 une puissante journée nationale d’actions, de grèves et de manifestations.
Montreuil, le 9 juillet 2020
Assemblée Générale des syndicats
Une assemblée Générale
des Syndicats
se tiendra le 16 juillet 2020
à l’Auberge de Jeunesse de Rosières
Début des travaux 13h.30
Inscription à faire rapidement
COVID-19 : Des indications révélatrices.
Ce document est mis en ligne à titre d’information, Il n’engage que ses auteurs
COMMUNIQUE DE PRESSE
Paris, 16 avril 2020
Ecoles, collèges, lycées sont-ils en mesure d’accueillir élèves et personnels au sortir du confinement ?
Une enquête conduite par l’ONS au début de l’épidémie du Covid-19 a interrogé les établissements du 1er et 2nd degrés : étaient-ils en mesure de rendre effectifs les gestes barrières préconisés par les instances sanitaires et gouvernementales ?
Des indications révélatrices.
A l’initiative de ses membres (fédérations de parents d’élèves, organisations syndicales de l’enseignement, réseaux de consultants et experts, administrations de l’Etat et des collectivités), l’Observatoire national de la sécurité et de l’accessibilité des établissements d’enseignement (ONS) a initié une enquête rapide qui a obtenu au cours de la seule semaine du 11 au 15 mars 2020 des réponses de 6184 écoles et 1900 collèges et lycées. Cette forte participation confirme l’attention portée aux risques encourus et la confiance accordée à l’Observatoire, en dépit de sa suppression par le gouvernement dans les mois à venir alors qu’il pourrait jouer un rôle majeur dans cette réflexion collective pour un investissement minime (3,5 postes budgétaires).
Les questions ont porté également sur leur degré d’équipement pour satisfaire aux gestes barrières, et leur préparation à des fonctionnements en mode dégradé (continuité et reprise d’activités). Ces réponses prennent un relief accru à la suite de l’annonce de la réouverture des établissements scolaires à partir du 11 mai prochain. Elles traduisent de nombreuses préoccupations et bien des incertitudes dans le contexte de persistance ou de résurgence de ce type de crise sanitaire.
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