Une crise sanitaire grave qui révèle les effets catastrophiques des politiques néolibérales d’austérité menées depuis plus de deux décennies.
Lors de son allocution du 12 mars dernier, comme dans celle en directe de Mulhouse le 25 mars à grand renfort de mise ne scène guerrière, Emmanuel Macron a loué l’État-Providence et promis un changement de cap politique, estimant que certains « biens et services sont trop précieux pour être soumis aux lois du marché ». Une dizaine de jours après, ce discours résonne avec cynisme. Les hommages appuyés du gouvernement et d’anciennes ministres de la santé aux « blouses blanches » ne sauraient faire oublier leur responsabilité dans la crise sanitaire actuelle. Les politiques d’austérité menées par les gouvernements successifs depuis Sarkozy ont conduit à la fermeture de 15 % des lits en soins intensifs, et, en 2018, 4712 lits d’hospitalisation ont été fermés. Les personnels soignants qui alertent depuis 2 ans le gouvernement sur la crise de l’hôpital public sont épuisés, et le matériel nécessaire manque cruellement, à commencer par les masques, les combinaisons de protection et les tests de dépistage. Nous avons besoin de ce matériel et des lits de réanimation maintenant et pas dans quinze jours. Pour télécharger le communiqué intersyndical