Courrier à l’attention de Monsieur le Président de la République

07 avril 2020 | Ecrit par Patrice MARCHAND

Monsieur le Président de la République,
La crise sanitaire du COVID 19 ne faiblit pas. La pandémie du nouveau coronavirus a déjà fait des dizaines de milliers de morts dans le monde depuis son apparition en décembre en Chine.
Près de 800 000 cas d’infection ont été officiellement diagnostiqués dans 188 pays et territoires depuis le début de l’épidémie. L’épicentre s’est concentré sur l’Europe.
Notre pays est particulièrement touché et le nombre de personnes contaminées ne cesse de s’accentuer. Beaucoup d’hôpitaux sont désormais submergés par l’arrivée de nouveaux malades nécessitant des soins intensifs et longs. L’ensemble des personnels soignants ainsi que ceux des secteurs du soin à  domicile, dans les maisons de retraite font face, attachés à leur mission de service public, mais force est de constater que leur  condition d’exercice pose question. En effet, les commandes de masques, de matériel médical, voire de médicaments ou les tests annoncés par votre gouvernement tardent à se concrétiser.

Pour télécharger le courrier en Pdf

Covid-19: Exercice du droit de retrait du salarié

06 avril 2020 | Ecrit par Patrice MARCHAND

EXERCICE DU DROIT DE RETRAIT DU SALARIÉ
L’exercice du droit de retrait peut permettre de protéger
la santé du salarié exposé au risque de contracter
le coronavirus. De plus, la simple évocation d’un exercice collectif du droit de retrait lors de discussions avec l’employeur peut permettre de créer un rapport de force propre à contraindre celui-ci à prendre les précautions nécessaires pour protéger les salariés et limiter la propagation du virus (mesures barrières, diminution de l’activité, annulation de certains déplacements, etc.).

Pour télécharger la fiche N°6 Droit de retrait

Information CGT : COVID-19

01 avril 2020 | Ecrit par Patrice MARCHAND

Pour charger le document complet 3 pages en pdf

 

COVID-19: Une crise sanitaire grave !

31 mars 2020 | Ecrit par Patrice MARCHAND

Une crise sanitaire grave qui révèle les effets catastrophiques des politiques néolibérales d’austérité menées depuis plus de deux décennies.

Lors de son allocution du 12 mars dernier, comme dans celle en directe de Mulhouse le 25 mars à grand renfort de mise ne scène guerrière, Emmanuel Macron a loué l’État-Providence et promis un changement de cap politique, estimant que certains « biens et services sont trop précieux pour être soumis aux lois du marché ». Une dizaine de jours après, ce discours résonne avec cynisme. Les hommages appuyés du gouvernement et d’anciennes ministres de la santé aux « blouses blanches » ne sauraient faire oublier leur responsabilité dans la crise sanitaire actuelle. Les politiques d’austérité menées par les gouvernements successifs depuis Sarkozy ont conduit à la fermeture de 15 % des lits en soins intensifs, et, en 2018, 4712 lits d’hospitalisation ont été fermés. Les personnels soignants qui alertent depuis 2 ans le gouvernement sur la crise de l’hôpital public sont épuisés, et le matériel nécessaire manque cruellement, à commencer par les masques, les combinaisons de protection et les tests de dépistage. Nous avons besoin de ce matériel et des lits de réanimation maintenant et pas dans quinze jours.   Pour télécharger le communiqué intersyndical

Coronavirus: Philippe Martinez réclame “un état de catastrophe sanitaire”

25 mars 2020 | Ecrit par Patrice MARCHAND

Coronavirus: Philippe Martinez réclame “un état de catastrophe sanitaire”

Le secrétaire général de la CGT demande notamment aux assurances de combler le manque à gagner du chômage partiel ainsi que l’arrêt des secteurs non-essentiels.

 

INTERVIEW – Cela fait plusieurs jours qu’on ne l’a pas entendu. Pourtant, dans la crise actuelle de lutte contre le coronavirusPhilippe Martinez s’active. Le leader de la CGT est notamment en première ligne pour organiser ses locales qui répondent aux interrogations nombreuses des salariés, syndiqués ou non, sur l’ensemble du territoire. 

Au HuffPost, le secrétaire général de la CGT livre son analyse de la crise sanitaire et économique actuelle et ses remarques toujours virulentes à l’encontre de la politique menée. S’il reconnaît “l’écoute” de certains ministres et de “bonnes mesures” comme la prime pour les indépendants ou l’arrêt maladie pour les parents qui gardent leurs enfants, il réclame d’urgence l’arrêt des activités économiques non essentielles, plus de protection pour les salariés en première ligne et le paiement intégral du salaire pour les salariés en chômage partiel.

Entretien.  Pour télécharger l’entretien complet