Plus de soixante personnes se sont réunis hier soir à 17h30 à proximité de la Préfecture de l’Aube pour affirmer leur soutiens aux migrants, déclarations des organisateurs CGT, Mrap, ligue des droits de l’homme. Flambeaux pour donner plus de visibilité à ce rassemblement pour cette journée du 18 décembre, journée internationale des migrantes et migrants, journée de lutte pour l’égalité des droits au travail et dans la vie.
La journée internationale des migrants
La journée internationale des migrants du 18 décembre, aura lieu cette année dans un contexte de crise économique et sociale exacerbant l’instabilité mondiale amplifiée par la pandémie qui touche plus particulièrement les plus pauvres et les plus précaires.
Dans les pays occidentaux, notamment européens, la question migratoire est quasi systématiquement traitée comme un problème qu’il conviendrait de circonscrire par tous moyens.
Les dérives sécuritaires et nationalistes de ces gouvernements prises dans le cadre de l’épidémie accroissent toujours plus la pression sur les travailleurs et travailleuses migrant·e·s.
Les discours les stigmatisant ont pour conséquences d’accroître les mécanismes de domination sur ces populations en les maintenant dans la pauvreté et la précarité en les mettant dans l’incapacité de faire valoir leurs droits face aux pouvoirs publics et à leurs employeurs.
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la loi Sécurité globale
Retrait total de la loi sur la sécurité globale !
Nous ne pouvons pas laisser passer cette proposition de loi liberticide et continuons à la combattre.
Nous appelons les salarié.e.s, privé.e.s d’emplois, jeunes, retraité.e.s à se rassembler samedi 12 décembre à 10h30 devant la Préfecture pour exiger le
Retrait total de la loi sur la sécurité globale !
Pour conserver nos droits sociaux et nos libertés démocratiques !
Si le gouvernement s’acharne à faire passer la Loi Sécurité Globale, c’est :
– Pour pouvoir réprimer les mouvements sociaux,
– Pour faire taire toutes les dissidences et toutes les contestations.
– Pour imposer brutalement sa politique de casse des droits sociaux du monde du travail et de la jeunesse.
La lutte pour les libertés démocratiques du plus grand nombre et la bataille pour nos droits sociaux sont les deux faces d’une même pièce.
Parce que nous défendons la démocratie, parce que nous entendons préserver notre droit à nous exprimer et à manifester, pour exiger l’abrogation des contre-réformes (retraites, chômage,…) que le gouvernement entend faire passer en catimini à la faveur des lois d’urgence.
A samedi les camarades !