De concert, le CGT, FO, la FSU et Solidaires appellent à manifester contre les inégalités à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes.
L’an dernier, malgré la pluie et le fait que le lundi 8 mars tombe un dimanche, la manifestation organisée à Troyes par la CGT, FO et les autres avait réuni « plus de 300 personnes », rappelle Sylvie Gateau. La secrétaire générale de l’union départementale CGT de l’Aube en espère au moins autant lundi prochain, Journée internationale des droits des femmes.
« L’appel à la grève et à la manif s’adresse aux femmes mais aussi aux hommes », indique-t-elle, soulignant le fait que 2021 est un cru « un peu spécial ». Toutefois, les revendications sont les mêmes, notamment en matière de salaires et de retraites.
« Les écarts (de salaire) vont jusqu’à – 26 % en défaveur des femmes. Certaines professions principalement exercées par des femmes sont mal payées – les aides à domicile, par exemple. (Emmanuel) Macron a annoncé des revalorisations ; mais on n’a rien vu », développe Sylvie Gateau.
Des inégalités à dénoncer
« Les femmes – seules avec enfants, précaires… – sont les plus touchées par la crise économique liée à l’épidémie de Covid-19 », ajoute Claire Baroni, responsable du collectif Femme mixité (CGT), tandis que Séraphin Doni, secrétaire de l’union départementale FO, fait remarquer, avec Christine Philippe, qu’en moyenne, « les femmes touchent une retraite de 42 % inférieure à celle des hommes (pour cause de carrière incomplète, etc.). »
Des « inégalités » qu’il s’agit donc de « dénoncer » et dont un « maximum de personnes » doit « prendre conscience », conclut Sylvie Gateau, qui inclut dans la « lutte » les « violences sexistes et sexuelles massives au travail ».
Le 8 mars, le cortège partira de la Bourse du travail où le rendez-vous est donné à 14 h 30. À 16 h, une délégation CGT-FO-FSU-Solidaires sera reçue par le préfet de l’Aube.