Réaction « à chaud » à la décision du conseil constitutionnel :

06 août 2021 | Ecrit par Patrice MARCHAND

Réaction « à chaud » à la décision du conseil constitutionnel :

Le Conseil constitutionnel est l’ultime gardien des libertés fondamentales, mais ça ne l’empêche pas de valider l’attaque de plusieurs grands principes constitutionnels : le droit à l’emploi, l’égalité et l’interdiction de discrimination, le respect de la vie privée et le droit à la protection sociale et de la santé publique.

Le Conseil a tout de même censuré les dispositions de la loi prévoyant qu’un CDD ou contrat d’intérim puisse être rompu « avant son terme » par l’employeur faute de passe sanitaire, validant en revanche la procédure de suspension du contrat de travail sans rémunération pour les CDI.

La loi va renforcer la subordination des salariés en octroyant aux employeurs des nouvelles dispositions disciplinaires non encadrées et ne pouvant être contrôlées ni par l’inspection du travail ni par la médecine du travail. Sans précédent dans l’histoire de notre démocratie, le lien de subordination régi par le contrat de travail s’appliquerait non seulement à la force de travail mais aussi au corps du travailleur (le lien de subordination se caractérise par l’exécution d’un travail sous l’autorité d’un employeur qui a le pouvoir de donner des ordres et des directives, d’en contrôler l’exécution et de sanctionner les manquements de son subordonné).

Elle va créer ou accentuer anticonstitutionnellement de nouvelles discriminations entre salariés, en fonction de la nature de leur contrat de travail, du poste occupé ou de la branche professionnelle et du lieu dans lequel ils exercent leur profession. 

L’obligation vaccinale pour les soignants et d’autres professions en contact avec des publics fragiles a été validée par les sages jugeant que sa mise en œuvre était bel et bien « progressive ».

Comme le prévoyait la loi, les soignants ont jusqu’au 15 septembre 2021 pour justifier « de l’administration d’au moins une des doses sous réserve de présenter le résultat, pour sa durée de validité, de l’examen de dépistage virologique ne concluant pas à une contamination par la covid-19 » et jusqu’au 15 octobre pour présenter un schéma vaccinal complet. 

Le passe sanitaire sera également obligatoire pour les visiteurs ou les patients non urgents dans les établissements de santé et maisons de retraite tant que ce dernier ne fait pas obstacle à l’accès aux soins.

Pour les sages, le non-accès à un rendez-vous médical en raison de la non-présentation du passe sanitaire « n’a pas pour effet de limiter l’accès aux soins », et est donc jugée conforme à la Constitution.

C’est la mise à mal de l’égalité d’accès aux soins pour l’ensemble de la population : contraire à l’éthique des personnels de santé et instaure un contrôle et une surveillance généralisée sur la population.

Alors que ces enjeux relèvent des politiques de prévention et de santé publique, le gouvernement persiste à renvoyer aux seuls individus l’endiguement de la pandémie.

Nous devons appeler les salariés à se mobiliser pour exiger le retrait de cette loi, exiger la levée des brevets des vaccins covid 19 et exiger des moyens humains et matériels à hauteur des besoins de la population. 

    Vous trouverez en pièce jointe le communiqué de la confédération.

Signons et continuons à faire signer la « pétition contre la loi sanitaire et les régressions sociales à venir. Pour une politique sociale et de santé juste et démocratique ». Déjà près de 30.000 signatures.
Voir sur le site.

Passe sanitaire et obligation vaccinale

04 août 2021 | Ecrit par Patrice MARCHAND

RÉFORME DE L’ASSURANCE CHÔMAGE: ACTUALITÉS ET ENJEUX

23 juillet 2021 | Ecrit par Patrice MARCHAND

Si l’annonce d’un passage en force de la réforme d’assurance chômage ne suffisait pas, Emmanuel Macron a également cru bon de clamer qu’être privé d’emploi permet souvent de gagner mieux sa vie qu’en étant en activité lors de son allocution du lundi 12 juillet dernier. Une rengaine réchauffée que le gouvernement sert à qui veut l’entendre pour justifier une réforme qui s’attaque aux plus précaires. Après cette allocution il est opportun de rendre compte de la situation de l’assurance chômage. Concernant le recours devant le Conseil d’État d’abord mais aussi sur les velléités du gouvernement de réformer le financement de l’assurance chômage en lui-même.

Pour lire et télécharger ce document en entier

c’est ici       Réforme de l’assurance chômage

ACTION DE DÉPLOIEMENT DE LA CGT DEVANT L’HÔPITAL DE TROYES

23 juillet 2021 | Ecrit par Patrice MARCHAND
ACTION DE DÉPLOIEMENT DE LA CGT DEVANT L’HÔPITAL DE TROYES
Ce matin « dès potron-minet » les militants de la CGT sont à pieds d’œuvre pour une distribution de tracts et des 12 propositions de la CGT pour une véritable politique de santé et d’actions sociales en France.
 
L’objectif étant de rendre les revendications de la CGT visibles dans une période où les soignants attendent toujours le recrutement de nouveaux collègues pour venir renforcer les équipes afin d’améliorer leurs conditions de travail et notre système de santé.
 
Deuxième sujet : La vaccination obligatoire est un sujet à part entière mais il a surtout pour objectif de continuer à rechercher la division des travailleuses et travailleurs afin d’éviter leur mobilisation contre le projet énoncé dans la deuxième partie de l’exercice de com de Macron, la poursuite de sa politique anti-sociale au service du Capital: Réforme des retraite, poursuite de la réforme des allocations chômage, poursuite des exonérations des cotisations patronales, casse du statut de la fonction publique, poursuite de la mise à mal de notre système de santé et d’action sociale…..
 
Deuxième temps fort, une permanence se tiendra de 9 h à 16h. cette fois la distribution est tournée vers les « usagers » de l’hôpital.
Ce matin il y avait aussi une grève au centre de reeducation Pasteur 2 dont les locaux sont dans hôpital. Les grévistes nous ont rejoints pour cassé la croûte le midi et partager les différentes expériences
Prochaine destination l’hôpital de Bar-sur-Seine et Bar-sur-Aube
 
On ne lâche rien.

UNE POLITIQUE DE SANTÉ, POUR QUOI FAIRE ?

21 juillet 2021 | Ecrit par Patrice MARCHAND

UNE POLITIQUE DE SANTÉ, POUR QUOI FAIRE ?

Situation sanitaire désastreuse pour la population, progrès scientifiques et ambitions sociales, ont poussé la société française à passer durant la première moitié du XXème siècle d’un système santé basé sur la charité à un système de santé construit sur deux piliers : l’Hôpital public et la sécurité sociale.

Ce système, reconnu comme le meilleur au monde par l’OMS jusque dans le début des années 2000, a fait ses preuves en termes de progrès des prises en charge, d’amélioration de la santé de la population. Or il n’a pas cessé depuis plus de 30 ans d’être attaqué et démantelé par des réformes successives provoquant inévitablement des manques et des failles qui se sont bien révélées à l’occasion de l’épidémie COVID 19.

Pour télécharger l’intégralité du document c’est ici :

« Politiques de santé et préparation de l’après-crise »