ENSEMBLE POUR UN PLAN D’URGENCE LE 23 SEPTEMBRE !

17 septembre 2021 | Ecrit par Patrice MARCHAND

ENSEMBLE POUR UN PLAN D’URGENCE LE 23 SEPTEMBRE !

Les 18 derniers mois ont souligné l’importance de la nécessité d’un plan d’urgence pour l’École, comme la CGT Éduc’action le revendique depuis longtemps. Il n’en est malheureusement rien ! Aucune mesure ministérielle pour améliorer les conditions d’études des élèves et de travail des personnels. Aucun plan de titularisation des personnels précaires ni aucune création de postes supplémentaires pour alléger les effectifs par classe et accompagner les élèves… Rien ne permettra d’aborder sereinement cette rentrée.

Hausse automatique du Smic due à l’inflation :le compte n’y est toujours pas !

16 septembre 2021 | Ecrit par Patrice MARCHAND

L’inflation étant supérieure à 2% et comme le code du Travail l’y oblige, le gouvernement vient d’annoncer une hausse du Smic. Le salaire minimum mensuel augmentera de 34,20 euros le 1er octobre et passera donc à 1589 euros (soit 10,48 euros de l’heure).

Cette décision est complètement insuffisante. Elle n’est, en aucun cas, liée à une volonté de revaloriser substantiellement le Smic, comme l’exige la CGT, chaque année, auprès du gouvernement. Celui-ci ne cessait de répéter que la situation ne permettait pas même un « coup de pouce ». En janvier 2021, il avait décidé une hausse indécente de 0,99 %. Plusieurs fois, la CGT a rappelé les mots d’Emmanuel Macron sur la rémunération insuffisante de ceux qu’il appelait « les métiers de seconde ligne ». Dans ces secteurs à prédominance féminine, la proportion de celles et ceux payés au Smic est très importante, sa revalorisation est donc fondamentale.

Les multinationales du CAC 40 ont réalisé 57 milliards d’euros de profits au 1er semestre 2021 et l’argent public a été largement distribué aux entreprises ces derniers mois, sans aucun contrôle ni conditionnalité. La reprise est là : la croissance est prévue à 6,3 %, le taux de marge des entreprises est à un niveau historiquement très élevé. Il est donc impératif que la part de la richesse dévolue aux salariés qui la créent soit augmentée.

L’augmentation du Smic est indispensable car c’est un signal fort qui tire l’ensemble des rémunérations à la hausse. Ce choix politique a été fait en Espagne où une nouvelle augmentation conséquente du salaire minimum a été décidée, alors que celui-ci a déjà augmenté de 30% depuis 2018. L’objectif est de porter le Smic à 60% du salaire espagnol moyen. Des augmentions sont aussi en cours dans d’autres États.

Les salaires sont le premier facteur d’attractivité des métiers. Les faux débats du gouvernement et du patronat sur les pénuries de main-d’œuvre resteront stériles, tant que la décision d’une revalorisation générale des salaires ne sera pas posée. Celle-ci commence par une hausse du Smic : la CGT le revendique à 2 000 euros bruts. L’enquête de 2019 de la Drees (qui dépend du gouvernement) montrait ainsi que les Français estiment que l’on vit décemment avec 1760 euros nets. Ceux qui s’y opposent sont hors sol et ne comprennent pas les difficultés du salariat à vivre de son travail.

Alors que la consommation représente 55% du PIB, une telle augmentation serait bénéfique tant pour la consolider que pour les recettes de la Sécurité Sociale. Il est temps de mettre en place un cercle vertueux entre emploi, salaires et retraites, a contrario des politiques publiques actuellement mises en œuvre.

La revalorisation conséquente du Smic et des salaires est une préoccupation majeure des salarié·e·s et sera au cœur des mobilisations, à commencer par celle interprofessionnelle et intersyndicale du 5 octobre.

Montreuil, le 15 septembre 2021

NON À LA RÉGRESSION SOCIALE ET DES LIBERTÉS!

17 août 2021 | Ecrit par Patrice MARCHAND

Macron, en faisant passer une loi sur la gestion de la crise sanitaire pendant la période estivale, recherche avant tout à faire porter sur les travailleuses et les travailleurs la responsabilité de la situation actuelle et leur division afin de « préparer le terrain » pour essayer de faire passer leurs mesures régressives, notamment en ce qui concerne la couverture chômage et les retraites.

Nous appelons l’ensemble de nos syndicats à aller aux devant des salarié·e·s pour les appeler à s’organiser et à se mobiliser dans les entreprises et sur le territoire (vous trouverez en pièce jointe le tract de l’UD). 

En intersyndicale avec FO et Solidaires nous organisons un déploiement sur la place de l’hôtel de ville le 21 août 2021 de 10h à 12h (en p.j le tract intersyndical).

Et signons et continuons à faire signer la pétition contre la loi sanitaire et les régressions sociales à venir. Pour une politique sociale et de santé juste et démocratique. Déjà près de 60 000 signatures. 

VOIR sur le site.

Pass sanitaire, les syndicats contre l’obligation vaccinale.

17 août 2021 | Ecrit par Patrice MARCHAND

Réaction « à chaud » à la décision du conseil constitutionnel :

06 août 2021 | Ecrit par Patrice MARCHAND

Réaction « à chaud » à la décision du conseil constitutionnel :

Le Conseil constitutionnel est l’ultime gardien des libertés fondamentales, mais ça ne l’empêche pas de valider l’attaque de plusieurs grands principes constitutionnels : le droit à l’emploi, l’égalité et l’interdiction de discrimination, le respect de la vie privée et le droit à la protection sociale et de la santé publique.

Le Conseil a tout de même censuré les dispositions de la loi prévoyant qu’un CDD ou contrat d’intérim puisse être rompu « avant son terme » par l’employeur faute de passe sanitaire, validant en revanche la procédure de suspension du contrat de travail sans rémunération pour les CDI.

La loi va renforcer la subordination des salariés en octroyant aux employeurs des nouvelles dispositions disciplinaires non encadrées et ne pouvant être contrôlées ni par l’inspection du travail ni par la médecine du travail. Sans précédent dans l’histoire de notre démocratie, le lien de subordination régi par le contrat de travail s’appliquerait non seulement à la force de travail mais aussi au corps du travailleur (le lien de subordination se caractérise par l’exécution d’un travail sous l’autorité d’un employeur qui a le pouvoir de donner des ordres et des directives, d’en contrôler l’exécution et de sanctionner les manquements de son subordonné).

Elle va créer ou accentuer anticonstitutionnellement de nouvelles discriminations entre salariés, en fonction de la nature de leur contrat de travail, du poste occupé ou de la branche professionnelle et du lieu dans lequel ils exercent leur profession. 

L’obligation vaccinale pour les soignants et d’autres professions en contact avec des publics fragiles a été validée par les sages jugeant que sa mise en œuvre était bel et bien « progressive ».

Comme le prévoyait la loi, les soignants ont jusqu’au 15 septembre 2021 pour justifier « de l’administration d’au moins une des doses sous réserve de présenter le résultat, pour sa durée de validité, de l’examen de dépistage virologique ne concluant pas à une contamination par la covid-19 » et jusqu’au 15 octobre pour présenter un schéma vaccinal complet. 

Le passe sanitaire sera également obligatoire pour les visiteurs ou les patients non urgents dans les établissements de santé et maisons de retraite tant que ce dernier ne fait pas obstacle à l’accès aux soins.

Pour les sages, le non-accès à un rendez-vous médical en raison de la non-présentation du passe sanitaire « n’a pas pour effet de limiter l’accès aux soins », et est donc jugée conforme à la Constitution.

C’est la mise à mal de l’égalité d’accès aux soins pour l’ensemble de la population : contraire à l’éthique des personnels de santé et instaure un contrôle et une surveillance généralisée sur la population.

Alors que ces enjeux relèvent des politiques de prévention et de santé publique, le gouvernement persiste à renvoyer aux seuls individus l’endiguement de la pandémie.

Nous devons appeler les salariés à se mobiliser pour exiger le retrait de cette loi, exiger la levée des brevets des vaccins covid 19 et exiger des moyens humains et matériels à hauteur des besoins de la population. 

    Vous trouverez en pièce jointe le communiqué de la confédération.

Signons et continuons à faire signer la « pétition contre la loi sanitaire et les régressions sociales à venir. Pour une politique sociale et de santé juste et démocratique ». Déjà près de 30.000 signatures.
Voir sur le site.