Sodimédical, le Joint Français, Vachette, ADMR…

27 juillet 2011 | Ecrit par UD CGT AUBE

Sodimédical, le Joint Français, Vachette, ADMR…“d’autres conquêtes pour les salariés” 

L’Aube connaît de nombreuses turbulences sociales. David Morin, secrétaire de l’union départementale CGT,  livre au journal « La Dépêche de l’Aube » le point de vue de son organisation sur tous ces dossiers.

La dépêche de l’Aube : Le dossier Sodimédical semble être un florilège de ce que peut se permettre un patron dans la jungle de la mondialisation ?

Tout d’abord, ce qui nous interpelle sur ce dossier, ce sont les limites du « tout juridique ». Les salarié(e)s ont saisi à juste titre les tribunaux compétents avec un avocat bien connu dans le domaine. Ils ont gagné devant les tribunaux, mais quid du respect des jugements prononcés ? Quid de l’avenir de Sodimédical ? Seules les luttes des salarié(e)s peuvent répondre à ces questionnements. Effectivement donc, dans un monde ultra libéral, ce type d’employeur se sent pousser des ai les. Si nous avons fait échouer la directive Bolkenstein en son temps, il nous faut d’autres conquêtes pour les salarié(e)s du monde entier.

 

LDA : Le Joint Français, Vachette, il y a derrière ces deux entreprises des multinationales qui réalisent d’énormes profits. Pourquoi tant de mépris à l’égard des employés ?

Les exemples se multiplient effectivement sur ce type de schéma. On pourrait aussi ajouter VSV qui est sous-traitant de groupe Zannier qui décide de briser l’emploi à Vendeuvre, déjà durement atteint par les baisses d’effectifs de SIMPA. Pour ce qui est du Joint Français, cela dépasse l’entendement. Cette entreprise « historique » reprise par François Béranger dans une chanson « Le blues du syndicat  », fait partie maintenant d’Hutchinson qui appartient au groupe Total. C’est là que le bât blesse : cette multinationale qui profite de son statut pour ne pas participer à la solidarité nationale, qui affiche dix milliards d’euros de bénéfices en 2010 avec une hausse pour début 2011 et qui refuse de reporter les baisses du prix du baril de pétrole mais seulement les hausses, c’est bien cette méga entreprise qui décide du haut de sa tour d’argent du sort de 35 salariés du bassin d’emploi Romillon. La lutte vient d’être suspendue pour tenter de reprendre en septembre. Pour ce qui est de Vachette, qui est sous la coupe du groupe suédois Assa Abloy, les dangers qui pèsent sont surtout sur l’externalisation. Si les salarié(e)s sont encore sous l’épée de Damoclès, ils ont renvoyé les responsables de ce groupe international dans leurs pénates par une grève reconductible. 1-0 : balle au centre, la seconde mi-temps aura lieu aussi en septembre.

 

LDA : l’ADMR est au bord du gouffre. Du côté du conseil général ou de la fédération, on a l’impression que chacun a voulu se couvrir sur le dos du personnel. Que propose la CGT dans ce dossier ?

Des moments de luttes intenses, des AG toujours mouvementées dans lesquelles l’Union Départementale s’est impliquée malgré l’absence de la CGT dans cette association.

Je ne referai pas le film dans le détail de ces semaines agitées, mais redirai seulement les principes et les perspectives que nous souhaitons donner à ce dossier. Le conseil général prétextant des problèmes (pourtant réels) de fonctionnement, s’est refusé à payer le prix de l’heure nécessaire (environ 19,80 euros) et la survie de cette fédération départementale (750 salariés dans 33 associations). Les résultats ne se sont pas fait attendre, les dépôts de bilan en cascade se sont succédés. C’est la conséquence directe de la déclinaison des politiques nationales et gouvernementales pour le secteur social.

Après avoir gagné sur les salaires qui n’étaient plus payés depuis fin mai, il restait à organiser le plus compliqué : la riposte syndicale pour l’avenir de ces 750 salarié(e)s et des quelques 4 000 bénéficiaires dans des besoins grandissants.

Les moyens doivent être trouvés pour y répondre, c’est un véritable enjeu de société pour notre département. La CE de l’UD a donc validé l’idée de travailler à un projet à construire autour du comité de suivi que nous avons mis en place sous forme de propositions alternatives. Toutes les deux semaines, pendant l’été, nous tenterons de partir des besoins afin de nourrir notre réflexion, avec quelques pistes tout de même. Quelle reconnaissance de la professionnalisation des salariés ? Est-ce que la structure associative dans le schéma actuel peut être une réponse aux nouveaux besoins de la dépendance ? En tout état de cause, nous refuserons que des enjeux de société comme l’aide à la personne soient livrés au secteur lucratif, quel qu’il soit !

 

LDA : F. Baroin, le ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, est relativement absent sur ces dossiers qui, pourtant, concernent directement la circonscription où il est élu. Que vous inspire cet état de fait ?

Un étrange sentiment habite les militants du département. Si monsieur Baroin a été élu député, il a été appelé à prendre part aux premières responsabilités du gouvernement.

Dont acte. La continuité d’élu local a été endossée par son remplaçant qui a reçu récemment une délégation du Joint Français, les choses ne se sont pas passées au mieux… Il a même raccroché au nez du délégué syndical, bel exemple. Nous n’attendons pas du ministre des finances de l’économie et de l’industrie un régime de faveur aubois, mais qu’il mette en place des mesures pour empêcher la casse de ce qui doit continuer à structurer notre économie : l’emploi industriel. Au-delà des luttes menées, souvent gagnantes en ce moment, il est incontestable que les salariés ne se sentent pas aidés ni soutenus par les élus locaux…. à quelques exceptions près.

voir aussi sur le site de La dépêche de l’Aube n°1139

http://www.ladepechedelaube.org/article.php3?id_article=1717

ADMR : La CGT veut élaborer un projet alternatif

18 juillet 2011 | Ecrit par UD CGT AUBE

La CGT veut élaborer un projet alternatif

« Ce qui compte c’est l’avenir de l’aide à la personne 

Bien au contraire, elle compte mettre à profit les mois de juillet et août pour élaborer un projet alternatif en lien avec les revendications portées par les salariées depuis le début du conflit : « Ce qui compte c’est l’avenir de l’aide à la personne en milieu rural. Depuis une décennie, les besoins sont grandissants et dépassement largement le cadre des 4 000 personnes bénéficiaires », assure David Morin, secrétaire départemental de la CGT de l’Aube.

Vacances studieuses pour la CGT qui va plancher sur l’avenir de l’ADMR et élaborer un projet en collaboration avec les salariées et les organisations syndicales  

Alors que le conseil général a entamé une réflexion sur l’avenir de l’ADMR et devrait faire part de ses conclusions à la rentrée en septembre, la CGT de son côté, qui s’est particulièrement impliquée dans ce douloureux dossier, n’entend pas rester les bras croisés pendant les vacances.  

  lire la suite sur le site du journal

ADMR : appel pour des garanties immédiates

29 juin 2011 | Ecrit par UD CGT AUBE

ADMR : appel pour des garanties immédiates sur notre emploi, notre salaire, nos remboursements de frais

L’ADMR a été placée en cessation de paiement. Il s’ensuit une menace pour les 700 salariés concernés ainsi que pour des milliers de bénéficiaires.

Le lundi 20 juin, 30 délégués mandatés par des assemblées générales de salariés se sont réunis en assemblée départementale soutenue par les syndicats FO, CGT et CFDT. Après avoir constaté qu’aucune garantie n’avait été apportée aux salariés quant à leur avenir, l’assemblée a décidé d’appeler à une grève avec une manifestation le lundi 27 juin jour d’audience du Tribunal de commerce sur l’ADMR.

 

Elle décide d’appeler à un élargissement de la campagne de soutien aux salariés de l’ADMR par la signature massive de la pétition exigeant que le Conseil Général assure le financement de l’aide à domicile en garantissant aux salariés :

–          pas un licenciement

–          maintien de nos salaires et de l’intégralité de nos frais de déplacement

–          abandon de la dénonciation de l’accord sur la prise en compte des trajets

 

Grève et manifestation à Troyes le lundi 27 juin 2011

soutenue par FO, CGT et CFDT

devant le tribunal de grande instance de Troyes

et le Conseil Général

 

 Voir les photos CGT

 Lire le compte rendu dans la presse locale    

 

 

NON à la baisse du pouvoir d’achat.

31 mai 2011 | Ecrit par UD CGT AUBE

En annonçant le gel de la valeur du point d’indice, le Gouvernement prend aux fonctionnaires ce qu’il vient de décider de donner aux grandes fortunes.

Nous avons perdu 10% de pouvoir d’achat en 10 ans mais on veut continuer à nous faire payer la crise en gelant nos salaires et en augmentant nos prélèvements « retraite ».

 NON

A LA BAISSE DU

POUVOIR D’ACHAT

 

RENDEZ-VOUS

MARDI 31 MAI 2011 A 12H

 

DEVANT LA PREFECTURE DE TROYES

 

POUR RENCONTRER LE PREFET.

 

Venez avec votre pique nique.  Un préavis de grève a été déposé afin que tout le monde puisse participer au rassemblement.

1er mai 2011

02 mai 2011 | Ecrit par UD CGT AUBE

1er mai 2011

Une journée pour l’emploi, les salaires, la protection sociale

dimanche 1er mai 2011, par Frédéric Dayan

Avec près de 200 rassemblements et manifestations qui ont regroupé plus de 120 000 personnes, le 1er mai représente une nouvelle étape dans la mobilisation des salariés pour leurs revendications, la solidarité et le progrès social.

Le mécontentement est profond, l’injustice sociale est durement vécue par le monde du travail, l’aspiration à une vie meilleure et un pouvoir d’achat en hausse… continuent de s’exprimer de plus en plus dans les luttes, notamment dans le cadre des négociations annuelles obligatoires.

1er mai dans l’Aube voir notre page média

L’aspiration à travailler dans de meilleures conditions est de plus en plus prégnante.

La mise en concurrence orchestrée par le gouvernement et le patronat entre les salariés du secteur privé et des fonctions publiques est inacceptable. Dans l’unité la plus large, les fonctionnaires doivent se mobiliser pour obtenir une augmentation générale des salaires, redonner de l’amplitude aux carrières et reconstruire la grille indiciaire.

Après les mobilisations syndicales européennes de mars et avril, après les rassemblements du 28 avril sur la pénibilité, ce 1er mai doit donner un nouvel élan aux luttes revendicatives dans le public et dans le privé, notamment sur les salaires.

Les propositions actuelles du gouvernement et du patronat en matière de salaires, d’emploi et de protection sociale sont très éloignées des réponses attendues par les salariés.

La CGT, va continuer à travailler à l’unité des syndicats à tous les niveaux et à appeler le monde du travail à se mobiliser pour la réponse à ses revendications et le progrès social.

Elle appelle les salariés à rejoindre la CGT pour construire un rapport de force durable pour gagner.

Montreuil, le 1er mai 2011

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