Nous sommes tous des Guillaume

23 septembre 2011 | Ecrit par UD CGT AUBE

Nous sommes tous des Guillaume

Hier 22 septembre 2011, 150 manifestants se sont rassemblés pour soutenir Guillaume qui suite à la plainte de l’ancien préfet Georges-François Leclerc, a dû répondre de « dégradation et détérioration des grilles de la préfecture de l’Aube ». On reproche au militant cégétiste d’avoir dégradé les dorures des grilles de la préfecture et d’avoir endommagé le digicode. Les faits remontent à la manifestation du 28 octobre dernier : 4 000 personnes défilaient alors contre la réforme des retraites.

 voir les premières photos de la manifestaion avant le compte rendu de cette journée.

Communiqué CGT, CFDT, UNSA, FSU, Solidaires

02 septembre 2011 | Ecrit par UD CGT AUBE

          Le gouvernement a annoncé le 24 août des mesures censées réduire « le déficit de la France ». Les organisations syndicales CGT, CFDT, UNSA, FSU, Solidaires en dénoncent le caractère injuste et inéquitable. La facture est principalement supportée par les salariés et les consommateurs. Le gouvernement ne remet pas en cause les niches fiscales dont on sait qu’elles n’ont aucune efficacité économique et sociale. La contribution des plus hauts revenus reste symbolique et n’est pas de nature à réduire les inégalités.

         Pour relancer la croissance, en respectant les impératifs de développement durable, réduire les inégalités et maîtriser les déficits, une politique visant une autre répartition des richesses et favorisant le développement économique et social est incontournable.

         Cela suppose des réformes structurelles importantes comme une réforme globale de la fiscalité intégrant une plus grande progressivité, une politique industrielle coordonnée au niveau européen, des services publics de qualité.

Cela appelle aussi des mesures urgentes :

• Abandonner la taxation des complémentaires santé ; supprimer les exonérations et la défiscalisation des heures supplémentaires ; conditionner toute aide publique à son efficacité sociale et économique, aux politiques sociales dans les entreprises.

• Mettre en œuvre la taxe sur les transactions financières.

• Faire de l’emploi, en particulier celui des jeunes, une priorité. Stopper les suppressions d’emplois dans la Fonction publique.

• Soutenir le pouvoir d’achat notamment des plus bas revenus et réouvrir les négociations salariales dans les entreprises et la Fonction publique pour réduire les inégalités notamment entre les femmes et les hommes.

         Les organisations syndicales estiment indispensable l’intervention des salariés pour peser sur le gouvernement, le patronat, les débats parlementaires en cours et à venir.

         Elles décident d’une journée nationale d’action interprofessionnelle le

mardi 11 octobre 2011.

         Partout, le débat sur le contexte, les enjeux et les modalités (manifestations, rassemblements, arrêts de travail, etc.) est nécessaire pour construire cette journée. Les organisations se retrouveront le 15 septembre 2011.

  Montreuil, le 1er septembre 2011

Source :

http://www.cgt.fr/Communique-CGT-CFDT-UNSA-FSU.html

LES POUVOIRS PUBLICS REVANCHARDS.

27 juillet 2011 | Ecrit par UD CGT AUBE

REFORME DES RETRAITES 2010 LES POUVOIRS PUBLICS REVANCHARDS. NOTRE CAMARADE GUILLAUME ROLAND PRIS EN OTAGE

Depuis un certain temps déjà, la criminalisation de l’activité syndicale est devenue un sport national pour le pouvoir en place.

Et pourtant la mission des syndicalistes  est la défense individuelle et collective des salariés.

Cet engagement est aujourd’hui confronté à la violence des décisions politiques qui remettent en cause l’ensemble des acquis sociaux de notre pays.

A l’automne 2010, des milliers de Français ont défilé dans les rues des villes de France pour dire non aux conséquences de la réforme des retraites, imposé par la droite et le MEDEF.

Dans notre département, l’ensemble des organisations syndicales s’est inscrit dans tous les temps forts proposés.

C’est à l’occasion d’une manifestation interprofessionnelle du 28 octobre dernier que notre camarade Guillaume ROLAND du Réseaux Transport Electricité de l’Aube a été pris en otage.

C’est suite à une initiative décidé par l’intersyndicale départementale que Guillaume se verra convoquer au tribunal de grande Instance courant l’été.

Le motif est le suivant : « Dégradation et détérioration de la grille de la préfecture de l’Aube, biens destinés à l’utilité ou la décoration publique et appartenance à une personne publique »

Il risque une très forte amende et de la prison pour s’être mobilisé contre la précarisation des retraites.

Que penser d’un tel comportement des pouvoirs publics ?

Pourquoi ceux-ci ont attendu 8 mois pour se manifester et s’en prendre à la personne de Guillaume ?

A travers cette attaque c’est tous les militants, les responsables syndicaux et les salariés qui sont attaqués avec un seul objectif : Affaiblir la contestation qui existe et qui ne cesse de monter.

Le gouvernement tente ainsi d’intimider et d’asphyxier les salariés susceptibles de se mobiliser contre la logique libérale.

Cette attitude est absurde et dangereuse, absurde car les syndicalistes sont émancipateurs dans la réflexion collective pour la société, et dangereux car c’est considérer les mobilisations sociales comme des délits.

Le monde du travail ne peut rester indifférent devant ce type de situation. Il doit rester mobilisé pour résister et ne pas accepter l’injustice et les discriminations quelles qu’elles soient.

C’est pourquoi l’Union Départementale CGT de l’Aube et le syndicat CGT Energies Aube appellent l’ensemble des salariés à signer la pétition et à participer au rassemblement afin de soutenir Guillaume ROLAND.

Pour signer et faire signer la pétition   Signer la pétition ici.

ou là     http://www.petitionpublique.fr/?pi=P2011N12262

Sodimédical, le Joint Français, Vachette, ADMR…

27 juillet 2011 | Ecrit par UD CGT AUBE

Sodimédical, le Joint Français, Vachette, ADMR…“d’autres conquêtes pour les salariés” 

L’Aube connaît de nombreuses turbulences sociales. David Morin, secrétaire de l’union départementale CGT,  livre au journal « La Dépêche de l’Aube » le point de vue de son organisation sur tous ces dossiers.

La dépêche de l’Aube : Le dossier Sodimédical semble être un florilège de ce que peut se permettre un patron dans la jungle de la mondialisation ?

Tout d’abord, ce qui nous interpelle sur ce dossier, ce sont les limites du « tout juridique ». Les salarié(e)s ont saisi à juste titre les tribunaux compétents avec un avocat bien connu dans le domaine. Ils ont gagné devant les tribunaux, mais quid du respect des jugements prononcés ? Quid de l’avenir de Sodimédical ? Seules les luttes des salarié(e)s peuvent répondre à ces questionnements. Effectivement donc, dans un monde ultra libéral, ce type d’employeur se sent pousser des ai les. Si nous avons fait échouer la directive Bolkenstein en son temps, il nous faut d’autres conquêtes pour les salarié(e)s du monde entier.

 

LDA : Le Joint Français, Vachette, il y a derrière ces deux entreprises des multinationales qui réalisent d’énormes profits. Pourquoi tant de mépris à l’égard des employés ?

Les exemples se multiplient effectivement sur ce type de schéma. On pourrait aussi ajouter VSV qui est sous-traitant de groupe Zannier qui décide de briser l’emploi à Vendeuvre, déjà durement atteint par les baisses d’effectifs de SIMPA. Pour ce qui est du Joint Français, cela dépasse l’entendement. Cette entreprise « historique » reprise par François Béranger dans une chanson « Le blues du syndicat  », fait partie maintenant d’Hutchinson qui appartient au groupe Total. C’est là que le bât blesse : cette multinationale qui profite de son statut pour ne pas participer à la solidarité nationale, qui affiche dix milliards d’euros de bénéfices en 2010 avec une hausse pour début 2011 et qui refuse de reporter les baisses du prix du baril de pétrole mais seulement les hausses, c’est bien cette méga entreprise qui décide du haut de sa tour d’argent du sort de 35 salariés du bassin d’emploi Romillon. La lutte vient d’être suspendue pour tenter de reprendre en septembre. Pour ce qui est de Vachette, qui est sous la coupe du groupe suédois Assa Abloy, les dangers qui pèsent sont surtout sur l’externalisation. Si les salarié(e)s sont encore sous l’épée de Damoclès, ils ont renvoyé les responsables de ce groupe international dans leurs pénates par une grève reconductible. 1-0 : balle au centre, la seconde mi-temps aura lieu aussi en septembre.

 

LDA : l’ADMR est au bord du gouffre. Du côté du conseil général ou de la fédération, on a l’impression que chacun a voulu se couvrir sur le dos du personnel. Que propose la CGT dans ce dossier ?

Des moments de luttes intenses, des AG toujours mouvementées dans lesquelles l’Union Départementale s’est impliquée malgré l’absence de la CGT dans cette association.

Je ne referai pas le film dans le détail de ces semaines agitées, mais redirai seulement les principes et les perspectives que nous souhaitons donner à ce dossier. Le conseil général prétextant des problèmes (pourtant réels) de fonctionnement, s’est refusé à payer le prix de l’heure nécessaire (environ 19,80 euros) et la survie de cette fédération départementale (750 salariés dans 33 associations). Les résultats ne se sont pas fait attendre, les dépôts de bilan en cascade se sont succédés. C’est la conséquence directe de la déclinaison des politiques nationales et gouvernementales pour le secteur social.

Après avoir gagné sur les salaires qui n’étaient plus payés depuis fin mai, il restait à organiser le plus compliqué : la riposte syndicale pour l’avenir de ces 750 salarié(e)s et des quelques 4 000 bénéficiaires dans des besoins grandissants.

Les moyens doivent être trouvés pour y répondre, c’est un véritable enjeu de société pour notre département. La CE de l’UD a donc validé l’idée de travailler à un projet à construire autour du comité de suivi que nous avons mis en place sous forme de propositions alternatives. Toutes les deux semaines, pendant l’été, nous tenterons de partir des besoins afin de nourrir notre réflexion, avec quelques pistes tout de même. Quelle reconnaissance de la professionnalisation des salariés ? Est-ce que la structure associative dans le schéma actuel peut être une réponse aux nouveaux besoins de la dépendance ? En tout état de cause, nous refuserons que des enjeux de société comme l’aide à la personne soient livrés au secteur lucratif, quel qu’il soit !

 

LDA : F. Baroin, le ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, est relativement absent sur ces dossiers qui, pourtant, concernent directement la circonscription où il est élu. Que vous inspire cet état de fait ?

Un étrange sentiment habite les militants du département. Si monsieur Baroin a été élu député, il a été appelé à prendre part aux premières responsabilités du gouvernement.

Dont acte. La continuité d’élu local a été endossée par son remplaçant qui a reçu récemment une délégation du Joint Français, les choses ne se sont pas passées au mieux… Il a même raccroché au nez du délégué syndical, bel exemple. Nous n’attendons pas du ministre des finances de l’économie et de l’industrie un régime de faveur aubois, mais qu’il mette en place des mesures pour empêcher la casse de ce qui doit continuer à structurer notre économie : l’emploi industriel. Au-delà des luttes menées, souvent gagnantes en ce moment, il est incontestable que les salariés ne se sentent pas aidés ni soutenus par les élus locaux…. à quelques exceptions près.

voir aussi sur le site de La dépêche de l’Aube n°1139

http://www.ladepechedelaube.org/article.php3?id_article=1717

ADMR : La CGT veut élaborer un projet alternatif

18 juillet 2011 | Ecrit par UD CGT AUBE

La CGT veut élaborer un projet alternatif

« Ce qui compte c’est l’avenir de l’aide à la personne 

Bien au contraire, elle compte mettre à profit les mois de juillet et août pour élaborer un projet alternatif en lien avec les revendications portées par les salariées depuis le début du conflit : « Ce qui compte c’est l’avenir de l’aide à la personne en milieu rural. Depuis une décennie, les besoins sont grandissants et dépassement largement le cadre des 4 000 personnes bénéficiaires », assure David Morin, secrétaire départemental de la CGT de l’Aube.

Vacances studieuses pour la CGT qui va plancher sur l’avenir de l’ADMR et élaborer un projet en collaboration avec les salariées et les organisations syndicales  

Alors que le conseil général a entamé une réflexion sur l’avenir de l’ADMR et devrait faire part de ses conclusions à la rentrée en septembre, la CGT de son côté, qui s’est particulièrement impliquée dans ce douloureux dossier, n’entend pas rester les bras croisés pendant les vacances.  

  lire la suite sur le site du journal