Entre 400 et 500 personnes ont manifesté hier à Troyes

14 décembre 2011 | Ecrit par UD CGT AUBE

Entre 400 et 500 personnes ont manifesté hier à Troyes contre l’austérité.

Cette mobilisation s’inscrivait dans le cadre de la journée nationale d’action contre l’austérité.

Par cette journée d’action, la CGT, la CFDT, la FSU et l’Unsa dénoncent les plans d’austérité injustes, dangereux pour l’activité et l’emploi, inefficaces pour réduire la dette. Les syndicats interpellent le gouvernement et le patronat pour des mesures justes et équitables afin de lutter contre la spéculation, relancer la croissance économique et soutenir l’emploi, assurer des services publics de qualité.

Les entreprises auboises en difficulté étaient là…

Sodimédical, Petitjean, Paru-Vendu, Doré-Doré, les entreprises auboises actuellement victimes de la crise étaient dans manifestation qui se déroulait ce mardi à Troyes.

Ils étaient une cinquantaine à Romilly, la manifestation s’est limitée à un rassemblement devant la gare.

Cette journée de manifestations contre le plan d’austérité du gouvernement a rassemblé plusieurs milliers de personnes dans tout le pays où l’on a dénombrés 185 manifestations et rassemblements à l’appel de la CGT, CFDT, FSU, Solidaires et Unsa. Les organisations syndicales se retrouveront le 19 décembre pour tirer bilan de cette journée et décider quelles suites elles entendent donner dans la perspective de la convocation en janvier d’un sommet sur l’emploi annoncé par le président de la République.

La Cgt appelle les salariés à se mobiliser

05 décembre 2011 | Ecrit par UD CGT AUBE

Mardi 13 décembre  à 15h00

rue de la république à Troyes

grèves, débrayages et manifestation!

La Cgt appelle les salariés à se mobiliser dès le 13 décembre

Dans son discours prononcé à Toulon, Nicolas Sarkozy a annoncé un somment réunissant syndicats et employeurs sur l’emploi en janvier.

Le cadre dans lequel s’inscrit cette annonce est limpide. Il tente de sauver une construction financiaro-économique qui apparaît à bout de souffle. Sa dénonciation de la financiarisation ne s’accompagne d’aucune critique des stratégies des banques. Au contraire, il dédouane banquiers et assureurs, avoue son impuissance à modifier le rôle de la Banque Centrale Européenne.

La question d’un partage plus juste et plus efficace des richesses n’est pas posée. Le cœur du système est protégé. Les détenteurs de capitaux peuvent dormir tranquilles.

Loin de répondre à l’aspiration commune d’une Europe sociale défendue par les syndicats européens, Nicolas Sarkozy préconise plus de discipline budgétaire, c’est-à-dire plus d’austérité pour les peuples pendant que les marchés et la spéculation continuent de dicter leur loi.

Ainsi, après avoir brocardé une nouvelle fois les 35 heures et la retraite à 60 ans devant une salle acquise à sa cause, le président de la République a demandé à nouveau des « efforts » aux salariés. Le président de la République prône « la levée des tabous qui freinent la compétitivité des entreprises françaises ».

En fait, à l’image des autres gouvernements européens qui s’efforcent de laminer les droits et conventions collectives qui protègent les salariés, le président de la République entend convoquer les syndicats en janvier pour imposer une nouvelle phase de déréglementation sociale.

Ainsi, le MEDEF préconise un transfert de 80 milliards de cotisations sociales sur le contribuable et le consommateur. Le discours présidentiel marque un assentiment à ce nouvel allègement massif du « coût du travail » au profit des actionnaires.

Parallèlement, le MEDEF revendique « la fin de la durée légale du temps de travail ». L’affirmation du président de la République indiquant « il vaut mieux travailler plus que de gagner moins » sonne comme un accord avec les revendications patronales.

A l’évidence, en l’absence de mobilisation forte des salariés, ce sont les revendications patronales qui seront au menu des discussions.

Il faut agir. C’est pourquoi la CGT appelle ses organisations à renforcer la préparation unitaire de la journée d’action du 13 décembre pour que les salariés se fassent entendre des décideurs par des rassemblements et des manifestations.

Montreuil, le 2 décembre 2011

 

IL FAUT AGIR…

24 novembre 2011 | Ecrit par UD CGT AUBE

Il faut agir pour refuser l’austérité et gagner une autre répartition des richesses

L’austérité, partout, pénalise le plus grand nombre (salariés, retraités et privés d’emploi), épargne les plus riches et la finance et empêche la croissance économique et l’emploi.

La crise de la dette publique vient des choix politiques et pas des salariés. C’est pourquoi la CGT s’est engagée pour exiger un audit citoyen de la dette publique.

Il faut stopper cette spirale infernale qui nous entraîne à coup sûr dans une récession économique.

 

Après le 11 octobre en France avec 300 000 manifestants pour un autre partage des richesses, la mobilisation est urgente au regard des plans de rigueur qui se succèdent et des annonces quasi quotidiennes de nouvelles mesures satisfaisant pleinement le Medef.

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Manifestations pour l’emploi des salariés Paru Vendu

09 novembre 2011 | Ecrit par UD CGT AUBE

Les Paru Vendu dans la rue

Les salariés de Paru Vendu, dans les rues de Troyes, espèrent obtenir le soutien des pouvoirs publics pour leur reconversion

Troyes – Près de soixante-dix salariés du journal de petites annonces ont crié leur colère devant la liquidation judiciaire de leur entreprise

Près de soixante-dix salariés du journal de petites annonces Paru Vendu ont manifesté jeudi matin dans les rues de Troyes pour crier leur colère devant la liquidation judiciaire de leur entreprise.
En France, au total 1 650 personnes travaillant pour le groupe de ce journal vont être licenciées.

 

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POUR UN SERVICE AUBOIS RÉNOVÉ, D’AIDE A DOMICILE EN MILIEU RURAL

08 novembre 2011 | Ecrit par UD CGT AUBE

ANALYSES –  REFLEXIONS – PISTES DE TRAVAIL – PROPOSITIONS

Le document que nous avons élaboré pendant l’été a pour ambition de factualiser nos propositions et revendications en matière d’aide à domicile en milieu rural. Ceci à partir des besoins pour l’Aube, et de ce qu’ont exprimé les salariées de l’ADMR pendant le mouvement social du mois de juin.

Nous estimons que si ce mouvement a mobilisé des centaines de salariées et marqué tellement les esprits, il doit être accompagné, suivi par un véritable projet pérenne.

La puissance des journées d’action a bien montré les motivations des salariées pour faire avancer l’ADMR, et l’attachement qu’elles portent aux bénéficiaires dont elles ont la charge.

C’est pourquoi notre organisation syndicale a décidé de s’inscrire dans le long terme aux côtés des salariées et des quelque 4000 bénéficiaires aubois (pour la seule ADMR).

Les préoccupations des uns, les revendications des autres doivent guider toutes celles et ceux qui vont agir dans les mois et années qui viennent, sur ce qui est un véritable enjeu de société pour notre département.

Au fil de ce document, vous pourrez constater que nous nous sommes efforcés de partir de l’état des lieux, des perspectives démographiques, pour démontrer les besoins grandissants en matière d’aide à la personne dans l’Aube, département rural s’il en est.

Vous souhaitant bonne lecture, analyse, et en étant convaincus que cela participe à nourrir les réflexions pour réussir l’avenir.

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