La CGT propose une mobilisation interprofessionnelle

08 janvier 2012 | Ecrit par UD CGT AUBE

Sommet sur l’emploi le 18 janvier 2012

La CGT propose une mobilisation interprofessionnelle

Le Président de la République convoque le 18 janvier un sommet social sur l’emploi. Sans doute conscient des effets très négatifs des chiffres du chômage et de la précarité sur le comportement des électeurs, Nicolas Sarkozy redécouvre subitement les vertus du « dialogue social ».

Quelques semaines après avoir conclu avec Angela Merkel un accord européen accentuant l’austérité et la régression sociale pour tous les salariés en Europe, il est fort probable qu’une nouvelle offensive contre les droits sociaux soit à l’ordre du jour.

Les organisations patronales s’organisent en conséquence. Loin de tirer les vrais enseignements sur les origines de la crise, elles ambitionnent d’en tirer parti pour obtenir la remise en cause des principes fondamentaux du droit social. Ainsi gouvernement et patronat s’entendent pour viser :

Les bases du financement de la Sécurité sociale ;

Davantage de flexibilité dans les horaires de travail ;

Des mesures fiscales et financières pour alléger le « coût du travail » (suppression des prestations familiales, du versement transport à la charge des entreprises et exonérations des cotisations sur salaires jusqu’à 3 fois le Smic) ;

Une hausse de la CSG, de la TVA ;

Assouplissement de certaines règles en matière d’hygiène et de sécurité ;

La baisse des salaires, en proposant des accords « maintien d’emploi si baisse de salaire ».

Pour la CGT ce serait donnant/perdant pour les salariés.

La CGT considère indispensable de poursuivre l’information et la mobilisation des salariés pour la satisfaction de leurs revendications, notamment sur les salaires et l’emploi.

Elle appelle l’ensemble des organisations de la CGT, ses militants, à prendre des initiatives et des dispositions pour faire du 18 janvier prochain, jour du sommet à l’Elysée, une journée de mobilisation interprofessionnelle.

Face au chantage sur les droits sociaux, la CGT réaffirme ses dix exigences pour une autre répartition des richesses créées :

1. Revaloriser les salaires, les pensions et les minima sociaux, faire respecter l’égalité salariale femmes/hommes.
2. Contrôler les aides publiques aux entreprises.
3. Contraindre les entreprises à des alternatives aux licenciements.
4. Supprimer des exonérations fiscales et sociales sur les heures supplémentaires.
5. Stopper les suppressions d’emplois.
6. Développer les politiques publiques et les moyens des services publics.
7. Réformer la fiscalité en profondeur.
8. Créer un pôle financier public et établir un mécanisme de crédits à taux réduits.
9. Taxer les mouvements spéculatifs de capitaux et éradiquer les paradis fiscaux.
10. Mettre en place un fond européen de solidarité sociale et de développement économique.

Troyes- « J’ai honte de cette France. »

21 décembre 2011 | Ecrit par UD CGT AUBE

Troyes- « J’ai honte de cette France. »

Ils sont militants associatifs, syndicalistes CGT ou CFDT, travailleurs sociaux ou simples citoyens. Chaque jour, ils côtoient une réalité qui les écœure.

Troyes- « J’ai honte de cette France. »
Ils ne craignent pas les représailles lorsqu’ils appellent à la désobéissance civile. Aider, soutenir, entourer les plus fragiles, qu’importent les risques et les consignes d’État.

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L’Aube Syndicale décembre 2011

21 décembre 2011 | Ecrit par UD CGT AUBE

L’Aube Syndicale

de décembre 2011 est en ligne

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Entre 400 et 500 personnes ont manifesté hier à Troyes

14 décembre 2011 | Ecrit par UD CGT AUBE

Entre 400 et 500 personnes ont manifesté hier à Troyes contre l’austérité.

Cette mobilisation s’inscrivait dans le cadre de la journée nationale d’action contre l’austérité.

Par cette journée d’action, la CGT, la CFDT, la FSU et l’Unsa dénoncent les plans d’austérité injustes, dangereux pour l’activité et l’emploi, inefficaces pour réduire la dette. Les syndicats interpellent le gouvernement et le patronat pour des mesures justes et équitables afin de lutter contre la spéculation, relancer la croissance économique et soutenir l’emploi, assurer des services publics de qualité.

Les entreprises auboises en difficulté étaient là…

Sodimédical, Petitjean, Paru-Vendu, Doré-Doré, les entreprises auboises actuellement victimes de la crise étaient dans manifestation qui se déroulait ce mardi à Troyes.

Ils étaient une cinquantaine à Romilly, la manifestation s’est limitée à un rassemblement devant la gare.

Cette journée de manifestations contre le plan d’austérité du gouvernement a rassemblé plusieurs milliers de personnes dans tout le pays où l’on a dénombrés 185 manifestations et rassemblements à l’appel de la CGT, CFDT, FSU, Solidaires et Unsa. Les organisations syndicales se retrouveront le 19 décembre pour tirer bilan de cette journée et décider quelles suites elles entendent donner dans la perspective de la convocation en janvier d’un sommet sur l’emploi annoncé par le président de la République.

La Cgt appelle les salariés à se mobiliser

05 décembre 2011 | Ecrit par UD CGT AUBE

Mardi 13 décembre  à 15h00

rue de la république à Troyes

grèves, débrayages et manifestation!

La Cgt appelle les salariés à se mobiliser dès le 13 décembre

Dans son discours prononcé à Toulon, Nicolas Sarkozy a annoncé un somment réunissant syndicats et employeurs sur l’emploi en janvier.

Le cadre dans lequel s’inscrit cette annonce est limpide. Il tente de sauver une construction financiaro-économique qui apparaît à bout de souffle. Sa dénonciation de la financiarisation ne s’accompagne d’aucune critique des stratégies des banques. Au contraire, il dédouane banquiers et assureurs, avoue son impuissance à modifier le rôle de la Banque Centrale Européenne.

La question d’un partage plus juste et plus efficace des richesses n’est pas posée. Le cœur du système est protégé. Les détenteurs de capitaux peuvent dormir tranquilles.

Loin de répondre à l’aspiration commune d’une Europe sociale défendue par les syndicats européens, Nicolas Sarkozy préconise plus de discipline budgétaire, c’est-à-dire plus d’austérité pour les peuples pendant que les marchés et la spéculation continuent de dicter leur loi.

Ainsi, après avoir brocardé une nouvelle fois les 35 heures et la retraite à 60 ans devant une salle acquise à sa cause, le président de la République a demandé à nouveau des « efforts » aux salariés. Le président de la République prône « la levée des tabous qui freinent la compétitivité des entreprises françaises ».

En fait, à l’image des autres gouvernements européens qui s’efforcent de laminer les droits et conventions collectives qui protègent les salariés, le président de la République entend convoquer les syndicats en janvier pour imposer une nouvelle phase de déréglementation sociale.

Ainsi, le MEDEF préconise un transfert de 80 milliards de cotisations sociales sur le contribuable et le consommateur. Le discours présidentiel marque un assentiment à ce nouvel allègement massif du « coût du travail » au profit des actionnaires.

Parallèlement, le MEDEF revendique « la fin de la durée légale du temps de travail ». L’affirmation du président de la République indiquant « il vaut mieux travailler plus que de gagner moins » sonne comme un accord avec les revendications patronales.

A l’évidence, en l’absence de mobilisation forte des salariés, ce sont les revendications patronales qui seront au menu des discussions.

Il faut agir. C’est pourquoi la CGT appelle ses organisations à renforcer la préparation unitaire de la journée d’action du 13 décembre pour que les salariés se fassent entendre des décideurs par des rassemblements et des manifestations.

Montreuil, le 2 décembre 2011