Le 16 mai tous ensemble devant le Medef !

14 mai 2012 | Ecrit par UD CGT AUBE

Le Medef espérait obtenir des confédérations un accord « compétitivité emploi » le 13 avril 2012, ce qui ne fut pas alors le cas.

Pour autant, le danger existe toujours et la prochaine réunion est fixée le 16 mai. Le texte proposé par le patronat n’a pas évolué sur les aspects fondamentaux. 

 

RDV DEVANT LE MEDEF

9 r Gustave Eiffel à  Rosières

LE 16 mai 2012 DE 7h30 A 11 h

VENEZ  NOMBREUX !

 

Appel à la grève en fonction des décisions des syndicats, certains l’ont déjà fait comme chez Kleber.  Au programme : barrage filtrant avec distribution de tract ; audience et remise de la motion ; conférence de presse.

 Le Medef entend toujours imposer la flexibilité aux salariés et d’affranchir les employeurs de tout risque juridique. Comme précédemment, il s’agit de baisser les salaires et de faire varier la durée du travail en échange d’un hypothétique engagement à maintenir l’emploi.

 La libéralisation du licenciement reste singulièrement en ligne de mire.

 Gêné par les normes internationales qui pourraient invalider le texte, le Medef cherche la parade en remplaçant le terme de licenciement par celui de « rupture sui generis ». Le but du patronat est d’empêcher l’intervention du juge sur le bien-fondé du licenciement, et d’échapper aux règles applicables aux entreprises en matière de licenciement économique.

Le patronat refuse toujours de s’engager sur des «contreparties». Pas un mot sur les dividendes, les actionnaires ou la responsabilité des groupes.

Il pousse la provocation en refusant toute sanction en cas de non-respect des engagements de l’entreprise ou de fausses informations sur la situation économique.

Ce projet s’inscrit dans une logique commune à toute l’Europe à laquelle les syndicats européens avec la Confédération Européenne des Syndicats s’opposent : celle de la cure d’austérité et de la dérèglementation du travail.

Au vu de la détermination du Medef sur ce dossier, nous vous appelons, si possible en intersyndical, à mobiliser le plus largement possible les syndiqués et les salariés de votre entreprise  afin de réussir cette mobilisation pour apporter une réponse  à hauteur des enjeux.

Le 16 mai tous ensemble devant le Medef !

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 Lire la déclaration commune

 Lire dans la presse

Huit cents personnes dans les rues de Troyes

02 mai 2012 | Ecrit par UD CGT AUBE

Huit cents personnes dans les rues de Troyes

Les Aubois se sont mobilisés à l’appel de l’ensemble des organisations syndicales du département. Il y a bien longtemps que la mobilisation n’avait pas été aussi importante

Troyes- C’est à l’appel de l’ensemble des organisations syndicales du département que les Aubois se sont mobilisés en nombre hier

« Le 1er Mai reste la fête des travailleurs, n’en déplaise au président de la République et personne n’a déposé de brevet, contrairement à ce qu’il ironisait il y a quelques jours. »

Si Éric Guénin de Sud est au micro, la déclaration se veut unitaire. Car le mot d’ordre de cette Fête du travail était bien l’unité. Il y a bien longtemps que les organisations syndicales – CFDT, CFTC, CGT, FO, FSU, Solidaires et l’Unsa – du département n’avaient pas toutes défilé ensemble un 1er Mai.

Portés par cette intersyndicale forte, travailleurs, militants, sympathisants, retraités mais aussi gens de tous horizons se sont déplacés en nombre hier. De mémoire de syndicats, cela fait bien plusieurs années que la mobilisation n’avait pas été aussi forte en cette date symbolique. Deux cents à Romilly, cent cinquante à Bar-sur-Aube, cinquante à Brienne-le-Château et huit cents à Troyes. « Les chiffres sont très encourageants par rapport aux chiffres habituels. C’est une excellente réponse faite à Sarkozy », se félicite David Morin, secrétaire départemental de la CGT.

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L’accord compétitivité/emploi

26 avril 2012 | Ecrit par UD CGT AUBE

L’accord compétitivité/emploi récemment rebaptisé menace toujours tous les salarié(e)s et de façon indirecte les privé(e)s d’emploi et retraité(e)s.

Le MEDEF, bras armé de l’UMP, tente d’emmener les organisations syndicales sur une pente glissante par une pseudo négociation, prochaine rencontre programmée le 16 mai

 La CGT est claire: Nous refusons de discuter:

        – d’un projet qui mettrait en péril l’essence même du contrat de travail,

        – imposerait uniquement des contraintes aux salarié(e)s,

        – amputerait le financement de la protection sociale,

        – servirait toujours plus les actionnaires, véritables parasites du monde du travail.

La commission exécutive de l’UD de l’Aube à décidé:

       – de relancer la signature de motions (à envoyer à l’UD et/ou au MEDEF de l’Aube) voir en pièce jointe,

       – d’impulser une action en direction du MEDEF le mercredi 16 mai de 7h00 à 11h00 (horaires à confirmer) afin de médiatiser leur intentions destructrices. Cochez votre agenda.

 Lire le tract CGT pour le 16 mai

Le dernier baroud d’honneur des VSV

21 avril 2012 | Ecrit par UD CGT AUBE

Le dernier baroud d’honneur des VSV

Les 38 derniers salariés de l’entreprise vendeuvroise ont bloqué hier la D619 pour exprimer toute leur amertume quelques jours avant la cessation de leur activité

Vendeuvre-sur-Barse- Un dernier baroud d’honneur pour ne pas se quitter sans se faire entendre. Il est 10 h hier matin sur le parking de l’usine Vendeuvre-Sous-Vêtements, au bout de la zone industrielle Bellevue de Vendeuvre. Les salariés sortent des ateliers alors que des renforts de la CGT venus de Troyes, Bar-sur-Aube et d’ailleurs viennent gonfler les rangs. Une banderole est préparée à la hâte : « Zannier, liquidateur du Made in France », en référence au désengagement du plus gros client du sous-traitant de textile et aux promesses présidentielles. Sur le parking, ces deux thèmes se rejoignent.

Suzanne s’approche. Femme-sandwich au goût amer. Son message est clair : « Merci Zannier de nous mettre au chômage. » Suzanne ne digère pas. Après « trente-huit ans » de maison, elle est licenciée « à dix ans de la retraite ». Et que va-t-elle faire désormais ? « Je sais pas, des stages peut-être… C’est dur. Vous, savez, c’est dur », répète- t-elle, des sanglots dans la voix.
 

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Communiqué de presse de B. THIBAULT

09 avril 2012 | Ecrit par UD CGT AUBE

COMMUNIQUE DE PRESSE
de BERNARD THIBAULT, Secrétaire général de la CGT

7 avril 2012

Invité ce matin sur la chaîne de radio RTL, Nicolas Sarkozy n’a pas hésité à utiliser le mensonge pour tenter de décrédibiliser la CGT.

En attribuant l’opinion de la CGT sur les élections présidentielles à mon « appartenance au Bureau politique du Parti Communiste », le président de la République-candidat travestit la réalité des faits. Je rappelle que cela fait plus de 10 ans que je ne siège plus dans une instance de direction d’un parti politique.

Il voudrait croire qu’il y a un fossé entre la grande majorité des adhérents de la CGT et ses dirigeants sur l’appréciation de son bilan. Mais la seule citation de son nom provoque des réactions hostiles dans diverses manifestations publiques et pas seulement dans les meetings de la CGT !

Plombé par un bilan calamiteux et en difficulté pour faire adhérer à son projet d’austérité et de régression sociale et à la droitisation de son discours, Nicolas Sarkozy tente à travers le mensonge de ressusciter la peur du rouge.

Cette attitude à l’égard du premier syndicat du pays n’est pas digne du président de la République d’un pays démocratique.