Coup de colère des salariés de Leader Price Pompidou

Les salariés du magasin Leader Price boulevard Georges-Pompidou étaient en grève hier matin pour dénoncer leurs mauvaises conditions de travail

Les salariés du magasin Leader Price boulevard Georges-Pompidou étaient en grève hier matin pour dénoncer leurs mauvaises conditions de travail

Troyes – Les salariés du Leader Price boulevard Georges-Pompidou étaient en grève hier pour dénoncer leurs conditions de travail

Hier matin, une dizaine de salariés du supermarché Leader Price du boulevard Georges-Pompidou se tenaient devant l’entrée du magasin, chasubles aux couleurs de la CGT par-dessus leurs manteaux. Ils avaient décidé de débrayer pour la matinée. Selon Laurent Lemoult, délégué syndical, ce débrayage avait été décidé vendredi sur un « coup de colère ».
En la matière, les salariés de cette filiale de Casino n’en sont pas à leur coup d’essai. Ils avaient déjà décidé d’une grève en octobre 2010, lorsque le magasin avait commencé à ouvrir le dimanche matin. Grâce à ce mouvement, ils avaient obtenu l’embauche de « trois caissières à temps partiel » les vendredis, samedis et dimanches. « Mais toujours pas de prime du dimanche… »

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GRÈVE ET MANIFESTATION
Mardi 9 avril PLACE J.JAURES à TROYES à 14H

Si la France n’a pas battu hier son record historique de chômage de janvier 1997, l’Aube a battu le sien. Il datait de septembre 1996 : on comptait alors 16 804 demandeurs d’emploi. En février 2013, ils étaient 16 997 très précisément à n’avoir exercé aucune activité. Pour donner une idée de l’importance de la montée du chômage depuis la crise, un seul chiffre : en août 2007, l’Aube ne comptait que 9 947 demandeurs d’emploi.

lire le tract de l’UD de l’Aube

Les retraités sont appelés à manifester ce jeudi 28 mars

Les retraités sont appelés à manifester ce jeudi 28 mars. Pour demander une revalorisation de leur pension. Les femmes sont les plus touchées dans l’Aube.

 voir ci-dessous sur le site de Canal32

Voir ci-dessous les textes de l’allocution et de la motion déposée à la préfecture et au siège de la Fédération de l’Aube du PS

Lire le texte de la prise de parole

 lire ici la motion

le site de l’Est Eclair

Atmospheres interiors: Plus de 200 salariés sur le carreau,

Les salariés d’Atmospheres Interiors mais aussi des autres unités du groupe Cauval à Bar-sur-Aube ont bloqué les deux principales entrées de la ville mardi 26 toute la journée.

«Un coup d’assommoir. Un gros coup dur.» Au lendemain de la décision du procureur de la République de ne pas prendre de requête pour autoriser Gilles Silberman à déposer une offre, les salariés sont encore sous le choc. Hier matin, après le compte rendu effectué par les représentants du personnel, tous ont décidé de descendre dans la rue et de faire entendre leur colère et leurs craintes pour l’avenir. Les leurs et celles de leurs enfants. Rapidement, ils ont bloqué la route départementale 619 aux deux entrées de ville, perturbant ainsi le trafic routier.

La mobilisation s’est poursuivie encore aujourd’hui. Ce matin nouvelle réunion du CE

En début d’après-midi, une nouvelle manifestation était organisée. Un cortège rejoindra le chantier de Pôle emploi, après un passage par la Mairie de Bar/Aube.

« Rien n’est mort. Ce n’est pas la fin de la partie », indiquait à la sortie de la réunion Moustapha Mamouri.

Ce soir à l’issue de la manifestation un vote pourrait avoir lieu pour la poursuite de l’action et sous quelle forme.

Une délégation de l’UD CGT s’est rendue sur place tôt ce matin pour soutenir les salariés de cette entreprise.

La CGT « arme » ses militants contre l’ANI

L’ANI, c’est l’Accord National Interprofessionnel du 11 janvier signé entre la CFDT, la CFE-CGC, la CFTC et le Medef. Malgré la satisfaction de trois signataires, la CGT est vent debout contre cet accord. « Les pseudo-avancées ne peuvent pas cautionner toute la casse sur le reste du droit du travail », assène David Morin. La CGT, qui avait déjà organisé une journée nationale d’action le 5 mars, veut maintenant convaincre les salariés.

Lundi 25 mars, l’union locale de Troyes a organisé une matinée de formation pour ses militants. Un argumentaire très fouillé, très détaillé leur a été remis ainsi qu’une clé USB contenant l’ensemble. L’accord, lui-même, fait également partie du kit qui doit permettre d’emporter la conviction. « Si on conteste notre lecture, il n’y a qu’à lire l’accord. Nous avons armé nos militants », résume David Morin.

La CGT va aussi distribuer des tracts, et un numéro spécial de l’Aube Syndicale édité à plusieurs centaines d’exemplaires, organiser un débat public et évidemment s’inscrire dans la journée nationale d’action programmée le 9 avril 2013.

Lire ce numéro spécial de l’Aube Sydicale