Chômage: Un désastre et non un «record»

26 avril 2013 | Ecrit par UD CGT AUBE

Chômage Un désastre et non un «record»

  jeudi 25 avril 2013

Les chiffres du chômage viennent de tomber. Ils sont hélas sans surprise pour ce 24ème mois continu : toujours plus de demandeurs d’emploi et aucune embellie ne se profile à l’horizon ! Ainsi la courbe déjà bien vertigineuse fait apparaître le chiffre de 3 224 600 demandeurs d’emploi dans notre pays, avec 1,2% d’augmentation sur le mois.

les chiffres dans l’Aube

Dans l’Aube, l’augmentation du chômage est de 1,2 %. Le département compte ainsi 17 208 chômeurs, soit 211 de plus qu’en février.

 

Dans la Région, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A augmente de 1,4 % (+ 995) par rapport à la fin février 2013.

(suite)

Comme toujours, les plus fragiles paient cher l’addition. Le chômage des jeunes représente à lui seul 24,19% de l’effectif des demandeurs d’emploi. Les timides mesures censées favoriser leur emploi, ne démontre pas leur efficacité. Les emplois d’avenir peinent à exister dans le secteur non marchand. Les aides aux entreprises concluant des contrats de génération n’ont pour effet que l’aubaine d’une main d’œuvre bon marché. Le chômage des Femmes (qui sont déjà lourdement frappées par le temps partiel subi) et des seniors demeurent lui aussi très inquiétant.

Les fermetures de sites envoient chaque mois des salariés à Pôle emploi. Elles sont à cumuler avec la fin des CDD, la fin des missions d’intérim ainsi que les ruptures conventionnelles.

Le non renouvellement des contrats à durée déterminée (CDD) et la fin des missions d’intérim pèsent de manière significative sur l’envolée du chômage constituant ainsi plus de 50% des demandeurs d’emploi (source : UNEDIC 2013).

Malheureusement, il y a fort à parier que la situation ne va pas s’améliorer. La loi faussement appelée « sécurisation de l’emploi » votée le 16 avril dernier, ne vise nullement la création d’emplois. Pire, elle va fragiliser ceux qui ont un emploi aujourd’hui en flexibilisant davantage le statut du contrat de travail et son contenu. Le tout aboutira à une véritable insécurité pour tous les salariés nouvellement amputés de nombreux droits.

Pendant ce temps, rien n’est fait pour s’attaquer aux causes réelles du chômage. Le manque d’ambition de politique industrielle, seule capable de relancer l’activité économique constitue un frein majeur aux politiques publiques.

Nous avons au contraire besoin d’un Etat stratège qui définisse les priorités, qui cesse de faire des cadeaux au Medef et qui impulse, y compris au niveau européen, une politique dynamique tournée vers la croissance et vers l’emploi.

C’est pour cette raison, que la CGT s’inscrit pleinement et dès maintenant dans la semaine d’action décidée par la Confédération Européenne des Syndicats du 7 au 14 juin 2013 avec les 80 organisations qui la composent et le slogan est « changer de cap contre les politiques d’austérité ».

Déjà, le 1er mai journée internationale du travail, les salariés et retraités doivent pouvoir se faire entendre, pour le progrès social, contre l’austérité et pour l’emploi.

Montreuil, le 25 avril 2013

 

PAR DÉPARTEMENT – Par département, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A varie de – 1,1 % à + 2,3 % en mars 2013 par rapport à fin février :

Aube (+ 1,2 %), soit 17 208 chômeurs, soit 211 chômeurs de plus qu’en février.

Ardennes (+ 1,5 %), soit 16 491 chômeurs.

Marne (+ 2,3 %), soit 28 640 chômeurs.

Haute-Marne (- 1,1 %), soit 8 472 chômeurs.

Pour le progrès social, mettons les pieds dans le plat !

17 avril 2013 | Ecrit par UD CGT AUBE

En France et dans le monde
Pour le progrès social, mettons les pieds dans le plat !

De l’argent, il y en a dans les poches du patronat, dans les coffres des possédants, dans les banques, ici ou dans les paradis fiscaux, sur les marchés financiers partout dans le monde. Il circule, il se cache, il est surabondant.
C’est cet argent qui ne va pas à l’investissement productif, au logement, au développement des services publics, à la protection sociale. C’est cet argent qui manque en fin de mois aux salariés condamnés aux petits salaires, au chômage, aux petites retraites, aux minima sociaux.

Partout, on nous dit que nous coûtons trop cher  !
Mais c’est nous qui, par notre travail, créons la richesse  !
Alors oui, il est temps que les salariés mettent les pieds dans le plat

I100lire la suite sur le site de la Confédération

200 Aubois contre l’accord sur l’emploi, ANI

10 avril 2013 | Ecrit par UD CGT AUBE

Près de 200 personnes ce mardi 9 avril.

A Troyes, la mobilisation des syndicats et de leurs militants est parvenue à rassembler près de 200 personnes ce mardi 9 avril. Contre l’accord de « sécurisation de l’emploi ». Les députés ont adopté le texte cet après midi. Le Sénat l’examinera à partir du 17 avril.

Déterminés, mobilisés …
Le 1er Mai, on continue !

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Déterminés, mobilisés … Le 1er Mai, on continue !

Par 250 voix, les députés ont adopté en première lecture une transposition de l’Accord national Interprofessionnel du 11 janvier 2013.

Ce texte en retient les dispositions les plus destructrices pour le droit du travail.

Même si certaines d’entre elles ont dû être corrigées suites aux nombreuses réactions que ce projet suscite, l’essentiel demeure : flexibilité, mobilité forcée, chantage à l’emploi pour baisser les salaires …, autant de reculs sociaux qui nécessitent de poursuivre l’information et la mobilisation des salariés.

Les 120 000 salariés, syndiqués et militants qui se sont rassemblés ce 9 avril, à travers les 163 manifestations et rassemblements dans toute la France, montrent leur détermination à poursuivre cette mobilisation unitaire tout le long du débat parlementaire qui se poursuivra au Sénat.

Le 1er Mai, journée internationale du Travail, sera un nouveau temps fort. A travers toute l’Europe, les salariés exprimeront leur volonté de voir apporter d’autres réponses face à la crise, l’austérité et la déréglementation sociale.

La CGT les appelle à participer massivement aux manifestations qui seront organisées dans tout le pays.

Montreuil, le 9 avril 2013

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Le gouvernement a «une oreille gauche un peu bouchée»

09 avril 2013 | Ecrit par UD CGT AUBE

Thierry Lepaon: Le gouvernement a «une oreille gauche un peu bouchée»

Le secrétaire général de la CGT Thierry Lepaon estime que « l’oreille gauche » du gouvernement était « un peu bouchée », affirmant que la manifestation contre le projet de loi sur l’emploi allait permettre de lui « souffler » les revendications des salariés.

«Ce gouvernement a deux oreilles, il a son oreille de droite qui est bien ouverte et qui écoute ce que lui dit le Medef et puis la seconde oreille, son oreille de gauche» et «il semblerait qu’elle soit pour l’instant un peu bouchée, donc nous allons souffler dedans très fort de manière à ce qu’il puisse entendre nos revendications», a déclaré le leader de la CGT sur Canal +.

«Faire mesurer aux salariés les incidences pour leur vie au quotidien»

Quatre syndicats, la CGT, FO, la FSU et Solidaires, opposés au projet de loi sur l’emploi, appellent une nouvelle fois les salariés à descendre dans la rue ce mardi pour une «piqûre de rappel» aux députés qui s’apprêtent à adopter le texte dans l’après-midi. Selon Thierry Lepaon, qui a rappelé avoir voté François Hollande au second tour de la présidentielle, «il y a un débat entre ce pour quoi il a été élu et la politique qu’il mène».
«Nous sommes à 170 manifestations dans le pays (…). Je crois que si nous sommes aussi nombreux que le 5 mars dernier (lors de la précédente mobilisation sur le même sujet, ndlr) ça va réussir», a-t-il poursuivi. «L’objectif n’est pas d’avoir des manifestations de plus en plus importantes mais (…) de faire mesurer aux salariés les incidences pour leur vie au quotidien», a-t-il ajouté.
Selon lui, «il y a eu un rappel à l’ordre visiblement du président de la République qui apparemment tient ses députés à sa merci». «Le président de la République (…) nous dit +le travail des députés va être soumis à approbation des syndicats signataires+, les syndicats de salariés, mais aussi le Medef. Cela veut dire que demain les députés n’ont plus la possibilité de faire la loi, ce pour quoi ils sont élus, ça veut dire que si le Medef n’accepte pas le travail des députés, il n’y aura pas de loi dans notre pays, ce qui est un recul démocratique sans précédent», a-t-il estimé.
© 2013 AFP  Charly Triballeau AFP

Coup de colère des salariés de Leader Price Pompidou

04 avril 2013 | Ecrit par UD CGT AUBE

Coup de colère des salariés de Leader Price Pompidou

Les salariés du magasin Leader Price boulevard Georges-Pompidou étaient en grève hier matin pour dénoncer leurs mauvaises conditions de travail

Les salariés du magasin Leader Price boulevard Georges-Pompidou étaient en grève hier matin pour dénoncer leurs mauvaises conditions de travail

Troyes – Les salariés du Leader Price boulevard Georges-Pompidou étaient en grève hier pour dénoncer leurs conditions de travail

Hier matin, une dizaine de salariés du supermarché Leader Price du boulevard Georges-Pompidou se tenaient devant l’entrée du magasin, chasubles aux couleurs de la CGT par-dessus leurs manteaux. Ils avaient décidé de débrayer pour la matinée. Selon Laurent Lemoult, délégué syndical, ce débrayage avait été décidé vendredi sur un « coup de colère ».
En la matière, les salariés de cette filiale de Casino n’en sont pas à leur coup d’essai. Ils avaient déjà décidé d’une grève en octobre 2010, lorsque le magasin avait commencé à ouvrir le dimanche matin. Grâce à ce mouvement, ils avaient obtenu l’embauche de « trois caissières à temps partiel » les vendredis, samedis et dimanches. « Mais toujours pas de prime du dimanche… »

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