2013 : Quelle réforme pour les retraites ?

14 mai 2013 | Ecrit par UD CGT AUBE

2013 : Quelle réforme pour les retraites ?

Si elle n’en sera pas le sujet unique, la réforme des retraites sera bien évidemment au centre de la deuxième conférence sociale convoquée les 20 et 21 juin par le gouvernement.
Le Medef a déjà fait valoir ses revendications auprès du Premier ministre : « Notre préconisation est d’allonger la durée de cotisation à 43 ans d’ici 2020 et de repousser l’âge légal de la retraite à au moins 65 ans à l’horizon 2040 », a revendiqué la patronne des patrons à la sortie de Matignon le 13 mai.

Par ailleurs, les négociations sur les régimes complémentaires Arrco et Agirc conclues le 13 mars dernier par un accord non signé par la CGT ont débouché, notamment, sur un mécanisme de revalorisation des pensions inférieure à l’inflation qui aura des conséquences extrêmement néfastes pour les retraités actuels en termes de pouvoir d’achat, mais également pour les retraités futurs. Le gouvernement n’a pas caché qu’il pourrait s’inspirer de cet accord pour la réforme des retraites qu’il va conduire dans les mois prochains.

La CGT va aborder cette réforme en portant une série de propositions fortes, notamment une réforme structurelle du financement des retraites qui passe par l’augmentation des salaires, ainsi que par l’emploi et la croissance.
Elle entend s’opposer à une nouvelle adaptation du système actuel qui consisterait en un allongement de la durée des cotisations ou une baisse du montant des pensions.

14 mai 2013         lire la suite sur le site de la CGT

Syndicat CGT ville et CMAS la Chapelle St Luc

13 mai 2013 | Ecrit par UD CGT AUBE

Le syndicat CGT ville et CMAS de La Chapelle St Luc appel à la grève le jeudi 16 mai 2013

Reprise d’un vrai dialogue social avec la mise en place immédiate de réunion de travail permettant de traiter des dossiers individuels et disposition, mutation, notation, titularisation, astreinte…)

Rassemblement devant la mairie de 11h à 15 h

Tous solidaire avec eux..I100lire le tract

Les salariés se sont mobilisés massivement

01 mai 2013 | Ecrit par UD CGT AUBE

Après le 1er mai 2013

Unir et rassembler pour changer de cap contre les politiques d’austérité

mercredi 1er mai 2013

A Troyes environ 250 manifestants se sont rassemblés à l’appel de la CGT de FO et de la FSU
80 à Romilly sur Seine, 70 à Bar sur Aube et 30 à Brienne le Château

WebDSCN3197

Ce jour, les salariés se sont mobilisés massivement à travers le monde à l’occasion de la journée internationale du travail du 1er mai 2013. La CGT salue toutes celles et ceux qui y ont participé dans un contexte économique, social, politique et de paix des plus incertains

En France, dans des configurations unitaires différentes, 286 manifestations et rassemblements unitaires, auxquels participait la CGT, ont été organisés. Face à une situation économique et sociale qui continue de s’aggraver sous les effets des politiques d’austérité poursuivies aveuglément en France et en Europe, près de 160 000 manifestants sont venus mettre les « pieds dans le plat ».

Les politiques d’austérité conduites à travers l’Europe ont des conséquences dramatiques pour les salariés, les retraités, les privés d’emploi.

Le chômage explose pour dépasser les 12% dans l’union européenne. L’emploi précaire devient la règle. Le pouvoir d’achat s’effrite. Les salaires et pensions de retraite sont attaqués. Pire, en Espagne, la déflation des salaires apparaît. Les droits sociaux sont lacérés. Dans certains pays, les jeunes, premières victimes de ce désastre social, n’entrevoient leur avenir que dans l’émigration…

La crise s’aggrave ! La France, après d’autres pays, est poussée dans la récession. Et la finance et le patronat en demandent toujours plus.

Il y a un an, les françaises et les français votaient pour changer de Président de la République Ils affirmaient ainsi le besoin d’une rupture avec la politique économique et sociale menée par le Gouvernement Sarkozy.

Un an après, ils refusent de se voir kidnapper leurs espoirs, de voir leur emploi, leur pouvoir d’achat, leur protection sociale, leurs conditions sociales, de travail, leurs services publics et la démocratie sacrifiés pour satisfaire encore et toujours le capital.

Il est temps que les décideurs politiques s’appliquent enfin le fameux « principe de réalité » : Il n’y a pas d’issue à la crise dans l’austérité.

C’est ce que disent et portent depuis des mois les travailleurs grecs, espagnols, portugais, italiens, britanniques, français… qui contestent les logiques d’austérité.

D’ailleurs, de plus en plus de voix s’élèvent, tant dans les sphères politiques qu’économiques, en France, en Europe et dans le monde pour dénoncer l’inadéquation des politiques d’austérité menées dans tous les pays d’Europe avec l’impérieuse nécessité de sortir de cette crise.

Nos mobilisations, les débats que nous menons chaque jour pour faire reconnaître que le travail et sa rémunération, est un enjeu central pour sortir de la crise, trouvent de plus en plus d’écho. Cela conforte chaque jour un peu plus la conviction qu’une autre politique est possible et indispensable.

En refusant une proposition de loi d’amnistie pour les syndicalistes la semaine dernière, le Gouvernement cherche à étouffer cette montée de la contestation, à diaboliser aux yeux de la population ceux qui osent revendiquer autre chose que la destruction de leurs droits pour aller encore plus loin dans l’austérité dans les mois qui viennent (retraites, prestations familiales, santé, services publics…).

La CGT ne laissera pas le champ libre à tous ceux qui prônent la poursuite de la dégradation de la situation économique et sociale comme l’issue indiscutable à la crise.

Il faut sans attendre activer les leviers indispensables à la croissance en relançant les investissements des entreprises et des collectivités publiques et la consommation des ménages par l’amélioration du pouvoir d’achat des salaires et pensions et l’emploi…

En France, en Europe et dans le monde, il est urgent de faire entendre encore plus fort la voix des salariés, nous unir, nous rassembler pour « changer de cap contre les politiques d’austérité », comme l’a décidé la Confédération européenne des syndicats en appelant à une semaine d’action dans tous les pays du 7 au 14 juin 2013.

A l’appui de ce 1er mai 2013, la CGT continuera à informer, débattre avec les salariés, les populations, à ancrer les revendications, à renforcer le syndicalisme unitaire, solidaire et rassembleur de conquêtes sociales et à multiplier les initiatives revendicatives sur les territoires, dans les entreprises, les professions pour faire entendre les revendications des salariés et gagner une autre répartition des richesses.

D’ores et déjà, la Commission exécutive confédérale de la CGT appelle les salariés à participer massivement au rassemblement devant l’Assemblée Nationale le 16 mai 2013 à partir de 12h pour soutenir la proposition de loi d’amnistie des syndicalistes.

Montreuil, le 1er mai 2013

Les organisations syndicales font chambre à part pour le 1er Mai

30 avril 2013 | Ecrit par UD CGT AUBE

Déterminés, mobilisés, le 1er Mai, on continue !

10H Place J. Jaurès à Troyes

11H place de la mairie à Bar sur Aube

10H30 à la Bourse du travail à Romilly sur Seine

10H place de la mairie à Brienne le Château

I100 Télécharger notre tract

 

Journal l’Est Éclair Publié le mardi 30 avril 2013 à 09H30

La CGT, FO et la FSU appellent à la mobilisation dans les rues auboises à l’occasion du 1er Mai, pour « dire non à l’ANI et à l’austérité »

La CGT, FO et la FSU appellent à la mobilisation dans les rues auboises à l’occasion du 1er Mai, pour « dire non à l’ANI et à l’austérité »

Sur fond de divergences sur l’ANI, c’est à un 1er Mai en ordre dispersé que se préparent les organisations syndicales. Tous ensemble ? Pas sûr

La signature de l’Accord national interprofessionnel (ANI) du 19 janvier sur la sécurisation de l’emploi n’a pas fini de faire des vagues au sein des organisations syndicales. D’un côté, les organisations signataires de l’ANI, la CFDT, la CFTC et l’Unsa. De l’autre, les organisations qui ont refusé de signer l’accord : la CGT, FO et la FSU. Impossible de se retrouver sur une plateforme commune pour la fête des travailleurs tant les divergences sont profondes, et la communication intersyndicale semble être au plus bas. Comme l’explique David Morin, secrétaire général de l’union départementale de la CGT : « C’est comme quand on ne s’engueule plus avec sa femme. On ne se voit plus. »

 

I100 lire la suite sur le site du journal

Chômage: Un désastre et non un «record»

26 avril 2013 | Ecrit par UD CGT AUBE

Chômage Un désastre et non un «record»

  jeudi 25 avril 2013

Les chiffres du chômage viennent de tomber. Ils sont hélas sans surprise pour ce 24ème mois continu : toujours plus de demandeurs d’emploi et aucune embellie ne se profile à l’horizon ! Ainsi la courbe déjà bien vertigineuse fait apparaître le chiffre de 3 224 600 demandeurs d’emploi dans notre pays, avec 1,2% d’augmentation sur le mois.

les chiffres dans l’Aube

Dans l’Aube, l’augmentation du chômage est de 1,2 %. Le département compte ainsi 17 208 chômeurs, soit 211 de plus qu’en février.

 

Dans la Région, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A augmente de 1,4 % (+ 995) par rapport à la fin février 2013.

(suite)

Comme toujours, les plus fragiles paient cher l’addition. Le chômage des jeunes représente à lui seul 24,19% de l’effectif des demandeurs d’emploi. Les timides mesures censées favoriser leur emploi, ne démontre pas leur efficacité. Les emplois d’avenir peinent à exister dans le secteur non marchand. Les aides aux entreprises concluant des contrats de génération n’ont pour effet que l’aubaine d’une main d’œuvre bon marché. Le chômage des Femmes (qui sont déjà lourdement frappées par le temps partiel subi) et des seniors demeurent lui aussi très inquiétant.

Les fermetures de sites envoient chaque mois des salariés à Pôle emploi. Elles sont à cumuler avec la fin des CDD, la fin des missions d’intérim ainsi que les ruptures conventionnelles.

Le non renouvellement des contrats à durée déterminée (CDD) et la fin des missions d’intérim pèsent de manière significative sur l’envolée du chômage constituant ainsi plus de 50% des demandeurs d’emploi (source : UNEDIC 2013).

Malheureusement, il y a fort à parier que la situation ne va pas s’améliorer. La loi faussement appelée « sécurisation de l’emploi » votée le 16 avril dernier, ne vise nullement la création d’emplois. Pire, elle va fragiliser ceux qui ont un emploi aujourd’hui en flexibilisant davantage le statut du contrat de travail et son contenu. Le tout aboutira à une véritable insécurité pour tous les salariés nouvellement amputés de nombreux droits.

Pendant ce temps, rien n’est fait pour s’attaquer aux causes réelles du chômage. Le manque d’ambition de politique industrielle, seule capable de relancer l’activité économique constitue un frein majeur aux politiques publiques.

Nous avons au contraire besoin d’un Etat stratège qui définisse les priorités, qui cesse de faire des cadeaux au Medef et qui impulse, y compris au niveau européen, une politique dynamique tournée vers la croissance et vers l’emploi.

C’est pour cette raison, que la CGT s’inscrit pleinement et dès maintenant dans la semaine d’action décidée par la Confédération Européenne des Syndicats du 7 au 14 juin 2013 avec les 80 organisations qui la composent et le slogan est « changer de cap contre les politiques d’austérité ».

Déjà, le 1er mai journée internationale du travail, les salariés et retraités doivent pouvoir se faire entendre, pour le progrès social, contre l’austérité et pour l’emploi.

Montreuil, le 25 avril 2013

 

PAR DÉPARTEMENT – Par département, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A varie de – 1,1 % à + 2,3 % en mars 2013 par rapport à fin février :

Aube (+ 1,2 %), soit 17 208 chômeurs, soit 211 chômeurs de plus qu’en février.

Ardennes (+ 1,5 %), soit 16 491 chômeurs.

Marne (+ 2,3 %), soit 28 640 chômeurs.

Haute-Marne (- 1,1 %), soit 8 472 chômeurs.