Une centaine de manifestants se sont rassemblés ce jeudi 26 juin 2014 dans le cadre de la semaine d’actions à l’appel de la CGT et de la FSU contre le pacte de responsabilité appelé également par David Morin lors de son intervention « le pacte d’irresponsabilité ». Mais aussi pour l’emploi, les salaires, les services publics et la protection sociale. Le gouvernement n’a de cesse de satisfaire les volontés du Medef. Cette journée du 26 juin était le point d’orgue d’une semaine de mobilisations interprofessionnelles
La faible mobilisation apparente pour cette journée, ne reflètent pas le mécontentement des travailleurs. Elle est cependant compréhensible tant les attaques de la part des membres du gouvernement, le dénigrement de la part des médias nationaux, le mépris de certains journalistes se sont succédées ces derniers jours, avec une violence rarement entendu depuis bien longtemps.
Pourtant, c’est dans un contexte de luttes et de fortes contestations dans le pays que la conférence sociale 2014 va s’engager les 7 et 8 juillet prochain. Avec entre autres les Intermittents du spectacle et précaires sur la réforme UNEDIC, et bien sur les cheminots contre la réforme ferroviaire, les mouvements sociaux se succèdent. C’est sous des formes diverses, que les salariés marquent leur volonté d’imposer d’autres solutions à la crise. Ils rejettent les politiques d’austérité à l’œuvre dans notre pays.
Réduire le nombre de salariés dans la presse n’a jamais fait vendre plus de journaux, ni rapporté de publicité. Les résultats de l’entreprise le prouve cette année encore. La direction annonce pour l’été les licenciements de, non pas trois départs volontaires en mesures d’âge comme s’était prévu lors du premier plan, mais de neuf licenciements pour raisons économiques. Auxquels s’ajoutent des départs à la retraite non remplacés. Et demain ?
La Cgt refuse les départs contraints. L’avenir passe par le développement des supports papier quotidiens et hebdomadaires qui nous font vivre et du déploiement du journal numérique payant avec offres multiples, sur le web, smartphones, tablettes,… 
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à Troyes
mise à jour 23/06/2014
La CGT a décidé d’aller à la rencontre des salariés sur tout le territoire national en appelant à l’action, par la grève et la manifestation, le 26 juin. Les luttes s’organisent, les salariés relèvent la tête et remportent aussi des victoires.
Malgré un désaveu cinglant lors des élections municipales et européennes, le Président Hollande entend poursuivre ses réformes désastreuses ressenties comme injustes par huit Français sur dix selon un sondage CGT-Harris Interactive. Le gouvernement n’a de cesse de satisfaire les volontés du Medef pour faire baisser ce qu’ils appellent le « coût du travail ». Là encore, selon le même sondage, près de 9 Français sur 10 (87%) estiment que ce n’est pas la cause première de nos difficultés, mais pointent le coût du capital comme responsable.
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Lettre adressée au président de la République
Monsieur le président de la République,
La situation conflictuelle à la SNCF est suffisamment préoccupante pour notre pays pour que nous ayons recours à cette adresse personnelle, en votre qualité.
Le secrétaire d’Etat aux Transports communique sur le fait qu’un accord serait signé avec les organisations syndicales. Accord, qui selon lui, permettrait de justifier la fin du conflit en cours. Notre incompréhension est totale. Il ne s’agit pas d’un accord d’entreprise, ni d’un accord de fin de conflit, les signataires de ce texte n’étant pas ceux représentant les cheminots massivement dans l’action. Les cheminots en grève portent l’ambition d’une autre réforme du système ferroviaire ainsi que des revendications sociales internes à la SNCF.
Lors des débats préalables à ce conflit, la CGT a fait des propositions afin de construire une réforme répondant aux enjeux du service public ferroviaire fret et voyageurs comme aux attentes sociales des cheminots. Vous n’êtes pas sans connaître nos préoccupations et nos propositions puisque nous avons eu l’occasion de vous les présenter.
Le gouvernement affirme que les réponses apportées dans ce texte proposé à la signature sont de nature à répondre aux légitimes préoccupations des usagers et des cheminots.
