Dans l’Aube, 17 millions d’euros ont été distribués aux entreprises en 2013 au titre du CICE.

Soit la moitié du budget de l’action sociale du département, ou l’équivalent de 1 000 salariés payés au Smic durant une année. Dans un département où le chômage a bondi de 8,3 % en un an, cet argent public aurait-il servi à défendre ou créer des emplois ? Le sujet s’invite dans la campagne législative partielle qui aura lieu dimanche pour remplacer le député maire UMP de Troyes, François Baroin. « Trop d’entreprises qui empochent le magot ferment, délocalisent ou licencient, dénonce Pierre Mathieu, candidat du Front de gauche. Un véritable gâchis d’argent public qui nourrit le chômage et le pessimisme ambiant. » Les liquidateurs s’activent pour vendre l’usine à la découpe À une cinquantaine de kilomètres de Troyes, à Vendeuvre-sur-Barse, Francis Durand, ouvrier, délégué syndical CGT, travaillait chez Simpa. L’usine, leader français des vitres et portes PVC-bois, vient de fermer.

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Première analyse à chaud des résultats :
La CGT augmente significativement son influence dans le département !

Au regard des premiers résultats en notre possession ce soir, partout où la CGT a présenté des listes, et plus particulièrement là où elle se présente pour la première fois, le nombre de suffrages obtenus, signifie que la présence de la CGT répond à une attente des agents.

Comme par exemple à la Mairie de la Chapelle st Luc, où pour la première fois la CGT présente des listes, nous obtenons plus de 40% des suffrages, grâce au travail militant fait ces dernières années dans des conditions difficiles… Dans cette dynamique, le Centre de Gestion de la FP Territoriale (regroupement des petites communes), la CGT progresse de 4% et obtient même 28% des voix au Comité Technique, alors que nous n’étions plus représentés.

Dans les industries électriques et gazières, 67,53 % des agents (actifs et inactifs) ont participé à l’élection des membres des conseils d’administration des caisses mutuelles complémentaires et d’action sociale (CMCAS). La FNME-CGT (fédération nationale des mines énergie) reste majoritaire avec 50,55 % des voix, suivie bien plus loin par la CFDT (19,44 %), la CFE-CGC (17,41 %) et FO (11,14 %).

CMAS, Ardennes-Aube-Marne, avec un résultat de 47,67% la CGT obtient la majorité au conseil d’administration de la Cmas

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La CGT dans le wagon de tête à la RATP
Le syndicat reste à la première place à la régie des transports parisiens, la CGT RATP confirme sa première place comme représentante des salariés de la régie publique des transports parisiens (métro, bus, tramway et quelques lignes des RER A et B). Recueillant 30,4 % des voix, la CGT est suivie par l’Unsa (22,1 %) et SUD (15,3 %). L’une des victimes de ces élections est la CFDT. Jusqu’ici représentative avec 10,12 % des voix, la CFDT s’effondre à 5,1 %. FO perd aussi sa représentativité à quelques voix près : il obtient 9,6 % au lieu des 10 % nécessaires.