Les salariés d’Assa Abloy (ex-Vachette) inquiets pour leur avenir
Ils avaient fait grève l’été dernier contre la délocalisation de deux lignes de production de leur célèbres serrures. Depuis, le directeur du site de Sainte-Savine d’Assa-Abloy (ex VAchette) a été débarqué (en décembre), et le directeur France également en début de mois… Et l’inquiétude remonte chez les salariés.
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sur le site de l’Est Eclair
La Direction de la SNCF utilise la réforme ferroviaire pour éliminer 370 emplois cheminots à Romilly sur Seine.
C’est la colonne vertébrale de tout le bassin d’emploi qui est touché, ce serait à terme la disparition du site historique, ce serait des centaines de familles en situation de détresse.
L’Aube et le bassin Romillion n’ont pas besoin de cela ! Celles et ceux qui ont validé la réforme ferroviaire au lieu de la combattre (parfois même en combattant celles et ceux qui luttaient) peuvent maintenant constater à quel point la CGT avait raison !
La riposte s’organise, à l’initiative du syndicat des cheminots de Romilly, dans l’unité, la solidarité par une lutte d’intérêt général !
Derrière l’annonce de la casse de l’emploi aux Ateliers SNCF de Romilly et de privatisation du service public, il y a un projet libéral porté par le gouvernement qui n’a principalement comme objectif financier que de donner aux marchands et aux actionnaires un nouveau terrain de jeux au détriment des travailleurs, de leur famille, des habitants, de l’écologie, de l’économie locale et d’un territoire.
Pour réfléchir à cette situation et agir à lire ci-dessous l’analyse et les propositions de la CGT:
« Dans le prolongement de la manifestation convergente du 29 janvier dernier qui a rassemblé, à l’appel de la CGT, 30 000 cheminots et salariés des mines et de l’énergie, il faut renforcer cette démarche commune des organisations CGT des transports, de l’énergie et de la métallurgie pour agir en convergence : salariés, usagers et citoyens !
Compétitivité, concurrence, clivages entre secteurs d’activité, salariés et usagers entretenus par le capital ne peuvent pas répondre aux besoins sociaux : l’approche se doit d’être globale pour que l’intérêt général redevienne la priorité !
La publication de « CGT industrie énergie transport et vous ! » doit nous permettre de débattre et de faire connaître nos propositions afin d’amplifier les mobilisations ! »
Pour d’autres informations lire aussi le document de UIT ci-joint
Premier point d’information du Secrétaire général de la CGT devant la CEC du 14 avril 2015
Nous avons pris des engagements auprès des organisations, des militants, des adhérents de la CGT, de vous‐mêmes et de Thierry Lepaon pour faire la lumière sur les engagements financiers de la confédération dans les travaux réalisés
dans l’appartement de fonction occupé par l’ancien Secrétaire général de la CGT et dans le bureau.
La nouvelle administratrice et la Commission financière de contrôle de la CGT (CFC) ont poursuivi leurs enquêtes. Des auditions complémentaires ont été réalisées, de nouvelles visites ont été effectuées dans l’appartement de fonction et les devis et factures ont été réexaminés.
Le point d’étape que nous sommes en capacité de faire aujourd’hui concerne exclusivement les travaux dans l’appartement.
Un long cortège, noyé dans une marée de drapeaux rouge de la CGT : des dizaines de milliers de personnes ont défilé ce jeudi 9 avril à Paris de la place d’Italie aux Invalides lors d’une manifestation « anti-austérité » dont les syndicats entendaient faire une démonstration de force dans une marée de calicots et de drapeaux rouges démontrant l’écrasante domination des cégétistes dans le cortège. La CGT, déployant un vrai savoir-faire, avait bien fait les choses en faisant monter dans la capitale plus de 250 cars
Dans l’Aube c’est plus de 200 manifestants CGT qui ont fait le déplacement à Paris, 4 cars affrétés par l’UD CGT ont pris la route au départ de Bar sur Aube, Bar sur Seine, Romilly et Troyes
La CGT a salué le « succès retentissant » de cette mobilisation qui a rassemblé 300.000 manifestants en France, dont 120.000 à Paris.
« Le mot d’ordre, c’est ‘Contre l’austérité et pour des politiques alternatives à celles du gouvernement et du Medef : revalorisation des salaires, réduction du temps de travail, tout ce qui fait en sorte qu’on puisse développer l’emploi' », a expliqué le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez,
Les manifs de province ont rassemblé, selon la CGT, 45 000 manifestants à Marseille, 8 000 à Toulouse, 10 000 à Bordeaux, 7 000 à Lyon. Au total, la CGT parle de 300 000 manifestants dans toute la France
Dans un communiqué publié en fin de journée, la CGT estime que la « mobilisation doit désormais s’amplifier » dans d’autres temps forts et notamment le 1er mai.
Le mouvement social reprend des couleurs. C’est indéniable au vu de la participation aux manifestations. « Combattre et réduire le chômage, permettre la création d’emplois en changeant de politique économique » mentionne la déclaration commune intersyndicale. C’est bien le sens dans lequel il convient d’aller.
Les changements nécessaires, les inflexions que nous appelons de nos vœux nécessitent un rapport de forces. Il doit s’exprimer sur le terrain social au moment où des coupes sombres dans le secteur public ou des plans de licenciements sont annoncés dans le secteur privé. Ce rapport de forces est indispensable pour peser contre des exigences patronales démesurées dont l’objectif réel est de casser toute protection pour les salariés.
La mobilisation doit également être citoyenne pour peser dans le débat public. On le voit avec les mesures annoncées par Valls qui n’entend que de l’oreille droite.
