Un dialogue de progrès ?
Pour sûr, le dialogue social se dégrade. La rudesse avec laquelle la colère s’exprime parfois n’a d’égal que le mépris et la morgue des pouvoirs publics et du patronat. Pour sûr, il ne sortira pas grandi de ce quinquennat qui se voulait être un changement de partition, une rupture avec la brutalité sarkoziste. Il se dégrade en effet, car il n’a pas apporté de réponses progressistes depuis des années dans des domaines essentiels.
Selon un sondage Odoxa pour LCI, France Info et Le Parisien/Aujourd’hui-en-France publié jeudi 28 octobre, à la question, “souhaitez-vous que, d’ici à l’élection présidentielle de 2017, on accélère le rythme des réformes dans le pays, quitte à laisser moins de temps au dialogue ou, au contraire, qu’on laisse le temps au dialogue, quitte à aller moins vite ?” 57% des personnes interrogées ont répondu “laisser le temps au dialogue”.