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UD CGT AUBE 2016
Formations Syndicales
Communiqué de presse de l’intersyndicale de La Poste CGT / FO / SUD
Ça bouge à la poste
Depuis plus d’un an, sur la place de Troyes PPDC, les réorganisations de la distribution du courrier s’enchainent avec des répercutions jamais atteintes tant sur les usagers que sur les conditions de travail du personnel.
A chaque réorganisation c’est 25% de tournées en moins. Les facteurs qui travaillent de plus en plus le matin et l’après midi ( samedi compris), n’arrivent pas à distribuer l’ensemble du courrier dans les temps. Beaucoup dépassent leurs horaires sans être payés. Certains ne mangent pas pour que le client ne soit pas lésé.
Un dialogue de progrès ?
Un dialogue de progrès ?
Pour sûr, le dialogue social se dégrade. La rudesse avec laquelle la colère s’exprime parfois n’a d’égal que le mépris et la morgue des pouvoirs publics et du patronat. Pour sûr, il ne sortira pas grandi de ce quinquennat qui se voulait être un changement de partition, une rupture avec la brutalité sarkoziste. Il se dégrade en effet, car il n’a pas apporté de réponses progressistes depuis des années dans des domaines essentiels.
Selon un sondage Odoxa pour LCI, France Info et Le Parisien/Aujourd’hui-en-France publié jeudi 28 octobre, à la question, “souhaitez-vous que, d’ici à l’élection présidentielle de 2017, on accélère le rythme des réformes dans le pays, quitte à laisser moins de temps au dialogue ou, au contraire, qu’on laisse le temps au dialogue, quitte à aller moins vite ?” 57% des personnes interrogées ont répondu “laisser le temps au dialogue”.
Pas de quoi se réjouir
Pas de quoi se réjouir
Sur un an le nombre de demandeurs d’emploi en France a augmenté de 306 300 pour atteindre 5 781,7 millions.
Malgré une baisse du nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A de 23 800 en septembre 2015, les chiffres du chômage montrent une nette croissance des catégories B et C soit une montée de la précarité.
Ces chiffres confirment la montée de la précarité qui coûte pourtant, selon les services de l’Unedic, quelques 8,3 milliards d’euros chaque année à l’assurance chômage.
Ceux qui en payent le plus lourd tribut sont les seniors et les chômeurs de longue et très longue durée.