Journée de grève et manifestation
rassemblement 14h devant la mairie à Troyes
Après une prise de parole, les retraités ont été reçus à la Préfecture.
A l’appel national du collectif des retraités (CGT, FSU, Fgrfp), 80 personnes se sont retrouvées ce jeudi à 15 heures devant la préfecture de l’Aube. Leurs revendications sont les mêmes depuis trois ans avec, principalement, la fin du gel du point d’indice dont ils estiment qu’il devrait être aligné sur l’évolution du salaire moyen en France.
Avant-hier 8 mars journée des droits des femmes, hier 9 mars mobilisation pour le retrait du projet de loi EL KHOMRI véritable projet de démolition des droits des salariés qui a rassemblé plus d’un millier de personnes dans l’Aube et aujourd’hui 10 mars dans toutes les régions de France les retraité-es se rassemblent, manifestent à l’appel de 9 syndicats et associations
Pour autant le gouvernement continue à décortiquer les progrès sociaux conquis de hautes luttes et accepter les diktats du patronat.
lire la déclaration en direction des militants présents
Les Aubois se sont bien mobilisés contre le projet de loi travail
Ce qui rend le futur code du travail inacceptable
Dans l’Aube, les rassemblements ont eu lieux à Troyes et Bar-sur-Aube.
Même avec cette météo… le sujet reste brûlant pour une large partie de la population, qui se réunit un peu partout en France ce mercredi aux côtés des organisations syndicales et politiques. « C’est la première fois que nous nous associons à une manifestation issue d’une mobilisation des internautes », note David Morin, secrétaire de l’union départementale CGT.
À 14 h à Troyes, près de 1 500 personnes – étudiants, salariées et syndicats – ont répondu à l’appel des différentes organisations UNEF, MJS, JC, CGT, FO, FSU, et ont défilé sous la pluie, de la place de la mairie à la préfecture en passant par la gare et la maison des syndicats. À l’issue du parcours, une délégation devrait être reçue [rapidement] à la préfecture.
À Bar-sur-Aube, (photo ci dessous) environ 120 personnes ont manifesté.
Un second appel à la grève le 31 mars
Dans le département, l’Unef, les jeunes socialistes et les jeunes communistes sont en première ligne pour demander le retrait pur et simple du texte. « Ils font un gros boulot pour défendre un Code du travail qui devrait être renforcé, et non pas attaqué comme il l’est aujourd’hui par le gouvernement », indique David Morin. Et le récent report de présentation du projet de loi semble être compris de la part des organisations, comme un recul du gouvernement qui les incite à élever d’autant plus le rapport de force. « Ce n’est pas une mobilisation ponctuelle, il y a d’ores et déjà un second appel à la grève le 31 mars », précise David Morin.
et pour les jeunes de la manifestation… avec humour
« le temps est pourri, le gouvernement aussi… ! »
rendez-vous le 17 mars et le 31 mars avec les syndicats.
Bar-sur-Aube : des salariés de Lisi Aerospace en grève ce mardi
50 % des salariés de la production du site baralbin du groupe Lisi Aerospace sont mobilisés ce mardi à Bar-sur-Aube.
Depuis 4 h du matin, ce mardi, 50 % des salariés de la production du site baralbin du groupe Lisi Aerospace sont mobilisés devant les grilles. Les négociations annuelles obligatoires (NAO) sont notamment au cœur du conflit.
Alors que l’an passé, les salariés avaient réussi à obtenir une prime de 300 € même si les objectifs n’avaient pas été intégralement atteints, cette année, celle-ci leur a été refusée. « Cette année, il y a eu moins de résultats. C’est l’effet économie nationale et internationale. Ce n’est pas notre travail qui est à remettre en cause », indique Patrick Gracia, délégué CGT.
La mobilisation devrait durer toute la journée.
article et photo du journal Article du journal
lundi 7 mars 2016
La CGT a été reçue ce matin par Manuel VALLS, Myriam EL KHOMRI, Emmanuel MACRON concernant la réforme du code du travail.
La CGT a présenté son projet pour un code du travail du XXIème siècle qui dote les salariés de droits nouveaux et de garanties effectives pour répondre aux enjeux de notre temps.
Le droit du travail doit pouvoir s’appliquer à tous les salariés, quelle que soit la nature et la taille de l’entreprise, la présence ou non d’organisations syndicales.
Nous avons rappelé aux ministres nos points forts :
• La réduction du temps de travail à 32 heures pour travailler mieux, travailler tous ;
• Les droits des salariés (emploi, carrière et reconnaissance des qualifications, formation professionnelle, protection sociale) ne doivent plus dépendre de leur contrat de travail mais être attachés aux personnes, garanties collectivement, cumulables, transférables et opposables à tout employeur. Rien à voir avec le CPA, tel que le gouvernement le conçoit, qui de fait n’est pas un droit sécurisant la personne ;
• L’inscription de droits nouveaux d’intervention et d’expression pour les représentants syndicaux et les salariés avec la consolidation du rôle des instances représentatives des personnels. Le meilleur référendum, c’est la tenue des élections professionnelles tous les deux ans.
lire la suite de la déclaration sur le site de la Confédération