Appel du 51ème congrès

20 avril 2016 | Ecrit par Patrice MARCHAND

Appel du 51ème congrès

Les 1 000 délégués réunis en congrès à Marseille du 18 au 22 avril 2016 ont analysé la situation économique et sociale, le contexte des mobilisations désormais ancrées dans le pays depuis plus d’un mois et demi.

La CGT lance un appel fort et déterminé à l’ensemble des salariés du privé et du public, des jeunes, des privés d’emploi, des retraités et de ses syndicats, à poursuivre et amplifier partout le rapport de force jusqu’au retrait du projet de la loi dite « Travail » dynamitant notre modèle social.

Il s’agit d’organiser dans toutes les entreprises et les établissements des réunions d’information, des rencontres afin de s’opposer encore plus fort à tous les mauvais coups et à imposer de nouvelles conquêtes sociales. Un espoir immense s’ouvre pour le monde du travail grâce à la lutte unitaire menée par une CGT moderne, porteuse de propositions en phase avec l’ensemble des travailleurs-euses), à l’image du rejet massif du projet de loi El Khomri exprimé par 70% de l’opinion publique. Un mouvement qui fait face à un gouvernement désavoué, en rupture profonde avec la population et singulièrement toute la jeunesse. Un exécutif à l’écoute d’un patronat rétrograde et menaçant, privilégiant la finance à la réponse aux besoins sociaux et ambitionnant de détruire toutes les garanties collectives en fixant comme seul horizon la précarité généralisée, l’incertitude du lendemain.

Le désespoir est dans le renoncement, l’espoir est dans la lutte.

Dans ce cadre, la CGT appelle toutes les organisations à amplifier la riposte, dès le 28 avril, par la grève interprofessionnelle et les manifestations pour obtenir dans un premier temps le retrait du projet de loi de casse du code du travail.

D’ici le 28 avril, la poursuite de la construction de l’action implique la tenue d’assemblées générales dans les entreprises et les services publics pour que les salariés décident, sur la base de leurs revendications et dans l’unité, de la grève et de sa reconduction pour gagner retrait et ouverture de véritables négociations de progrès social.

Pour un code du travail du 21ème siècle, Pour la mise en œuvre d’une réelle sécurité sociale professionnelle, Pour la réduction du temps de travail à 32 heures.
Le 28 avril, comme le 1er mai, journée internationale de lutte des travailleurs-euses sont autant d’étapes vers la victoire.

Marseille, le 20 avril 2016

 

18 avril 2016 | Ecrit par Patrice MARCHAND

arton43354-61a9cLe site du 51eme Congrès est en ligne

Suivez les débats en direct,
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et regardez à partir de
mardi 19 avril le journal vidéo du congrès

I100 : Voir le site

Le 28 avril, plus nombreux,

18 avril 2016 | Ecrit par Patrice MARCHAND

Dans toutes les entreprises
pour nos revendications,

en grève et dans les manifs

pour imposer le retrait de la loi travail !

On veut un Code du travail qui protège, conforte et offre de nouveaux droits pour les salariés !
On ne veut pas de la Loi travail qui répond aux exigences du Medef et de la finance !

Jeunes, privés d’emplois, salariés, retraités, apprentis, citoyens, nombreux sont ceux qui se mobilisent dans la rue depuis le 9 mars dernier.

Les rendez-vous dans l’Aube
2016-04-17_Appel-Vendredi28Télécharger le tract de l’Aube (format A5)

Bien que le gouvernement paraisse arcbouté, droit dans ses bottes sur son projet (pour l’instant) la mobilisation a commencé à porter des fruits en direction de la jeunesse avec plusieurs annonces qui si elles ne règlent rien sur le dossier de la loi El Khomri répondent partiellement à de « vieilles revendications » portées par les organisations de jeunes. C’est du mieux pour les conditions de vie et l’insertion
professionnelle des étudiants, c’est la révision des minimas apprentis notamment. Ce sont de premiers gains pour la jeunesse arrachés par la mobilisation de tous.

Télécharger le tract national

13 avril 2016 | Ecrit par Patrice MARCHAND

Bureau de l’UD élargi aux membres de la Commission Exécutive de l’UD se tiendra lundi matin 18 avril de 8h30 à 12h00 à la maison des syndicats à Troyes.

– Organisation de la réunion des DS et SG de l’après-midi.

Secret des affaires : Nous avons moins de 48h pour agir !

13 avril 2016 | Ecrit par Patrice MARCHAND

Ce jeudi 14 avril, les européputés sont appelés à se prononcer sur la directive sur le secret des affaires. Si elle était adoptée, elle permettrait partout en Europe de poursuivre les lanceurs d’alerte, syndicalistes et journalistes qui rendraient publiques des affaires comme Panama Papers ou LuxLeaks.

Dans le cadre d’une coalition de 54 associations et syndicats européens mobilisés contre la directive sur la protection du secret des affaires, une plateforme web de rappel téléphonique est mise à disposition des citoyens de toute l’Europe pour leur permettre d’appeler gratuitement leurs eurodéputés et leur demander de rejeter la directive sur les secrets d’affaires. 

À Paris, le SNJ-CGT organise une action collective de rappel téléphonique le mercredi 13 avril et appelle les journalistes, militant-e-s et citoyens et citoyennnes à les rejoindre [contacter le @SnjCgt].

Ces mobilisations font suite à une pétition qui a recueilli plus de 126 000 signatures de citoyens européens en quelques jours, ainsi que plus d’un millier d’interpellations directes de ces mêmes eurodéputés sur Twitter depuis lundi (#tradesecrets).

La directive est soumise au vote du Parlement Européen le jeudi 14 avril et crée la possibilité pour les entreprises de poursuivre quiconque obtiendrait, utiliserait ou publierait une information qu’elles considéreraient comme un secret d’affaires.

Des exceptions supposées protéger les journalistes, lanceurs d’alerte, salariés etc. ont été ajoutées par le Parlement Européen, mais elles sont insuffisantes. Surtout, il reviendra malgré tout au juge d’apprécier les fait. Or, quand on ne peut jouer qu’en défense, on finit en général par encaisser des buts [en savoir plus sur la directive].

Alors que les Panama Papers ont rappelé l’importance du travail des lanceurs d’alerte pour l’intérêt général, les eurodéputés adopteraient la semaine suivante une directive ouvrant un droit supplémentaire aux poursuites contre ceux qui ont permis ces révélations ?

La semaine dernière, l’Ugict-CGT et ATTAC ont d’ailleurs publié une Tribune à ce sujet : « Le président de la République doit protéger les lanceurs d’alerte et appeler la Commission européenne à retirer son projet de directive sur le secret des affaires« .

Nous avons donc un peu moins de 48 heures pour #StopTradeSecrets, protéger nos libertés, et défendre l’intérêt général !