Le 2 juin : de nouveau mobilisé-e-s pour le retrait intégral de la Loi Travail !
Le 2 juin : de nouveau mobilisé-e-s pour le retrait intégral de la Loi Travail !
POUR MIEUX RÉUSSIR LA MANIFESTATION NATIONALE
DU 14 JUIN 2016
APPELÉE PAR L’INTERSYNDICALE INTERPROFESSIONNELLE
AVEC POUR EXIGENCE LE RETRAIT PUR ET SIMPLE
DE CETTE « LOI TRAVAIL »,
LES ORGANISATIONS DE JEUNESSE ET SYNDICALES DE SALARIÉS
APPELLENT À UNE JOURNÉE D’ACTION,
DE GRÈVE ET DE MANIFESTATION
LE JEUDI 2 JUIN À TROYES
PLACE DE L’HÔTEL DE VILLE À 17H00
DANS LE TRIPLE-OBJECTIF DE MAINTENIR
LA PRESSION SUR LE GOUVERNEMENT,
D’ANCRER ET D’AMPLIFIER LA MOBILISATION
ET DE SOUTENIR LES SECTEURS EN GRÈVE ET EN LUTTE.
Toutes et tous ensemble pour faire tomber la Loi Travail !
« La modernité, c’est le progrès social, pas la loi travail ! »
Par Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT
Depuis l’annonce de son projet de loi dit travail, le gouvernement a refusé toute forme de concertation avec l’ensemble des organisations syndicales et singulièrement la CGT. Une réunion sur des sujets très larges et puis… plus rien !
D’ailleurs, la première version de ce texte n’a pas été remise en premier lieu aux organisations syndicales mais à la presse.
La CGT dénonce un gouvernement qui impose des reculs sociaux successifs par la loi de sécurisation de l’emploi ou la loi Macron.
La CGT dénonce un gouvernement qui se radicalise en bafouant d’abord la démocratie sociale, puis la démocratie politique avec l’utilisation du 49-3 à l’Assemblée nationale.
La CGT dénonce un gouvernement qui se radicalise alors que 74 % de l’opinion publique se dit opposée au projet de loi travail.
La CGT dénonce un gouvernement qui se radicalise alors qu’un mouvement social porté par quatre organisations syndicales de salariés et trois organisations de jeunesse dure depuis plus de deux mois. Sans compter le fait qu’un cinquième syndicat de salariés conteste de nombreux articles du projet de loi, dont l’inversion de la hiérarchie des normes.
Plusieurs ministres, dont le premier d’entre eux en tête, refusent le dialogue et le débat de fond et ont fait le choix délibéré de l’invective et de l’autoritarisme en ciblant le premier syndicat de France, la CGT, et ouvrant ainsi la voie à la surenchère et aux insultes de la droite et de l’extrême droite.
Le président de la République, le premier ministre et le ministre de l’Économie font la preuve qu’ils sont bien engagés dans un combat, mais un combat loin des réalités sociales du pays et des préoccupations des citoyens, celui de la candidature à l’élection présidentielle en 2017.
Si la CGT salue l’annonce de mesures spécifiques aux jeunes faites par Matignon et obtenues grâce aux premières mobilisations unitaires, alors que le gouvernement fustigeait et dénigrait la jeunesse accusée de ne rien comprendre, elle ne peut que constater qu’elles n’ont rien à voir avec le projet de loi travail. La CGT sera pour autant vigilante à l’application concrète de ces mesures.
Si la CGT salue les avancées dans un accord signé à l’unanimité des syndicats et du patronat de la profession du spectacle sur l’indemnisation du chômage, obtenues là encore par les mobilisations, elle ne peut que condamner l’opposition du Medef et le silence inquiétant du gouvernement.
La CGT dénonce un texte guidé par la baisse du « coût » du travail qui donnerait moins de protection aux salariés et baisserait la rémunération. Ainsi, il faudrait précariser et licencier plus pour embaucher plus ?
La CGT ne peut accepter que, avec ce texte, chaque employeur pourra comme il le voudra « faire sa loi » dans l’entreprise. Le principe de la dérogation au droit collectif deviendra donc la règle.
C’est pour ces raisons que la CGT demande le retrait du projet de loi travail et l’ouverture de véritables négociations pour un nouveau Code du travail identique pour tous, basé sur :
La mise en place du nouveau statut du travail salarié et de la Sécurité sociale professionnelle pour répondre aux enjeux du monde du travail d’aujourd’hui et de demain. C’est-à-dire des droits (emploi, carrière, reconnaissance des qualifications, formation professionnelle, protection sociale…) rattachés à la personne, évolutifs et progressifs qui empêchent tout retour en arrière et transférables et opposables aux employeurs.
Dans le même temps, la CGT revendique de travailler moins, travailler mieux et travailler tous afin de concilier création d’emplois et progrès social.
Parce que oui, la modernité, c’est le progrès social, c’est plus de droits et de sécurité pour l’ensemble des salariés et des citoyens. Pas un retour au XIXe siècle.
C’est pour ces raisons que la CGT demande le retrait du projet de loi travail et demande l’ouverture de véritables négociations pour un nouveau Code du travail identique pour tous.
Jeudi, 26 Mai, 2016
Les Aubois ne lâchent rien !
Manifestation contre la loi Travail : les Aubois ne lâchent rien
750 Aubois ont manifesté à Troyes, Romilly et Bar-sur-Aube contre la loi El Khomri et le gouvernement. Des chiffres équivalant à la dernière journée d’action du 19 mai 2016.
Près de 750 personnes ont défilé jeudi dans les rues du département contre la loi Travail. Un chiffre qui se rapproche de celui de la précédente manifestation qui avait mobilisé le jeudi 19 mai dernier entre 700 et 800 personnes dans l’Aube. À Troyes, 500 manifestants sont partis de la place de l’hôtel de ville pour défiler dans les rues de la cité Tricasse.
À Romilly, à l’appel de la CGT, 80 personnes ont procédé, jeudi à 17 h, à une distribution de tracts à la hauteur du rond-point de la Belle-Idée. Cette manifestation a occasionné un fort ralentissement et un bouchon d’un kilomètre sur la route départementale 619.
Enfin, 150 personnes ont pris part à la manifestation dans les rues de Bar-sur-Aube.
à Romilly, distribution de tracts sur la D619.
Grève des agents EDF:
Grève des agents EDF: la centrale nucléaire de Nogent tourne au ralenti
Les salariés de la centrale nucléaire de Nogent sur seine sont en grève.
Des baisses de charge ont été constatées dès cette nuit.

Les agents EDF sont mobilisés depuis 4 h, ce jeudi matin sur le site de la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine. Ils ont voté la grève mardi soir.
L’accès à la centrale a été complètement bloqué route de Liours, ce jeudi matin.
Mise à jour avec le Reportage de Canal32
Un barrage filtrant a été mis en place à l’entrée du site, sur la route d’accès principal de la centrale, avant le rond-point. Les grévistes laissent passer les agents habilités et d’astreinte en voiture. Les autres agents non grévistes doivent faire le chemin à pied entre le barrage et l’entrée principale, soit un peu d’1,5 km. A 9 h, environ 150 personnes étaient présentes sur le barrage filtrant.
Photo : Ludovic Petiot
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Photos UD CGT de l’Aube
La délégation de l’UD-CGT apporte son soutien aux grévistes