23 juin 2016 | Ecrit par Patrice MARCHAND

Rassemblement à 17h00, devant la préfecture, le 28 juin prochain

(date prévue du vote au Sénat)

pour remettre la votation citoyenne auprès des préfectures

et à la Présidence de la République pour la région parisienne,  

Plus de 450 Aubois battent le pavé contre la loi Travail

23 juin 2016 | Ecrit par Patrice MARCHAND

Plus de 450 Aubois battent le pavé contre la loi Travail

Par plus de 32°C, les Aubois ont défilé une nouvelle fois pour demander le retrait de la loi El Khomri.

La mobilisation ne faiblit pas dans l’Aube. Les manifestations se suivent mais ne se ressemblent pas coté météo… !

Pluie et froid cette fois c’est canicule au programme. Plus de 450 personnes ont défilé dans les rues troyennes contre la loi Travail sous une chaleur étouffante. Le cortège est parti de la place de l’hôtel de ville pour se diriger vers la gare en passant par la rue Général-de-Gaulle. Devant la gare, les syndicats ont distribué des tracts et appelé une nouvelle fois à participer à la votation citoyenne contre la loi Travail. Le défilé est ensuite reparti vers le centre-ville par les boulevards pour finir devant la maison des syndicats.

À Bar-sur-Aube, 70 manifestants ont également protesté contre la loi El Khomri.

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10ème manifestation en 4 mois

Le gouvernement peut-il encore faire la sourde oreille ?

Malgré les menaces, les valses hésitation d’un gouvernement aux abois, les 7 organisations syndicales opposées au projet de loi Travail ont imposé les manifestations et rétabli les salarié-e-s dans leur droit légitime et constitutionnel à manifester.

Aujourd’hui, à Paris et dans tout le pays, des centaines de milliers de manifestants ont encore démontré, en intersyndicale, leur détermination à combattre le projet de loi travail et dire « Stop » !

Stop à la négation du dialogue social !

Stop à la stigmatisation du mouvement social !

Stop au projet de loi Travail !

Partout en France, la mobilisation ne faiblit pas et chaque jour les salarié-e-s mobilisé-e-s inventent de nouvelles formes d’action pour expliquer leur rejet du projet de loi et imposer de nouveaux droits sociaux.

La CGT a déposé ses propositions alternatives vendredi dernier à la ministre du travail en demandant notamment la suspension du débat parlementaire. Elle attend maintenant d’obtenir des réponses !

Le président de la république doit enfin répondre à la demande de rencontre faite depuis le 20 mai par l’intersyndicale.

La CGT dénonce la colonne vertébrale de ce texte qui généralisera le dumping social déjà bien trop présent dans nos entreprises. La CGT revendique des droits nouveaux pour les salariés et un code du travail du 21ème siècle.

Partout sur le territoire, des votations citoyennes massives s’organisent. Elles seront remises lors de la prochaine journée nationale d’action et de manifestation du 28 juin.

Plus que jamais, avec les salarié-e-s, la CGT est déterminée à gagner.

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Appel à la grève et manifestation le 23 juin

20 juin 2016 | Ecrit par Patrice MARCHAND

Appel à la grève et manifestation le 23 juin  à 14H00

Place de l’Hôtel de ville de Troyes.

Départ de la manif à 14H30.

Télécharger le tract intersyndical

Appel à la grève et manifestation le 23 juin à 14H00

20 juin 2016 | Ecrit par Patrice MARCHAND

Appel à la grève et manifestation le 23 juin  à 14H00

Place de l’Hôtel de ville de Troyes.

Départ de la manif à 14H30.

Télécharger le tract intersyndical

Loi travail : «Pas de consensus» trouvé entre la CGT et le gouvernement

17 juin 2016 | Ecrit par Patrice MARCHAND

À chaud

Loi travail : «Pas de consensus» trouvé entre la CGT et le gouvernement

Philippe Martinez rencontrait la ministre du Travail, Myriam El Khomri, ce vendredi matin, une première depuis trois mois.

Le gouvernement et la CGT n’ont «pas trouvé de consensus» ce vendredi sur la loi travail, a indiqué la ministre du Travail, Myriam El Khomri, après une rencontre avec le numéro 1 du syndicat, Philippe Martinez.

«Nous avons des désaccords qui ne sont pas nouveaux», mais «nous avons eu un échange constructif, argumenté, sur cette primauté que nous entendons donner à l’accord d’entreprise», a ajouté la ministre, soulignant qu’elle allait «regarder attentivement» les propositions remises vendredi par la CGT.

Plus tôt, le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, avait déclaré que les «désaccords se sont confirmés» avec le gouvernement, en particulier sur l’inversion de la hiérarchie des normes faisant primer les accords d’entreprises sur les accords de branche et sur les licenciements économiques. «Il faut retirer ou réécrire ces articles», a-t-il affirmé en jugeant qu’il n’y a «aucune raison» de renoncer aux journées de mobilisation des 23 et 28 juin.

«En effet, nous n’avons pas trouvé de consensus», a affirmé Myriam El Khomri, qui défend cette semaine au Sénat un projet qu’elle juge «utile» pour l’emploi, les salariés et la compétitivité. «Cela ne veut pas dire que nous ne sommes pas en capacité de mieux travailler ensemble», a-t-elle ajouté. Estimant qu’il était «important» d’avoir «renoué le dialogue avec la CGT», la ministre a dit qu’elle allait désormais «regarder attentivement» les propositions remises par le premier syndicat vendredi matin. Toutefois, le gouvernement ne retirera pas les articles qui fâchent la CGT, a répété une nouvelle fois Myriam El Khomri. «Enrichir le texte oui, mais sans en dénaturer la philosophie, c’est très clair de ce point de vue là, et notamment la primauté de l’accord d’entreprise en matière de temps de travail», a-t-elle déclaré.

La centrale a confirmé ses prochaines journées d’action, les 23 et 28 juin, tout en réitérant sa

« Décrédibiliser le mouvement »

Martinez a déploré l’absence de réponse de François Hollande à la demande d’entretien des sept organisations engagées dans la contestation mais il a pris soin de ne pas polémiquer sur les suites de la manifestation du 14 juin et sur la mise en cause par Manuel Valls de la CGT dans les violences, se contentant de rappeler sa condamnation des incidents les plus graves et observant que « les casseurs sont là pour décrédibiliser le mouvement social».

Cette rencontre ne devrait rien changer au calendrier de mobilisation prévu par l’intersyndicale qui se dit « déterminé » et exige toujours le retrait de la loi. Deux nouvelles grandes journées de manifestations sont prévus avant la fin juin. Les syndicats veulent peser au moment du retour du texte devant l’Assemblée Nationale le 23 juin et lors de son vote au Sénat le 28 juin. Les centrales souhaitent, par ailleurs, signifier leur détermination face au gouvernement en remettant la votation citoyenne qu’ils ont organisée à la présidence de la république avant la fin du mois de juin.

Mais que les syndicats ne se méprennent pas a déjà prévenu Manuel Valls, le texte qui est discuté au Sénat depuis le 13 juin et pour lequel 200 amendements ont été déposés, « ira jusqu’au bout ».