Après la loi Travail, le gouvernement va-t-il encore se coucher devant le Medef ?
Alors que la ministre du Travail a consulté les organisations syndicales et patronales et que la question des négociations assurance chômage se pose, Manuel Valls vient d’écarter une augmentation des cotisations sur les plus hauts salaires et de s’aplatir, encore une fois, devant les hurlements de Pierre Gattaz.
La CGT a rappelé à Myriam El Khomri ses propositions pour permettre la pérennité de l’assurance chômage dont la dette sert d’instrument de chantage pour baisser les droits :
• surcotisation sur les contrats courts pour lutter contre la précarité ;
• taxation des ruptures conventionnelles, particulièrement celle des séniors, dont la majorité correspond à des licenciements déguisés ;
• augmentation des salaires des femmes, pour supprimer les discriminations, facteurs d’inégalités, et accroître d’autant le volume des cotisations ;
• déplafonnement des cotisations et allocations des cadres gagnant plus de 12 812 euros par mois.