Mercredi 8 février 2017 55ème anniversaire
Hommage aux neuf victimes de la répression sauvage du 8 février 1962 lors de la manifestation contre l’OAS et pour la paix en Algérie.
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Hommage aux neuf victimes de la répression sauvage du 8 février 1962 lors de la manifestation contre l’OAS et pour la paix en Algérie.
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Loi travail
La CGT et FO ont saisi l’OIT ce jour. En effet, la loi Travail comporte de nombreuses dispositions contraires aux textes fondamentaux et aux textes internationaux auxquels la France est liée. Cette loi porte atteinte à la liberté syndicale, au droit à une négociation collective libre et progressiste et au droit à un licenciement « juste ». C’est pourquoi, une plainte commune de FO et la CGT est déposée auprès de l’Organisation internationale du travail.
Jamais nous ne nous résoudrons à la remise en cause des dispositions du Code du Travail protégeant les travailleurs. Au contraire, nous résisterons aux côtés des salariés en mobilisant tous les outils à notre disposition : en maintenant le rapport de forces dans les négociations afin d’empêcher la régression des droits des salariés et en actionnant tous les recours juridiques pertinents.
Ignorant l’opinion publique, sans débat parlementaire, sans respect pour les organisations syndicales, à coups de 49-3, la loi Travail a été adoptée, puis promulguée au Journal Officiel le 8 août 2016. Complétée par environ 130 décrets d’application, elle est désormais applicable. Des employeurs s’emparent déjà de ce texte pour remettre en cause les droits de nombreux salariés.
Déjà en 2007 et 2011, l’OIT a respectivement disqualifié le CNE (contrat nouvelle embauche) et reproché à la France des réquisitions de salariés grévistes organisées par le gouvernement.
Paris, le 31 janvier 2017
Élections dans les TPE : URGENT !
Il n’est pas encore trop tard pour voter par correspondance.
Le taux de participation dans les TPE vendredi soir s’élevait à 6,9 %.
Lors de la fermeture de l’urne électronique vendredi soir, en présence de la Commission Nationale des Opérations de Votes (CNOV) et du président du bureau de vote, la CGT a continué de réclamer la prise en compte de tous les bulletins de votes arrivés par courrier avant la fin du dépouillement le 3 février prochain.
En 2012, cette mesure avait permis de prendre en compte 49 500 votants ayant envoyé leurs plis en retard.
Pour le moment, cette demande n’est pas retenue par le bureau de vote, mais n’est plus, à priori, rejetée.
Cependant, il a déjà été obtenu que la CNOV, en présence du bureau de vote, se réunisse à nouveau le lundi 23 janvier au soir.
Il a aussi été acté que tous les plis arrivant par courrier affranchi au 16 janvier inclus soient pris en compte quelle que soit leur date d’arrivée au centre de traitement (et au 23 pour les DOM).
Le président du bureau de vote a reconnu qu’en matière électorale il n’était pas logique d’avoir prévu un tel délai entre la fin des votes et le dépouillement.
La logique aurait été de débuter le dépouillement à la fin du vote, ce qui correspond à ce que réclamait la totalité des organisations syndicales à l’époque de la loi (même celles qui s’opposent à cette mesure aujourd’hui).
Dès lors, il a reconnu que si le volume de votants en retard mais arrivant avant le dépouillement était élevé, alors le bureau de vote pourrait être amené à considérer la demande faite par la CGT.
En clair plus le nombre de courrier sera important, plus notre demande pourrait être prise en compte !
Donc, dans la semaine qui vient et sans doute encore la semaine d’après, il nous faut prendre toutes les dispositions nécessaires pour informer les retardataires qu’ils peuvent encore voter et envoyer leurs votes par correspondance avant le 3 février au matin.
Pour cela les unions départementales et les fédérations disposent du fichier adresses des électeurs, mais aussi des nombreux contacts noués pendant la campagne, alors encore un effort ça en vaut la peine !
LES ENJEUX DES ÉLECTIONS : POUR NOS PRUD’HOMMES, NOS CONVENTIONS COLLECTIVES, LE CODE DU TRAVAIL, NOS COMMISSIONS PARITAIRES
Les conseils de prud’hommes jugent les conflits qui peuvent survenir au travail ou lors des licenciements. Ce tribunal est particulier car chaque affaire est jugée par quatre conseillers : deux employeurs et deux salariés membres des différentes organisations syndicales. La CGT a une approche offensive du droit qui doit être employé pour défendre concrètement les salariés. Le jour où nous avons besoin des prud’hommes, les conseillères et conseillers prud’hommes CGT sont là !
Le nombre de conseillères et conseillers prud’hommes attribué à chaque organisation syndicale dépend des élections TPE.
Adressez-vous à vos représentants CGT dans les commissions paritaires régionales des TPE. Ils vous conseilleront, et vous orienteront en fonctions de votre situation vers les prud’hommes ou des défenseurs syndicaux et conseillers du salarié CGT.
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