Mort de Louis Viannet, ancien secrétaire général de la CGT

22 octobre 2017 | Ecrit par Patrice MARCHAND
mise à jour le 23 septembre 2017

Le sens des autres

C’est avec une profonde tristesse que nous avons appris le décès de Louis Viannet, Secrétaire général de la CGT de 1992 à 1999.

C’est une perte immense pour notre pays et pour notre organisation.
Louis était un homme et un dirigeant toujours à l’écoute des autres, connu pour sa grande ouverture d’esprit et porteur d’une vraie vision sur les évolutions de la société.
Jeune militant au sein des PTT, chacun s’accorde à reconnaitre sa pugnacité revendicative et sa proximité permanente avec ses collègues. Après avoir occupé diverses responsabilités jusqu’au plus haut niveau de sa fédération, il intègre le bureau confédéral de la CGT en 1982 au congrès de Lille. A cette occasion, il est remarqué pour son intervention condamnant le tournant de la rigueur annoncée par Pierre Mauroy, le premier ministre de François Mitterrand.


En 1992, lorsqu’il est élu secrétaire général de la CGT dans une France marquée par le chômage de masse, la casse industrielle et l’effondrement d’un monde bipolaire, il s’attèle avec conviction et clairvoyance à travailler à l’indépendance de la CGT tout en impulsant son ouverture vers la diversité du monde du travail.
Il est très présent dans le mouvement social de 1995 où il œuvre pour un « syndicalisme rassemblé » persuadé que l’unité syndicale est nécessaire pour redonner espoir et confiance aux salariés et à l’ensemble du monde du travail.
Il milite également avec succès pour que la CGT trouve sa place dans le syndicalisme européen.
Après avoir quitté ses mandats, Louis n’a jamais cessé d’être présent aux côtés des militants et dirigeants de la CGT avec l’humilité et la réserve qui le caractérisait.
Louis aura profondément marqué la CGT durant les années où il y a occupé des responsabilités, faisant en sorte que notre organisation évolue face aux réalités du monde du travail tout en restant fidèle aux valeurs émancipatrices fondatrices de la CGT.

Montreuil, le 22 octobre 2017

Mort de Louis Viannet, ancien secrétaire général de la CGT

mise ne ligne le 22/09/2017

Passionnément attaché à son syndicat, « Loulou », comme on l’appelait familièrement, était l’un des principaux acteurs des grèves de 1995 contre le « plan Juppé ».

Louis Viannet, ancien secrétaire général de la CGT (1992-1999), est mort dans la nuit de samedi 21 à dimanche 22 octobre à l’âge de 84 ans, a appris Le Monde. Passionnément attaché à son syndicat, « Loulou », comme on l’appelait familièrement, l’homme qui a amorcé la mutation de la CGT, est resté jusqu’à la fin de sa vie une autorité morale dont la parole était encore très écoutée.

Né le 14 mars 1933 à Vienne (Isère), Louis Viannet passe sa prime enfance dans le village de Chavanay. Son père est ouvrier à Rhône-Poulenc, syndiqué à la CGT, et la vie n’est pas facile, la scolarité difficile − « pas de fric, pas de bouquins pour être au niveau des autres, racontera-t-il. Parfois même, j’étais obligé d’emprunter le pantalon d’un autre pour sortir » − mais il assure avoir été « heureux comme un poisson dans l’eau ».

« Je m’insurgeais contre le fait qu’on avait décidé à ma place »A 11 ans, boursier, il poursuit ses études dans un internat de Saint-Etienne. Lors des grèves de 1947, au parfum insurrectionnel, le proviseur met ses élèves à la rue. Louis Viannet lâche ses études à la fin du secondaire. Il monte à Paris. Bachelier, il tente le concours des impôts qu’il rate puis celui des PTT qu’il réussit. Entré à La Poste en 1953, « encore vierge de toute affinité idéologique », il est confronté aux grandes grèves de la fonction publique. Quand la CFTC et FO signent un accord de reprise du travail,…

 

Toujours mobilisés pour défendre nos droits

20 octobre 2017 | Ecrit par Patrice MARCHAND

JOURNÉE NATIONALE D’ACTION

Montreuil, le 19 octobre 2017

Toujours mobilisés pour défendre nos droits

Aujourd’hui, ce sont des dizaines de milliers de salariés mais aussi privés d’emploi, retraités, jeunes qui ont de nouveau fait la démarche de s’engager dans les différentes initiatives proposées par la CGT.

Que ce soit sous forme de débrayages, signatures de pétitions, assemblées générales dans les entreprises, participation aux rassemblements ou manifestations, le refus de subir une dégradation de ses droits au travail reste très fort.
La mobilisation, depuis septembre, a permis de démontrer que le programme libéral de Macron et de son gouvernement, répondant aux exigences patronales, ne remporte pas l’accord des premiers concernés : la jeunesse, les salariés, privés d’emploi et retraités.
Face au dumping social généralisé, à la hausse des inégalités qui en sont la conséquence, la CGT n’acceptera pas la disparition des conquis sociaux.

La succession de contre réformes visant à favoriser les plus riches, à réduire les droits des plus fragiles ne peut devenir le nouveau modèle antisocial français ; la loi de la jungle même reformulée sous d’habiles formulations reste inacceptable.
La CGT prendra une nouvelle fois toutes ses responsabilités, en proposant dès la semaine prochaines, aux autres organisations syndicales une journée d’action interprofessionnelle en novembre pour liquider le contenu des ordonnances ; également peser pour un apprentissage, une formation professionnelle et une assurance chômage de qualité !
Face à la volonté de ce gouvernement de transformation libérale, le meilleur remède reste l’unité des salariés dans la défense et la conquête de nouveaux droits.

Leur engagement dans des syndicats CGT pour, collectivement, faire face à la loi des patrons, reste la meilleure solution.
La CGT, avec ses syndicats, ne se résignera pas à subir sans agir !

A Troyes se sont environ 200 manifestants qui se sont rassemblés place Jean Jaurès, pour la prise de parole intersyndicale, avant de défiler en cortège jusqu’au rond point du vouldy pour un filtrage de la circulation qui devait durer jusque 19 h.

les organisations syndicale doivent se réunir à nouveau le 24 octobre, pour organiser la suite à donner à ce mouvement, qui si il marque une indéniable petite pause, ne baisse pour autant pas les bras.

 

Manifestations demain (jeudi) contre la loi Travail

18 octobre 2017 | Ecrit par Patrice MARCHAND

Pour les syndicats aubois CGT, FO, FSU, Solidaires et le syndicat étudiant Unef, c’est toujours « Non ! »

Le projet de loi travail ne passe toujours pas. Jeudi, ils manifesteront à nouveau dans les rues troyennes. Ce sera la troisième manifestation. « Rien n’a bougé ni changé. Quand on écoute le président Macron, on constate qu’il fait bien ce qu’il a promis en étant très dur avec les salariés mais dès qu’il s’agit de parler de leur protection, il est subitement moins tenté de tenir ses promesses », résume ainsi Francis Gamont de la FSU. « Dès que la CAC 40 ou les héritiers sont en difficulté, il intervient ! Beaucoup n’ont fait que l’effort de naître, je ne vois pas vraiment les premiers de cordée ! »

Ses partenaires de lutte partagent son avis et seront mobilisés jeudi dans les rues troyennes et baralbines. « La manifestation contre la loi travail n’est qu’un début. C’est tout le projet de société que nous imposer Emmanuel Macron qui est contesté. Celui d’une société au service du capital » a, pour sa part, rappelé Marc Joudelat (CGT).

Une manifestation aura lieu à 15 h à Bar-sur-Aube. La manifestation troyenne, elle, débutera à 17 h place Jean-Jaurès (Bourse du travail). Après un défilé dans la rue Émile-Zola jusqu’à la préfecture, le cortège remontera les quais jusqu’au rond-point du Vouldy où des tracts seront distribués aux automobilistes.

CSG + 1,7% au 1er janvier,

13 octobre 2017 | Ecrit par Patrice MARCHAND

CSG + 1,7% au 1er janvier, qui est concerné ou pas, quelles compensations ?

Les retraités qui perçoivent 1 200 euros nets par mois de retraite paieront 245 euros en plus de CSG par an, ce sera 306 euros de CSG en plus par an pour ceux qui touchent 1 500 euros, 346 euros pour ceux qui perçoivent 1 700 euros et 408 euros pour ceux qui appointent à 2 000 euros nets par mois. Seuls les retaites inférieures à 1 200 euros par mois ne seraient pas touchées par la hausse de 1,7% de la CSG.

Les retraités qui perçoivent 1 200 euros nets par mois de retraite paieront 245 euros en plus de CSG par an, ce sera 306 euros de CSG en plus par an pour ceux qui touchent 1 500 euros, 346 euros pour ceux qui perçoivent 1 700 euros et 408 euros pour ceux qui appointent à 2 000 euros nets par mois. Seuls les retaites inférieures à 1 200 euros par mois ne seraient pas touchées par la hausse de 1,7% de la CSG.
CGT Retraités
Daniel Roucous  Mercredi, 11 Octobre, 2017

Restons mobilisés le 19 octobre

13 octobre 2017 | Ecrit par Patrice MARCHAND