Suicide d’un camarade ex-Goodyear : assez de vies broyées

03 février 2018 | Ecrit par Patrice MARCHAND

Victime de la précarité

Suicide d’un camarade ex-Goodyear : assez de vies broyées

Nous avons appris avec beaucoup de tristesse le suicide de Jean Guy, un camarade ex-Goodyear, qui se trouvait en situation de grande précarité financière. Toutes nos pensées vont à ses proches. Les suicides se multiplient à cause de la violence de la précarité et du chômage, Goodyear est le premier responsable. Une vie de plus broyée, nous relayons le message de Mickaël Wamen.

IL FAUT QUE CELA CESSE BORDEL !!!!

Encore un de nos camarades qui a mis fin à ces jours, cela devient insupportable….

Les camarades tombent dans la merde financière totale, Avec la fin du chômage et l’arrivée vers rien ou presque, RSA, ASS …

Goodyear doit réagir, cela n’est plus possible que les suicides se multiplient ….

Jean Guy a mis fin à ces jours hier, d’après les premières infos, il était en très grande précarité financière….

Qui parle de cette putain de violence, personne ne s’occupe de la situation de mes anciens collègues à part une poignée d’entre nous qui essaient de trouver des solutions mais de Moins en Moins de solutions…

Jamais sur les pneus il ne sera indiqué le nombre de morts liés à cette délocalisation financière…..

Les actionnaires continuent à jouer avec les gens comme Avec des pions, le principal étant le profit maximum ….

Le personnel des Ehpad, dont une centaine à Troyes,

30 janvier 2018 | Ecrit par Patrice MARCHAND

Membres du personnel, directeurs d’établissements, syndicats (CFDT, CGT, UNSA, CFTC), parents, retraités… Ils étaient une centaine rassemblée ce mardi après-midi devant la maison des syndicats à Troyes pour interpeller le gouvernement sur la situation actuelle des Ehpad (Établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), dans le cadre d’un appel national. Dans l’Aube, FO ne s’est pas jointe à l’intersyndicale mais à tout de même organisé des rassemblements dans divers établissements. Un cortège a été improvisé jusqu’au conseil départemental.

 

Une délégation syndicale a demandé à être reçue par le conseil départemental et la préfecture.

La cause avait déjà rassemblé une soixantaine de personnes à Brienne-le-Château aujourd’hui en fin de matinée.

À Ervy-le-Châtel

Près des trois-quarts des salariés étaient en grève.

À Arcis-sur-Aube

Si le personnel soignant de la maison de retraite Pierre-d’Arcis apporte tout son soutien au mouvement national, seul le directeur est en grève ce mardi.

À Aix-Villemaur-Pâlis

Tout le personnel de l’Ehpad, puisque celui qui n’était pas de service est venu, a participé à la journée de grève nationale. Les pensionnaires n’ont pas souffert car le personnel de service s’est contenté de porter des badges, ne pouvant laisser les personnes âgées à « l’abandon ».

Une partie du personnel a manifesté devant le portail et a distribué des tracts aux passants qui tous ont soutenu le mouvement.

À Méry-sur-Seine

Une quinzaine d’agents sur une cinquantaine de salariés au total étaient mobilisés à Méry-sur-Seine.

 

voir aussi : https://www.facebook.com/sylvie.berthoux/videos/1286342204800022/

La mobilisation pour les Ehpad du 30 janvier fait le plein !!

29 janvier 2018 | Ecrit par Patrice MARCHAND

La mobilisation pour les Ehpad du 30 janvier fait le plein !!

vendredi 26 janvier 2018

La ministre Agnès Buzyn a annoncé jeudi qu’ »en plus des 100 millions inscrits au budget 2018 de la Sécurité sociale », « 50 millions d’euros vont être donnés aux Agences régionales de santé pour qu’elles puissent accompagner au cas par cas, en fonction des difficultés, les Ehpad qui souffrent aujourd’hui d’un manque de moyens ». D’autres mesures doivent être annoncées aujourd’hui également. Il n’empêche, devant le constat partagé par tous d’un système à bout de souffle, le mouvement unitaire et national du 30 janvier se prépare.

Marie-Claudine Ferrara, responsable CGT du syndicat au CHU de Clermont-Ferrand, elle aussi avec ses collègues se prépare. Un CHU qui compte un Ehpad, un Ehpad en difficulté parmi tant d’autres. Une salariée à bout comme les autres, comme les autres elle essaiera de ne pas pleurer en témoignant de la situation de souffrance quotidienne.

Les retraités soutiennent eux aussi les personnels des EHPAD. Dans leur communiqué unitaire du 22/01, ils dénoncent les aberrations du système. « Alors que la loi mettant en place le « plan de solidarité grand âge » promettait un ratio de 1 agent par résident, la moyenne est de 0,6 pour 1, voire 0,3 dans certains cas. Alors que tout le monde, y compris à travers la « mission-flash » de Mme Iborra pour l’Assemblée nationale, reconnait les besoins criants du secteur des EHPAD, le gouvernement met en place la « convergence des tarifs dépendance et soins », (…) prendre un peu aux établissements soi-disant bien dotés pour donner peu aux établissements en déshérence. Et rien sur la nécessité d’avoir plus d’EHPAD publics !

La CGT dénonce la situation sur la ligne 4

22 janvier 2018 | Ecrit par Patrice MARCHAND

« Il manque huit rames pour assurer le plan de transport »

Les nouvelles offres de dessertes et les arrêts en plus à Romilly et à Nogent sont une bonne chose pour la CGT. «  Mais on avait prévenu en amont. C’était un projet ambitieux qui correspond aux attentes de la CGT mais il fallait les moyens humains et matériels  », explique Bruno Charrier, représentant régional CGT Paris Est : «  Dix-neuf rames de Regiolis, ce n’est pas assez. Il en faut 17 pour assurer le service et il y en a deux affectés à la ligne 1. Il y a deux rames à l’arrêt suite à des heurts et quatre rames en maintenance. Bref, il manque huit rames pour assurer le plan de transport tel qu’il est aujourd’hui.  » Et de dénoncer ce qu’il croit être un volontaire «  affaiblissement du service public  » pour montrer que «  la SNCF n’est pas capable  » d’assurer le service alors que se profile l’ouverture à la concurrence.

À cela, s’ajoute un manque de personnel sur la ligne, ce qui entraîne des fermetures régulières des guichets à Romilly, Nogent et Troyes. Outre la situation à la SNCF, la CGT a des «  inquiétudes concernant So Fast So good  » (lire p.18) : «  On se demande si la boîte fonctionne  », commente Christophe Latrasse, préoccupé par l’argent public qui a été investi dans le projet.

L’annonce de l’usine de sandwiches surgelés concernant un lancement de la production en février devrait donc le rassurer…

Enfin, la CGT dénonce toujours une «  pauvreté qui s’installe à Romilly  » avec des chiffres de l’Insee «  catastrophiques  ».

voir aussi sur le site du journal    La CGT dénonce la situation sur la ligne 4

Patrick Tassin réélu président du CESER du Grand Est

17 janvier 2018 | Ecrit par Patrice MARCHAND

Patrick Tassin réélu président du Conseil économique, social et environnemental du Grand Est

L’élection du nouveau président a eu lieu ce mardi dans les locaux du conseil régional de Lorrain à Metz. Depuis la création des nouvelles régions, le Ceser (Conseil économique, social et environnemental) de Champagne-Ardenne est désormais lié à ceux de Lorraine et d’Alsace. Le temps était donc venu de mettre en place une nouvelle assemblée correspondant véritablement au Grand Est.

Le nouveau président du Ceser, Patrick Tassin, a été élu pour un mandat de six années. Président du Ceser Champagne-Ardenne durant six ans, puis du Ceser Grand Est depuis deux ans, Patrick Tassin était candidat pour un nouveau mandat. Il l’a emporté face à Patrice Haltebourg.

Patrick TASSIN à été réélu brillamment. Au-delà de la reconnaissance des compétences reconnues de Patrick c’est une victoire de la CGT dans une institution représentative importante de la société civile. Le nouveau président a commencé son mandat par un hommage à son camarade compagnon de route Jules HUARD .

Le Ceser, à quoi ça sert ?

– Le Conseil économique, social et environnemental régional du Grand Est est une collectivité composée de 180 membres. Son siège se situe à Metz.

– Le Ceser réunit des socioprofessionnels de tout milieu et de toute conviction, notamment des délégués des syndicats de salariés, du patronat, d’associations environnementales, des représentants de l’enseignement supérieur, du secteur agricole… Il couvre les anciennes régions Champagne-Ardenne, Lorraine et Alsace.

– Son travail consiste en une réflexion sur les grands projets menés par le conseil régional du Grand Est.

– Le Ceser délivre des avis consultatifs. Son intervention est systématique sur toutes les grandes décisions budgétaires prises par le conseil régional.

– Il est financé par une enveloppe d’environ 0,2% du budget régional.

http://www.ceser-grandest.fr/

voir aussi Les actualités du CESER, et  le discours de notre camarade Patrick Tassin