Et si on y allait tous ensemble ?

08 février 2018 | Ecrit par Patrice MARCHAND

Déclaration CCN des 6 et 7 février 2018

Et si on y allait tous ensemble ?

Ce début d’année 2018 est marqué par de fortes mobilisations dans des différentes professions ou entreprises dans le public comme dans le privé. A l’exemple des agents de l’Administration pénitentiaire, de l’Education nationale ou du personnel des EHPAD, ceux de carrefour et bien d’autres, les questions de l’emploi, des conditions de travail et des salaires sont au cœur de ces actions. Toutes les générations sont concernées des lycéens aux retraités. Les nombreux témoignages entendus ces derniers jours, montrent de façon évidente les réalités d’un monde du travail en souffrance, de salariés non reconnus dans leur qualification et leur savoir-faire, d’un manque de moyens humains et matériels

Ces réalités d’un monde du travail se heurtent à chaque fois à une autre réalité, celle de la logique financière et boursière. Malgré tout de nombreux salariés engrangent des victoires dans les mobilisations d’entreprises.

Quand le PDG de Carrefour annonce 2400 suppressions d’emplois, l’action du groupe en bourse s’envole et les actionnaires perçoivent 500 millions d’euros de dividendes. (voir image ci-dessous hors déclaration du CCN. ndlr)

Quand le Gouvernement refuse de satisfaire les revendications des personnels pénitentiaires ou dans la santé, le Président de la République reçoit royalement les patrons des plus grandes entreprises mondiales dont la plupart ne payent pas d’impôt dans notre pays.

Dans le même temps, les services publics ne peuvent plus répondre aux besoins immenses des citoyens ceci par manque de moyens. Le projet du gouvernement « Action Publique 2022 » affiche clairement une volonté de nouveaux abandons.

Un récent sondage montre un soutien massif, 87% des français interrogés, aux derniers mouvements sociaux dans l’administration pénitentiaire et dans les EHPAD. D’ailleurs, 64% de ces mêmes personnes considèrent que ces mobilisations pourraient se développer.

Face à ce mécontentement généralisé, la CGT propose d’agir autour de propositions concrètes pour améliorer le quotidien du monde du travail et la création de milliers d’emplois et un autre projet de société de progrès social.

– La réduction du temps de travail à 32 heures pour les salariés à temps plein et la fin des temps partiels imposés
– L’augmentation des salaires et des pensions, la reconnaissance des qualifications et l’égalité salariale et de carrière entre les femmes et les hommes.
– Des droits nouveaux et une véritable protection sociale pour tous.
– Des services publics partout et pour tous.

Plusieurs journées d’actions parfois dans l’unité sont déjà inscrites dans le paysage social de ces prochains jours et semaines. Le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, doit nous permettre de porter, notamment, la question de l’égalité salariale entre les femmes et les hommes. Le 15 mars avec les retraités dans l’unité. Le 22 mars, dans la Fonction publique à l’appel de 7 organisations syndicales. Elles doivent être l’occasion de faire converger public/privé, de rassembler tous les salariés, les retraités, les jeunes et privés d’emploi.

Partir des réalités et des besoins individuels doit se conjuguer avec une démarche collective.

Sans globaliser les problèmes, faire converger ces luttes, partir des exigences du salariat, faire connaitre les propositions CGT est une nécessité dans la période.

La CGT propose de construire ensemble une journée d’action interprofessionnelle dans les prochaines semaines un tous ensemble où chacune et chacun pourrait inscrire ses propres revendications et s’inscrire dans un processus pour gagner. Dans ce sens, ses militants et syndiqués iront à votre rencontre pour construire cette initiative et les formes qu’elle pourrait prendre, vous ouvrir les portes de la CGT et vous inviter à y adhérer.

Un autre avenir, porteur de progrès social, est possible si nous prenons nos affaires en mains.

Montreuil, le 7 février 2018

 

 

Égalité professionnelle, une demi journée d’étude à l’UD-CGT de l’Aube

06 février 2018 | Ecrit par Patrice MARCHAND

L’UD CGT AUBE organise en collaboration avec l’association FETE une demi journée d’étude sur l’égalité professionnelle dans l’entreprise et vous donne rendez-vous:

le jeudi 15 février 2018 à 9 heures 45 à la CGT, 2A bd du 1er RAM à Troyes.

Au programme deux temps :

1 – Focus sur la législation :

  • Obligations légales :Dispositions législatives
  • Les données chiffrées par sexe : BDU/ BDES contenu et exemples de tableaux
  • L’accord : les étapes à respecter pour signer un bon accord
  • Temps d’échanges : Questions et conseils

Lors de cette réunion, les personnes qui le souhaitent peuvent venir avec leurs documents : projet d’accord, accord en cours, plan unilatéral d’action, données chiffrées par sexe… FETE  les commentera.

2 – Focus sur notre action CGT :

Nous présenterons des outils CGT pour permettre de gagner des mesures pour l’égalité femmes/hommes » dans les entreprises.

Ce message est à destination des syndicats, sections ou bases du privé ayant des délégués syndicaux et camarades négociant sur les questions d’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans les établissements de plus de 50 salarié.e.s. Merci aux Unions Locales, aux syndicats de transmettre aux camarades concernés.

Inscription par retour de mail ou par tel au 03 25 73 84 27

Sylvie Gateau

Suicide d’un camarade ex-Goodyear : assez de vies broyées

03 février 2018 | Ecrit par Patrice MARCHAND

Victime de la précarité

Suicide d’un camarade ex-Goodyear : assez de vies broyées

Nous avons appris avec beaucoup de tristesse le suicide de Jean Guy, un camarade ex-Goodyear, qui se trouvait en situation de grande précarité financière. Toutes nos pensées vont à ses proches. Les suicides se multiplient à cause de la violence de la précarité et du chômage, Goodyear est le premier responsable. Une vie de plus broyée, nous relayons le message de Mickaël Wamen.

IL FAUT QUE CELA CESSE BORDEL !!!!

Encore un de nos camarades qui a mis fin à ces jours, cela devient insupportable….

Les camarades tombent dans la merde financière totale, Avec la fin du chômage et l’arrivée vers rien ou presque, RSA, ASS …

Goodyear doit réagir, cela n’est plus possible que les suicides se multiplient ….

Jean Guy a mis fin à ces jours hier, d’après les premières infos, il était en très grande précarité financière….

Qui parle de cette putain de violence, personne ne s’occupe de la situation de mes anciens collègues à part une poignée d’entre nous qui essaient de trouver des solutions mais de Moins en Moins de solutions…

Jamais sur les pneus il ne sera indiqué le nombre de morts liés à cette délocalisation financière…..

Les actionnaires continuent à jouer avec les gens comme Avec des pions, le principal étant le profit maximum ….

Le personnel des Ehpad, dont une centaine à Troyes,

30 janvier 2018 | Ecrit par Patrice MARCHAND

Membres du personnel, directeurs d’établissements, syndicats (CFDT, CGT, UNSA, CFTC), parents, retraités… Ils étaient une centaine rassemblée ce mardi après-midi devant la maison des syndicats à Troyes pour interpeller le gouvernement sur la situation actuelle des Ehpad (Établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), dans le cadre d’un appel national. Dans l’Aube, FO ne s’est pas jointe à l’intersyndicale mais à tout de même organisé des rassemblements dans divers établissements. Un cortège a été improvisé jusqu’au conseil départemental.

 

Une délégation syndicale a demandé à être reçue par le conseil départemental et la préfecture.

La cause avait déjà rassemblé une soixantaine de personnes à Brienne-le-Château aujourd’hui en fin de matinée.

À Ervy-le-Châtel

Près des trois-quarts des salariés étaient en grève.

À Arcis-sur-Aube

Si le personnel soignant de la maison de retraite Pierre-d’Arcis apporte tout son soutien au mouvement national, seul le directeur est en grève ce mardi.

À Aix-Villemaur-Pâlis

Tout le personnel de l’Ehpad, puisque celui qui n’était pas de service est venu, a participé à la journée de grève nationale. Les pensionnaires n’ont pas souffert car le personnel de service s’est contenté de porter des badges, ne pouvant laisser les personnes âgées à « l’abandon ».

Une partie du personnel a manifesté devant le portail et a distribué des tracts aux passants qui tous ont soutenu le mouvement.

À Méry-sur-Seine

Une quinzaine d’agents sur une cinquantaine de salariés au total étaient mobilisés à Méry-sur-Seine.

 

voir aussi : https://www.facebook.com/sylvie.berthoux/videos/1286342204800022/

La mobilisation pour les Ehpad du 30 janvier fait le plein !!

29 janvier 2018 | Ecrit par Patrice MARCHAND

La mobilisation pour les Ehpad du 30 janvier fait le plein !!

vendredi 26 janvier 2018

La ministre Agnès Buzyn a annoncé jeudi qu’ »en plus des 100 millions inscrits au budget 2018 de la Sécurité sociale », « 50 millions d’euros vont être donnés aux Agences régionales de santé pour qu’elles puissent accompagner au cas par cas, en fonction des difficultés, les Ehpad qui souffrent aujourd’hui d’un manque de moyens ». D’autres mesures doivent être annoncées aujourd’hui également. Il n’empêche, devant le constat partagé par tous d’un système à bout de souffle, le mouvement unitaire et national du 30 janvier se prépare.

Marie-Claudine Ferrara, responsable CGT du syndicat au CHU de Clermont-Ferrand, elle aussi avec ses collègues se prépare. Un CHU qui compte un Ehpad, un Ehpad en difficulté parmi tant d’autres. Une salariée à bout comme les autres, comme les autres elle essaiera de ne pas pleurer en témoignant de la situation de souffrance quotidienne.

Les retraités soutiennent eux aussi les personnels des EHPAD. Dans leur communiqué unitaire du 22/01, ils dénoncent les aberrations du système. « Alors que la loi mettant en place le « plan de solidarité grand âge » promettait un ratio de 1 agent par résident, la moyenne est de 0,6 pour 1, voire 0,3 dans certains cas. Alors que tout le monde, y compris à travers la « mission-flash » de Mme Iborra pour l’Assemblée nationale, reconnait les besoins criants du secteur des EHPAD, le gouvernement met en place la « convergence des tarifs dépendance et soins », (…) prendre un peu aux établissements soi-disant bien dotés pour donner peu aux établissements en déshérence. Et rien sur la nécessité d’avoir plus d’EHPAD publics !