Pour les retraités : CSG, blocage des pensions : ça suffit !

30 mai 2018 | Ecrit par Patrice MARCHAND

CSG, blocage des pensions : ça suffit !

Manifestez le jeudi 14 juin 2018,

signez la pétition CSG !

Depuis son installation à la présidence de la République, M. Macron méprise les retraités, les caricature comme des « riches » et des « nantis ». Il a gelé les pensions en 2018 et a augmenté la CSG de 25 %, ce qui diminue de plusieurs centaines d’euros par an le pouvoir d’achat d’un grand nombre de retraités depuis le 1er janvier 2018.

A l’appel de nos neuf organisations de retraités, de plus en plus de personnes en retraite expriment leur colère en manifestant : 80 000 le 28 septembre, puis 200 000 le 15 mars dans plus de 160 villes. Cette colère vient de loin, de l’accumulation d’attaques menées par les gouvernements depuis le printemps 2014 : gel des pensions, création ou augmentation de taxes, suppression de dispositions fiscales spécifiques, etc.

   Pour télécharger le tract :
CSG, blocage des pensions : ça suffit !

USR ACTUALITÉ mai 2018

30 mai 2018 | Ecrit par Patrice MARCHAND

USR ACTUALITÉ mai 2018

Édité par l’Union Syndicale des Retraités CGT de l’AUBE

lire ce document N° 97 mai 2018

Pour les autres n° voir aussi la page « Publication » et l’onglet « Aube retraite »

Les bonnetières : «C’était la liberté!»

29 mai 2018 | Ecrit par Patrice MARCHAND

Chantal Gervais, déléguée CGT chez Devanlay en Mai 68, se souvient des deux semaines de blocage de l’usine.

Chantal Gervais, salariée de Devanlay et déléguée CGT âgée de 24 ans en Mai 68, a occupé son usine de la rue Courtalon pendant deux semaines.

Lorsque le vent de révolte souffle sur les usines, Chantal Gervais a 24 ans. La déléguée CGT travaille comme petite main pour le groupe Devanlay-Recoing dans la capitale de la bonneterie. « Pour moi, Mai 68, c’est avant tout un souvenir de liberté. C’était vraiment la liberté ! » assure la retraitée, aujourd’hui âgée de 74 ans.

« On rigolait bien, mais on vivait des injustices »

L’essor économique des Trente Glorieuses rime, dans les ateliers, avec la précarité et la pénibilité. Les bonnetières, à l’époque, sont rémunérées à la tâche.

Malgré des semaines très chargées, Chantal Gervais assure un deuxième emploi, pendant un temps, comme placeuse au cinéma.

Les jeunes subissent un abattement sur salaire. « On rigolait bien, mais on vivait des injustices. On voulait que ça change. » Après une année 1967 marquée par des conflits sociaux, les ouvriers se mettent massivement en grève à l’appel des organisations syndicales et des étudiants en Mai 68.

« On a décidé d’occuper l’usine »

La France compte sept millions de grévistes à la fin du mois. Les femmes, qui ne figurent pas sur la liste des leaders du mouvement, sont pourtant très actives sur le terrain. À Troyes, elles retirent la blouse et disent stop. « On a fait un barrage avec toutes les filles, devant nos ateliers de la rue Courtalon, là où se trouve maintenant le lycée Jeanne-Mance, se souvient la syndicaliste, qui ne parvient pas à se rappeler précisément les dates. Ça fait tout de même cinquante ans… On a décidé d’occuper l’usine. Ça a duré deux semaines. » « Nous laissions passer les cadres, mais ils n’avaient pas la clé. Ils devaient sonner pour entrer. L’atelier était à nous », raconte Chantal Gervais.

Tandis que, pour les détracteurs du mouvement, Mai 68 a fait le lit de l’individualisme et du laxisme, les grévistes se souviennent d’une solidarité forte et d’un respect de leurs lieux de travail. « On en a bien pris soin de notre usine. On a recouvert les outils de travail. »

Dans L’Est éclair du 21 mai, le journaliste écrit : « Partout où nous nous sommes rendus, des équipes assuraient l’entretien du matériel, et parfois même, dans les teintureries, s’efforcent de préserver les bains et de terminer le travail en cours. »

Chantal Gervais a vécu cette période comme un moment d’échanges très fort : « On est restées là jour et nuit, se relayant pour participer aux manifestations ou aux assemblées à la Bourse du Travail, rentrant chez nous à tour de rôle pour dormir un peu ou faire sa toilette. »

« Ce jour-là, j’ai pleuré »

« Le boulanger nous amenait des croissants le matin, des gens nous donnaient de l’argent. On jouait aux cartes, on discutait, se remémore Chantal Gervais. On a appris à se connaître vraiment. Après ça, on ne voyait plus les collègues de la même façon…  » Les occupantes sont pendues au transistor. En attente de nouvelles de la capitale. Les négociations sont organisées au niveau national, entre l’Union des industries textiles et les syndicats de salariés.

Quand un accord est trouvé, le 30 mai, c’est l’heure de rendre les clés. « Ce jour-là, j’ai pleuré. On a tout rendu en bon état. On a repris le travail. Jamais on n’a échangé de remarques désobligeantes avec ceux et celles qui n’avaient pas voulu la grève. »

Pour Chantal Gervais, Mai 68 est une victoire. Sur les salaires, la reconnaissance des sections syndicales, la fin des abattements sur les salaires des jeunes. C’est aussi un pas de géant pour les femmes. «  Je ne suis pas féministe. Mais je me suis battue pour l’égalité des droits. »

Sur ce plan, comme sur les autres, le combat n’est jamais fini pour la syndicaliste, qui a connu 25 plans sociaux, et a participé aux « grandes luttes sociales  » comme en 1995. « Aujourd’hui, le gouvernement détricote le code du travail et nous enlève les acquis sociaux obtenus dans le passé. Il ne faut pas baisser la garde. »

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Samedi 26 mai, Marée populaire

24 mai 2018 | Ecrit par Patrice MARCHAND

Départ à 10h.30
Place de l’hôtel de ville

Près de 700 manifestants à Troyes pour défendre la fonction publique

23 mai 2018 | Ecrit par Patrice MARCHAND

Près de 700 manifestants à Troyes pour défendre la fonction publique.

http://www.lest-eclair.fr.

«  Cela fait longtemps qu’on n’avait pas eu d’intersyndicale unitaire  », lâche David Morin. À force de stigmatiser les fonctionnaires, Macron a réussi le tour de force de faire l’unanimité contre lui » ajoute le leader de la CGT auboise au milieu d’une petite marée humaine.

Six cent cinquante personnes (source police) étaient rassemblées place de la Libération à Troyes à l’appel de tous les syndicats de la fonction publique : CFDT, CGT, CFTC, FO, Unsa, CFE-CGC, Solidaires et FSU. L’intersyndicale entendait dénoncer une réforme qui prévoit la suppression de 120 000 postes sur le quinquennat (50 000 dans la fonction publique d’État et 70 000 au sein des collectivités territoriales), la remise en cause de leur statut, le recours accru aux contractuels, le recul du pouvoir d’achat…

La fin des services publics de proximité

Dans un concert de klaxons, tambours et slogans, et toutes banderoles déployées, le cortège des manifestants a ensuite battu le pavé troyen en passant par les quais, le boulevard Gambetta, les rues de la République et Poincaré, les boulevards du 14-Juillet et du 1er-RAM. La manifestation s’est terminée devant la Maison des syndicats.

http://www.lest-eclair.fr/69379/article/2018-05-22/pres-de-700-manifestants-troyes-pour-defendre-la-fonction-publique.

Voir aussi la vidéo sur Canal32

http://www.canal32.fr/index.php?static4/actualites/1/17221