Décès de notre camarade et ami Michel BRUN,

09 juillet 2018 | Ecrit par Patrice MARCHAND

C’est une fort triste nouvelle, nous avons appris le décès cette nuit de notre camarade et ami Michel BRUN.

Michel, en retraite depuis 2005 venait d’avoir 70 ans. Conducteur sur la ligne 8 en attachement à Juilliotes, il fut membre de la direction syndicale de la CGT FERRE et élu CGT au Comité d’Entreprise dans les mandats 83-84, 85-86, et 87-88. Il occupa les fonctions de Trésorier adjoint, Président de la commission Info communication et responsable des correspondants du Comité d’Entreprise.

De graves soucis de santé l’éloignent de son métier de conducteur, il devient inapte et décide de passer le concours d’employé qualifié de bureau qu’il réussit avec succès. Il rejoint le syndicat maitrise qui lui confie de nouvelles responsabilités, il  sera au secrétariat permanent. Michel est une personnalité qui  force le respect. Une force de conviction intacte malgré les difficultés de la vie avec sa santé.

Son parcours, son vécu, sa situation personnelle l’amènent et le portent à traiter les questions de l’inaptitude, la défense des qualifications et la protection sociale. Ces sujets brulants étaient au cœur de son engagement. A  GIS il sera délégué du personnel, secrétaire du CDEP et lors des séances de celui-ci, il avait fort à faire et son affrontement avec Madame Théophile était épique. Ce n’était pas quelqu’un que l’on faisait taire, même s’il pouvait être long. Nous savons aussi que Madame Théophile (DRH de la RATP) a eu toujours du mal à savoir où il était. Non pas qu’il avait quelque chose à cacher, mais il estimait que c’est à ses camarades qu’il avait des comptes à rendre.

 

En retraite, il poursuit son action syndicale à l’USR RATP, et dans l’Aube où il part s’installer. Il sera membre de la CE de l’UD et de l’USR de l’Aube, animateur de notre section syndicale RATP de l’Aube. La maladie l’éloignera peu à peu des responsabilités. Dès qu’il se sentait en forme il ne manquait pas de venir saluer ses camarades aux départs des manifestations à Troyes.

 

Nous pensons à sa famille, ses parents Paulette et Jean BRUN, son épouse Geneviève, ses filles, ses petits-enfants et toute sa famille dont son frère notre camarade Jean Claude Brun. Nous leur présentons à toutes et tous nos plus sincères condoléances. Michel ayant donné son corps à la science, il n’y aura, selon ses volontés, ni obsèques ni cérémonie.

 

Les messages sont à envoyer au syndicat qui les transmettra à la famille.

Merci de ne pas téléphoner à la famille.

Attaque frontale contre la Sécurité Sociale :

05 juillet 2018 | Ecrit par Patrice MARCHAND
mise à jour 5 juillet 17h 00

Sécurité Sociale. LREM renonce à supprimer la référence à la Sécu dans la Constitution

Le Premier ministre et le chef de file des députés LREM, Richard Ferrand, ont indiqué jeudi que la référence à la « Sécurité sociale » ne serait finalement pas supprimée d’un des articles de la Constitution, face à l’émoi provoqué, et aux dizaines de milliers de signatures recueillies par les pétitions. Restons attentif et ne baissons pas les bras.

Attaque frontale contre la Sécurité Sociale : le gouvernement sort de l’ombre !

Une modification de grande portée qui risque de changer la nature même de la Sécurité sociale C’est en pleine nuit et en catimini qu’un amendement d’un député LREM a été adopté pour remplacer le terme « Sécurité sociale » par « Protection Sociale » dans plusieurs articles de la Constitution.

Loin d’être un amendement de forme, cette modification portera gravement atteinte à la nature même de la Sécurité Sociale. Cela prépare à la remise en cause du financement de la maladie, mais aussi du chômage et s’inscrit dans le projet de réforme des retraites envisagé pour 2019 par le Président de la République et son gouvernement.

La Sécurité Sociale impose la notion de redistribution. Pas la protection sociale !

  Pour lire la suite et faire circuler, c’est ici  Télécharger ce tract.

Hold-up annoncé sur un pognon de dingue

05 juillet 2018 | Ecrit par Patrice MARCHAND

Hold-up annoncé sur un pognon de dingue

L’information est semble-t-il passée complètement sous les radars la semaine dernière. La dépêche de l’AFP annonçant que « l’État pourrait récupérer jusqu’à 24 milliards EUR d’excédents de la Sécu en 2022 » n’a été republiée que sur un site et sans aucun commentaire ni aucune mise en perspective.

mainsargent

Pourtant, il y aurait beaucoup à dire car voici qu’après nous avoir asséné durant des années le fameux « trou de la Sécu » pour justifier toutes les mesures de déremboursements, les reculs de la protection sociale et notamment la branche retraite on nous annonce désormais, selon une autre dépêche de l’AFP du 5 juin dernier, une « Sécu « quasiment à l’équilibre » avant les grandes réformes ». « Presque sortie du rouge et à moitié dans le vert, la Sécu reprend des couleurs. Après un déficit de 5,1 milliards d’euros en 2017, son solde sera « en nette amélioration » à moins de 300 millions en 2018, selon le dernier rapport de la Commission des Comptes de la Sécurité sociale ».

Au lendemain de cette annonce, une autre dépêche venait doucher les éventuelles espoirs ou revendications d’une amélioration de la couverture sociale grâce à ce retour à « bonne fortune » : l’AFP titrait alors : « le gouvernement a nié mercredi l’existence d’une « cagnotte » liée à la forte réduction du déficit de la Sécurité sociale, qui devrait dégager des excédents à partir de 2019, excluant de « redistribuer » l’argent économisé sur le champ de la « Sécu » ».

Chemin faisant, nous en arrivons à cette dernière dépêche du 27 juin lorsque sort le rapport de la Cour des Comptes qui annonce que « les excédents dégagés par les administrations de Sécurité Sociale seront « plafonnés » à partir de 2019, le surplus devant servir à réduire le déficit de l’État pour un montant qui pourrait atteindre 24 milliards d’euros en 2022, selon la Cour des Comptes ».

Tiens donc ? On nous annonce ainsi un véritable hold-up sur nos cotisations à la Sécurité Sociale. On nous estime même le montant du préjudice… Et puis fermez le ban… Rappelons au passage que ce forfait à venir a été inscrit dans la loi de programmation des finances publiques (LPFP), adoptée en décembre avec le budget 2018 qui a prévu que ces excédents servent « à la réduction du déficit de l’État ». En clair, Macron va faire payer les milliards de cadeaux aux plus riches, les primes aux premiers de cordée, l’abandon de l’ISF en piquant l’argent de la protection sociale.

C’est un « pognon de dingue » sur lequel va faire main basse le gouvernement. Le pire de ce hold-up auquel il fallait s’attendre depuis que Bercy et Matignon ont la haute main sur la Sécu, est que le retour à l’équilibre s’explique par l’augmentation globale de la masse salariale (qui accroît automatiquement les rentrées de cotisations sociales). Mais aussi et peut-être surtout par les économies drastiques au détriment de l’accès aux soins et de leur qualité. « Peut-on se satisfaire d’un résultat comptable alors que l’actualité fait état de dysfonctionnements majeurs liés au manque de moyens ? «  a interrogé la CGT lors de la publication des comptes de la Sécu début juin.

Qu’on se réjouisse de ces excédents mais que l’on s’offusque des déficits des hôpitaux publics a quelque chose d’indécent. Que l’on renonce à satisfaire des besoins de protection sociale nouveaux ou non couverts, pour ristourner cet argent aux entreprises et aux plus fortunés relève d’une spoliation. Et l’on voit bien de quel ruissellement on nous rebat les oreilles.

  • 2 JUIL. 2018

PAR 

BLOG : LE BLOG DE L’UGICT-CGT

 Par FD, journaliste engagé et militant Ugict-CGT

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Faible participation à Troyes à la manifestation contre le gouvernement

29 juin 2018 | Ecrit par Patrice MARCHAND

Les salariés du privé et du public, les privés d’emploi, les jeunes et les retraités étaient appelés à manifester ce jeudi dans toute la France et notamment à Troyes à partir de 13h30 à l’appel de FO et de la CGT.

Le cortège a réuni environ 120 personnes au départ de la Bourse du travail, avant de se rendre devant la gare, en témoignage de solidarité avec les cheminots grévistes. Bien moins que lors des précédents rassemblements.

Il s’agissait pour les représentants aubois des syndicats FO et CGT de « répondre à la politique d’agression sociale du gouvernement actuel ». D’autres manifestations pourraient être organisée en septembre.

Texte de la prise de parole

voir aussi https://www.facebook.com/UD-CGT-AUBE

C’est le moment que nous vivons !

20 juin 2018 | Ecrit par Patrice MARCHAND

L’idéologie se dévoile lorsque l’inégalitaire parait solidement établi, ses utilisateurs ne semblent plus contraints à la ruse.

C’est le moment que nous vivons. C’est le moment Macron !

Ce monde se montre aujourd’hui dans toute son arrogance.

(Anthropologie politique, Georges Balandier,)

 

Les organisations syndicales auboises CGT, FO appellent les salarié·es du privé comme du public, les privé.es d’emplois, les jeunes et les retraité·es à la grève et à la manifestation

le jeudi 28 juin

place Jean Jaurès à 13h30

pour télécharger le trac intersyndical