Agir pour l’augmentation des salaires, quelle stratégie CGT?

13 septembre 2018 | Ecrit par Patrice MARCHAND

Le constat : une individualisation des salaires qui affaiblit le rôle et la place des accords collectifs

La CGT n’est pas encore en possession du bilan des négociations collectives de 2017 établi par la Direction Générale du Travail ; mais le premier paragraphe de celui de 2016 était déjà éloquent : « avec plus de mille accords, l’année 2016 enregistre une baisse du nombre d’accords et avenants conclus aux niveaux interprofessionnel et de branche (-8%). L’activité conventionnelle au niveau de l’entreprise est, elle, à la hausse de 11% en raison principalement de la hausse du nombre d’accords d’épargne salariale résultant de la mise en œuvre des dispositions de la loi du 6 août 2015. »

Les retours des fédérations CGT, pour 2017 et début 2018, confirment une amplification de cette tendance.

Les embauches ne sont pas en rapport avec la qualification, l’expérience ou le diplôme, mais selon le poste de travail. En s’appuyant sur cette situation, le paiement au poste de travail, et non à la qualification, se généralise, auquel se rajoute une individualisation des salaires.

Ainsi, la loi sur la formation professionnelle acte la prise en compte des compétences en lieu et place des qualifications. L’inversion de la hiérarchie des normes actée par la loi El Khomri, et les ordonnances vont accentuer la tendance à négocier essentiellement dans l’entreprise.

De même, le projet de loi Pacte, qui va favoriser l’épargne salariale et l’épargne retraite, grâce à des cadeaux fiscaux, prolongera cette tendance tout en favorisant les retraites par capitalisation au détriment de la répartition. Ce sont les mêmes recettes que veut appliquer le gouvernement dans les fonctions publiques (gel du point d’indice pour 2019 et revalorisation de jours épargnés).

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L’intensification de la pauvreté

13 septembre 2018 | Ecrit par Patrice MARCHAND

Baromètre Ipsos-SPF 2018 : l’intensification de la pauvreté .

Les Français sont désormais 39% (+2 points par rapport à 2017) à avoir connu une situation de pauvreté. « Depuis trente ans, cette précarité ne cesse de s’accroître. Ce chiffre de 39 % est colossal ! C’est pourquoi, nous devons tous nous sentir concernés pour soutenir l’association et aider ainsi les plus modestes », affirme avec conviction Thierry Marx, chef de cuisine et parrain de la campagne Pauvreté-Précarité.

Les personnes pauvres, de plus en plus pauvres  

Indicateur-phare du baromètre Ipsos-SPF, la proportion de personnes avouant leur crainte de la pauvreté est toujours très forte. Plus d’un Français sur deux a connu la pauvreté ou a craint d’y être confronté, à un moment de sa vie. En 2007, avant le début de la dernière crise, moins d’un Français sur deux faisait part d’une telle angoisse. Ils disent à 81% redouter l’avenir pour leurs descendants.

Restriction dans l’alimentation

Un Français sur cinq (21%) a du mal à se nourrir : un chiffre qui grimpe à une personne sur deux chez les plus pauvres. Autre point alarmant : 19% des parents déclarent éprouver des difficultés pour payer la cantine scolaire. La majorité des ménages les plus modestes confesse ne pas pouvoir faire face à cette dépense.

L’indispensable aide alimentaire européenne 

Face à l’intensification de la pauvreté en Europe, les Français estiment impératif à 92% de conserver l’aide alimentaire fournie par l’Union européenne et 84% sont convaincus qu’elle permet de repérer d’autres problèmes vécus par les personnes et d’apporter une solidarité plus globale. Ils sont 3 sur 4 à considérer que l’Union européenne n’agit pas assez contre la pauvreté.

Un seuil de pauvreté subjectif en hausse 

Près de 9 millions de Français vivent sous le seuil officiel de pauvreté, fixé à
1 015 euros (Insee, publication de 2017). Ils seraient plus nombreux si l’on retenait le seuil de 1 118 euros avancés par les Français dans ce baromètre.

Source https://www.secourspopulaire.fr/?o=JCI091

 

A toutes et tous les syndiqués de la CGT

11 septembre 2018 | Ecrit par Patrice MARCHAND

A toutes et tous les syndiqués de la CGT

Chère et Cher Camarade,

Le prochain congrès de la Confédération Générale du Travail se tiendra du 13 au 17 mai 2019 à Dijon. Notre 52e congrès doit être l’occasion de faire un bilan du mandat qui s’achève mais aussi et surtout de franchir les caps nécessaires pour être la CGT représentative du monde du travail aujourd’hui dans toute sa diversité.

Notre organisation doit se transformer, se renouveler, évoluer pour anticiper les mutations du travail qui s’opèrent et pour obtenir de réelles conquêtes sociales. Nous sommes porteurs de propositions innovantes et mo­dernes. Car pour nous, la modernité, ce n’est pas le moins-disant social ou l’opposition entre les travailleurs du monde.

1000 délégués, venus de toute la France et représentant tous les syndicats et tous les syndiqués de la CGT seront réunis durant une semaine à Dijon. […]

[…] Philippe MARTINEZ
Secrétaire général de la CGT

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NON à la retraite par points

06 septembre 2018 | Ecrit par Patrice MARCHAND

Fin 2017, le Président des riches (Macron) a nommé un « Haut-Commissaire à la Réforme des Retraites » : Monsieur Delevoye.

Celui-ci travaille sur un projet de loi pour 2019 qui supprimerait les régimes actuels de retraite et les remplacerait par un « Système universel par points ».

La retraite par POINTS, c’est la fin du montant de pension garanti.

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Hommage à la première femme député·e de France.

03 septembre 2018 | Ecrit par Patrice MARCHAND

Hommage à la première femme député·e de France.

Le vendredi 28/09, à 18h00, au centre aéré de la Béchère se tiendra un hommage à Martha Desrumeaux, la première femme à avoir été élue député·e en France, nous vous invitons donc à venir nombreux en cette journée d’hommage et de culture.
  pour en savoir plus : C’est ici