ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE RENTRÉE
Jeudi 30 août 2018
Centre Sportif de l’Aube, 5 rue Marie Curie à Troyes
Centre Sportif de l’Aube, 5 rue Marie Curie à Troyes
C’est le top départ vers une énième réforme des retraites avec en ligne de mire, la fusion Agirc-Arrco dès 2019 et ses conséquences pour les salariés et les cadres. Comparatif régime de retraite actuel et ce que prévoit la réforme notamment sur l’âge légal de 62 ans.
1.- Actuellement l’âge légal de la retraite est 62 ans pour tous les salariés nés à compter de 1955. Cependant, il est possible de partir avant 62 ans dans les cas suivants :
– vous avez commencé à travailler avant 20 ans et donc effectué une Longue carrière
– vous avez été reconnus Travailleurs handicapés
– vous avez effectué un travail pénible et capitalisé des points « pénibilité » que vous pouvez convertir en trimestres pour la “retraite pénibilité”
Attention, sauf cas de retraite pour carrière longue, pénibilité et handicap, partir à 62 ans ne donne pas forcément droit à une retraite à taux plein puisque celui-ci dépend du nombre de trimestres cotisés et validés à l’assurance vieillesse (lire par ailleurs).
Par contre, la retraite à taux plein est automatiquement attribuée à ceux qui partent à la retraite à 67 ans (et non plus 65 ans) ou atteignent cet âge quand bien même ils ne totalisent pas le nombre de trimestres requis.
Pourtant, il y aurait beaucoup à dire car voici qu’après nous avoir asséné durant des années le fameux « trou de la Sécu » pour justifier toutes les mesures de déremboursements, les reculs de la protection sociale et notamment la branche retraite on nous annonce désormais, selon une autre dépêche de l’AFP du 5 juin dernier, une « Sécu “quasiment à l’équilibre” avant les grandes réformes ». « Presque sortie du rouge et à moitié dans le vert, la Sécu reprend des couleurs. Après un déficit de 5,1 milliards d’euros en 2017, son solde sera “en nette amélioration” à moins de 300 millions en 2018, selon le dernier rapport de la Commission des Comptes de la Sécurité sociale ».
VIOLENCE POLICIÈRE
Déclaration de la fédération de la fonction publique : Affaire Benabella, prémices de la fonction publique selon Macron
Sur les réseaux sociaux et dans les médias, circulent des images sur lesquelles on peut voir le responsable de la sécurité du président de la République s’adonner à des violences, lors d’une manifestation le 1er mai. À en croire les services de l’État (dixit le directeur de cabinet du président), il était en « immersion » parmi les forces de l’ordre afin de voir « comment se gérait la sécurité d’une grande manifestation » !
Pourtant, ce que l’on constate sur les images n’a rien à voir avec la gestion de la sécurité mais plus avec un déferlement de violence gratuite envers les manifestants. Violences importantes et répétées ! Nous constatons aussi, sur ces images, que des personnes, hors police, peuvent se munir de casques de policier et intervenir avec violence pour frapper des militants en toute impunité.