Le Brésil s’abandonne au fascisme

30 octobre 2018 | Ecrit par Patrice MARCHAND

COMMUNIQUÉ de PRESSE du BUREAU CONFÉDÉRAL DE LA CGT

LE BRÉSIL S’ABANDONNE AU FASCISME

Bolsonaro devient président, des temps difficiles s’annoncent pour les travailleurs.

Le candidat d’extrême droite Jair Bolsonaro a été élu dimanche président du Brésil, avec 55,3% des voix.
Près de 150 millions de Brésilien-ne-s étaient appelés aux urnes à l’issue d’une campagne qui s’est déroulée dans un environnement des plus délétères, méconnu depuis la fin de la dictature des militaires.

Un tel résultat de scrutin, dans le pays le plus important de ce continent et dont les relations commerciales, culturelles et diplomatiques au plan international sont de premier ordre, aura des conséquences importantes en terme géopolitique, tant au niveau continental qu’international.

Ce scrutin au Brésil fait grossir la liste des pays où droite radicale et extrême droite profitent d’une forme de rejet des institutions et des politiques traditionnels, cela se multiplie dans le monde : États-Unis, Brésil, Italie, France, Hongrie, Suède, Allemagne, Autriche…
Dans un pays taraudé par des phénomènes de violences dramatiques, des difficultés économiques catastrophiques, une corruption récurrente et une crise de confiance dans la classe politique, le candidat d’extrême droite est parvenu, avec des discours conjuguant populisme, démagogie et xénophobie, à apparaître comme l’homme providentiel dont le Brésil aurait besoin.

Défenseur de la « famille traditionnelle » et d’une société patriarcale, il a reçu le soutien crucial des puissantes églises évangéliques, tout comme son projet de politique économique ultra-libéral a reçu le soutien des forces patronales et du monde de la finance.
Le bond des marchés financiers lors de ce scrutin démontre, s’il en est besoin, que le monde des affaires se satisfait d’un tel Président. Il promet de privatiser à grande échelle, de réduire les dépenses publiques, de transformer le système de retraite, d’assouplir le « marché » du travail… rien de bon pour le monde du travail !
L’état de corruption qui mine le pays et le manque de perspectives économiques anéanties par les politiques récentes ont joué aussi un rôle majeur dans ce résultat.
Les Brésilien-ne-s ont donc été sensibles au discours démagogique, de moralisation de la vie politique et ultra sécuritaire de Bolsonaro.
Le niveau de la corruption politique et les récentes condamnations d’anciens présidents, relevant souvent de conspirations, font que l’on peut parler aussi de désintégration de l’État.
Son agenda est clairement libéral, ses positions radicales, ses prises de positions en faveur de la libéralisation des armes semblent avoir trouvé un écho dans une société conservatrice et profondément inégalitaire. L’ordre fort a séduit également un public modeste épuisé par la précarité et la violence récurrente qu’il subit.
Néanmoins, les classes urbaines aisées demeurent le socle de son électorat, sous influence des évangélistes, des forces de l’argent, qui plébiscitent un projet économique ultralibéral.
Certains affirment que : « Cette élection est un cirque au milieu du carnaval tragique qui se joue en Amérique latine avec le retour en force des gouvernements réactionnaires. » Une politique dont rêvait la droite brésilienne pour briser les acquis sociaux, avec en complément et non des moindres, une attaque en règle contre la démocratie.
Bolsonaro est un grand adepte de discours haineux à l’égard des militants de gauche, des syndicalistes, des noirs, des homosexuels, des femmes… Autant de repères idéologiques du fascisme qui font craindre des moments difficiles pour tous les progressistes de ce pays.

La CGT exprime toute sa solidarité aux travailleurs-euses, aux syndicalistes et aux forces de progrès du Brésil et à tous ceux, porteurs d’une société fraternelle, plus juste et émancipatrice. Ils vont devoir résister et combattre dans ce contexte politique et social particulièrement inquiétant.

Montreuil, le 29 octobre 2018

« Comité d’accueil ‘ de Mme Buzin à l’hôpital de Troyes.

19 octobre 2018 | Ecrit par Patrice MARCHAND

« Comité d’accueil  » de Mme Buzin à l’hôpital de Troyes. 60 camarades présents ! Ambiance festive et revendicative à l’appel de la seule CGT !… Les autres organisations ayant refusé de nous rejoindre pour revendiquer une autre politique de santé ! On lâche rien!!

Vu dans la presse Canal32 à 2’24 » du journal c’est ici Canal32

Vu dans la presse L’Est Eclair ? ???? pas vu, peut-être occupé à écrire de stupides tricasseries ? sans doute ?

Visite ministérielle Agnès Buzyn attendue à Troyes.

18 octobre 2018 | Ecrit par Patrice MARCHAND

L’hôpital des Hauts-Clos est devenue « Hôpital Simone Veil », lors de la  cérémonie organisée le vendredi 28 septembre 2018 au Centre Hospitalier de Troyes, en présence de François BAROIN, Président du Conseil de Surveillance et de Christophe LANNELONGUE, Directeur Général de l’Agence Régionale de Santé Grand Est.

Une 50 de Cgétiste ont accueillis cette inauguration.
A nouveau, la CGT peut s’exprimer auprès d’une ministre.

« Visite ministérielle Agnès Buzyn attendue à Troyes;

Selon nos informations (presse du 11octobre), la ministre de la Santé et des Solidarités, Agnès Buzyn devrait effectuer un déplacement officiel à Troyes, vendredi 19 octobre. À cette occasion, elle devrait se rendre à la Mère et l’Enfant de l’hôpital nouvellement dénommé Simone-Veil ainsi que dans un bar associatif troyen. »

A cette occasion l’Union Départementale CGT l’Aube, l’Union Syndicale Départementale CGT de la Santé et de l’Action Sociale de l’Aube, le  Syndicat CGT  de l’hôpital et l’Ul de Troyes appellent tous les syndiqués, tous les personnels, les usagers et assurés sociaux a un rassemblement devant l’entrée de la Mère et l’Enfant de l’hôpital (avenue des lombards) à partir de 9h00, le 19 octobre 2018. Nos camarades seront reçu à 9h45 par un conseiller.

Soyons nombreux, visibles, colorés CGT

Vous faites vos courses le dimanche ?

17 octobre 2018 | Ecrit par Patrice MARCHAND

Le système par points ça permet une chose…réécoutons François Fillon

12 octobre 2018 | Ecrit par Patrice MARCHAND

Alors que le gouvernement vient d’annoncer que le nouveau système de retraite fonctionnera par points, François Fillon, pendant la campagne présidentielle, explique à des chefs d’entreprises la raison pour laquelle il était favorable à la retraite par points : « Le système par points ça permet une chose qu’aucun homme politique n’avoue, ça permet de baisser chaque année la valeur des points et donc de diminuer le niveau des pensions. »

Çà a au moins le mérite d’être clair !