Emmanuel Macron a fait à ses amis du CAC 40…

12 décembre 2018 | Ecrit par Patrice MARCHAND

Exclusif : La NVO s’est procuré le discours qu’Emmanuel Macron a fait à ses amis du CAC 40

Après son allocution télévisée du lundi 10 décembre à 20 heures, le président de la République a écrit cette lettre retrouvée dans la poubelle jaune de l’Élysée. La NVO la révèle en exclusivité. Toute ressemblance avec la réalité (sociale) est-elle pure coïncidence ?

Chers premiers de cordée,

Rassurez-vous, ce soir, encore une fois, du moins je le crois en dépit des bruits que je perçois dans la rue, j’ai berné ces crétins de pauvres. D’abord, je leur ai dit d’arrêter la violence. Bon, d’accord, ma police et mes blindés ont provoqué quelques incidents ici ou là, il y a eu ici une main arrachée, là un œil en moins, là encore des petites racailles de banlieue qu’on a fait mettre à genoux. Pourtant, je n’avais même pas mandaté Benalla. Bon, je n’en ai pas parlé, j’ai juste dit que la violence, c’est contre la République. Pas mal, non ?

Ensuite, je leur ai promis cent euros. D’accord, cent balles, pour vous, ce n’est rien. Même pas un demi-repas au restau. Mais pour eux ? Vous imaginez le nombre de paquets de nouilles qu’ils pourront offrir à leurs enfants à Noël avec ça ?

Le plus fort, c’est que vous n’aurez rien à débourser. Ce sont leurs propres impôts qui vont le financer. Ah je les ai bien eus.
Et puis même pas de cotisations sociales à payer dessus. Vous avez entendu ? J’ai pas dit cotisation ni sécu, j’ai dit « charges », pour qu’ils comprennent bien que quand même, la sécu, c’est trop cher pour les patrons. Bon, il va d’ailleurs falloir très vite privatiser tout ça. J’y travaille.

En attendant, j’ai repris l’idée de Nicolas, travailler plus pour gagner un peu plus. Ils n’auront qu’à faire des heures supplémentaires.
Et puis, je n’ai pas parlé des chômeurs. En même temps, il est vrai qu’il ne vaut mieux pas insister sur les milliards d’économies que je veux faire sur leur dos pour payer votre CICE.

Ah, et j’ai aussi balancé une phrase sur l’immigration. C’est vrai qu’on n’en parle plus, mais ça ne fait jamais de mal de diviser les pauvres. Et puis si ça pouvait faire monter l’extrême droite, j’en profiterais peut-être électoralement.
Malin, hein ?
Bon, mais c’est quoi, enfin, ce bruit et ces cris que j’entends dans la rue ? »

À nos lecteurs Vous l’aurez compris à la lecture de cette missive, c’est une « fake news ». Mais, pour nous, ce faux n’est malheureusement pas aussi grossier que les réponses données par le prétendu virage social du président Macron.

Arnaque au plus haut niveau : des mauvaises réponses à la colère sociale

11 décembre 2018 | Ecrit par Patrice MARCHAND

SUITES AUX ANNONCES D’EMMANUEL MACRON

Arnaque au plus haut niveau : des mauvaises réponses à la colère sociale

 

Emmanuel Macron et son gouvernement n’ont toujours rien compris : le cap libéral et l’austérité sont maintenus. Dans une allocution enregistrée de 13 minutes, le président de la République s’est livré à un véritable exercice d’enfumage ! Une opération de communication alliant menaces, misérabilisme et mea culpa hypocrite, dès les premières minutes de son intervention…

Emmanuel Macron et son gouvernement n’ont toujours rien compris : le cap libéral et l’austérité sont maintenus.

Dans une allocution enregistrée de 13 minutes, le président de la République s’est livré à un véritable exercice d’enfumage !

Une opération de communication alliant menaces, misérabilisme et mea culpa hypocrite, dès les premières minutes de son intervention.

Multiplication de tours de passe-passe ; de vieilles recettes d’un vieux monde qui poursuit une politique d’austérité subie depuis 40 ans.

Le président tourne le dos aux revendications légitimes des salariés du privé et du public, des privés d’emplois, des jeunes et des retraités.

Rien pour le point d’indice des fonctionnaires, au contraire de graves menaces sur les services publics. Rien pour les jeunes qui subissent des violences et une répression inacceptables. L’inégalité d’accès aux études demeure la règle.

Rien sur les salaires et la reconnaissance des qualifications et de l’expérience professionnelle.

Rien sur la justice fiscale et rien sur l’ISF et le CICE.

Rien pour l’augmentation du Smic. Les 100 euros pour les travailleurs payés au smic, sans 1 euros pour l’employeur, ne sont qu’une anticipation de l’augmentation de la prime d’activité, déjà prévue dans le budget du gouvernement.

Rien pour la revalorisation des pensions limitée à 0,3% alors que l’inflation va dépasser les 2% en 2019.

Rien pour les privés d’emplois mais, au contraire, la poursuite de la remise en cause de leur indemnisation.

Rien à payer pour le patronat, une prime de fin d’année au bon vouloir du patronat et défiscalisée ; l’augmentation des salaires compensée par la CSG ; les heures supplémentaires désocialisées.

Cap gardé sur les réformes engagées de l’assurance chômage, les retraites et la réforme de l’État.

Les grands épargnés de ce discours sont les actionnaires, le patronat et les plus riches : aucune contribution ne leur est imposée.

Pour la CGT, les revendications auxquelles il faut répondre, pour « Un état d’urgence économique et social », sont :

l’augmentation immédiate du Smic, des salaires, des pensions, du point d’indice dans la fonction publique, plus de justice fiscale, le rétablissement de l’ISF, l’exigence des négociations sur les salaires dans les entreprises, des services publics qui répondent aux besoins, la relance de la politique industrielle.

Au final, un discours pour rien pour toutes celles et ceux qui ont du mal à vivre au quotidien.

La CGT appelle à poursuivre les mobilisations et à agir par des grèves dans les entreprises et des manifestations, le 14 décembre, à partir des revendications et avec les salariés.

Montreuil, le 10 décembre 2018

Grande journée d’action le 14 décembre

07 décembre 2018 | Ecrit par Patrice MARCHAND

Il faut agir pour une augmentation immédiate

des salaires, pensions et de la protection sociale !

Depuis des décennies, le niveau de vie des salarié·e·s, des privé·e·s d’emplois et retraité·e·s se dégrade. La préoccupation grandissante d’une majorité de la population est simplement de savoir comment boucler les fins de mois. L’écart se creuse de plus en plus entre la majorité de la population et les plus riches pour lesquels le gouvernement a des égards sans limites : suppression de l’ISF, baisse des cotisations sociales et crédits d’impôts (CICE, etc.). La baisse des financements publics, combinée aux privatisations des services publics, accroît la fracture sociale et les inégalités entre les territoires, en laissant de plus en plus de citoyens sans services publics de proximité.

Ce contexte politique qui « tire » toujours sur les plus précaires et les plus fragilisés au profit des plus riches amène une colère grandissante. L’absence de réponses concrètes et immédiates du gouvernement et du patronat, leur refus d’ouvrir de véritables négociations, génèrent une légitime colère dans la population.

Grande journée d’action le 14 décembre
Rassemblement et manifestation

devant le siège local de Medef
à 10h 30
Place Casimir Perrier à Troyes

  Pour télécharger le tract complet

 

SALAIRES : Déclaration de la confédération CGT.

04 décembre 2018 | Ecrit par Patrice MARCHAND

SALAIRES
Agir pour une augmentation immédiate des salaires, pensions et de la protection sociale !

Depuis des décennies, le niveau de vie des salarié-e-s, des privé-e-s d’emplois et retraité-e-s se dégrade.
La préoccupation grandissante d’une majorité de la population est simplement de savoir comment boucler les fins de mois.
L’écart se creuse de plus en plus entre la majorité de la population et les plus riches pour lesquels le gouvernement a des égards sans limites : suppression de l’ISF, baisse des cotisations sociales et crédits d’impôts (CICE, etc.).

La baisse des financements publics, combinée aux privatisations des services publics, accroît la fracture sociale et les inégalités entre les territoires, en laissant de plus en plus de citoyens sans services publics de proximité.

Ce contexte politique qui « tire » toujours sur les plus précaires et les plus fragilisés au profit des plus riches amène une colère grandissante.

L’absence de réponses concrètes et immédiates du gouvernement et du patronat, leur refus d’ouvrir de véritables négociations, génèrent une légitime colère dans la population.

La CGT partage cette colère et porte, encore dans les derniers mois, la nécessité de répondre aux urgences sociales.

La violence imposée par le grand patronat et les gouvernements successifs, à travers la précarisation et la paupérisation des salariés et des citoyens de notre pays, n’est ni physique, ni médiatique mais belle et bien présente au quotidien.
Tout l’enjeu pour notre organisation est que cette colère se transforme en un rapport de force conséquent qui permettra d’exiger et d’obtenir de réelles avancées sociales ; une société juste dans laquelle chacun-e a une place dans une vie digne.
En méprisant les organisations syndicales et en appelant à la disparition pure et simple des corps intermédiaires, le gouvernement méprise les salariés, les privés d’emplois, les retraités.

Des salariés luttent et gagnent sur leurs revendications dans les entreprises, les services publics chaque jour.

Le samedi 1er décembre, journée nationale de lutte contre la précarité et pour l’emploi à l’appel de la CGT et d’associations, a rassemblé plusieurs dizaines de milliers de manifestants sur l’ensemble du territoire dont 15 000 à Paris pour exiger l’ouverture immédiate sur la revalorisation du Smic et des minima de branches, l’arrêt du recours massif aux contrats précaires et une meilleure couverture par l’assurance chômage, en lieu et place des baisses programmées.

La CGT exige le retrait du plan d’économies sur les allocations chômage de 10% en 3 ans.

La CGT exige que la réunion de la Commission Nationale de la Négociation Collective du 14 décembre sur le Smic et les minimas de branches soit un véritable rendez-vous de négociations. La CGT adressera un courrier en ce sens au gouvernement qui doit annoncer une augmentation significative du Smic pour le porter à 1800 euros brut, la revalorisation des minima sociaux et des pensions tel que nous le revendiquons.

La CGT appelle à signer la pétition «  Nos besoins doivent être entendus, j’agis ! », pour les salaires, pensions, l’emploi, les retraites et la protection sociale

La CGT invite l’ensemble des salariés du privé et du public, des privés d’emplois, des retraités, des lycéens, des étudiants à se réunir en assemblées générales, à débattre de cahiers revendicatifs et décider collectivement des modalités d’actions pour préparer les différentes mobilisations nécessaires à l’élévation du rapport de force.

La CGT  appelle d’ores et déjà à une grande journée d’action le 14 décembre sur l’ensemble du territoire.

Montreuil, le 3 décembre 2018

1er décembre à Paris

02 décembre 2018 | Ecrit par Patrice MARCHAND

L’Aube dans la manifestation à Paris.

C’est très tôt ce matin que le car est parti avec une trentaine de militants de l’Union Départementale CGT de l’Aube pour rejoindre la manifestation à Paris. Le temps du casse-croute permet de nombreuse rencontres des plus chaleureuses, voir émouvante, comme ce couple de Grecque, qui ne manquera pas de nous encourager en mémoire de leur combat à eux, qui n’est pas terminé pour eux non plus.  Très belle manifestation rejointe par quelques centaines de gilets jaunes à Bastille. La lutte continue pour l’éradication du chômage et de la précarité. Très belle prise de parole de Tenesse pour le comité national des privés d’emploi !

Manifestation digne et responsable pratiquement passée inaperçue au profit des gilets-jaunes et des casseurs, c’est largement plus croustillant et vendeur…

Le temps gris et pluvieux n’aura pas entamé la bonne humeur de tous, bien au contraire.

Notre SG répondra au nombreuse sollicitation de la presse nationale, M6, France-Press, etc.

voir notre page Facebook   https://www.facebook.com/photo.