Emmanuel Macron a fait à ses amis du CAC 40…
Exclusif : La NVO s’est procuré le discours qu’Emmanuel Macron a fait à ses amis du CAC 40
Chers premiers de cordée,
Rassurez-vous, ce soir, encore une fois, du moins je le crois en dépit des bruits que je perçois dans la rue, j’ai berné ces crétins de pauvres. D’abord, je leur ai dit d’arrêter la violence. Bon, d’accord, ma police et mes blindés ont provoqué quelques incidents ici ou là, il y a eu ici une main arrachée, là un œil en moins, là encore des petites racailles de banlieue qu’on a fait mettre à genoux. Pourtant, je n’avais même pas mandaté Benalla. Bon, je n’en ai pas parlé, j’ai juste dit que la violence, c’est contre la République. Pas mal, non ?
Ensuite, je leur ai promis cent euros. D’accord, cent balles, pour vous, ce n’est rien. Même pas un demi-repas au restau. Mais pour eux ? Vous imaginez le nombre de paquets de nouilles qu’ils pourront offrir à leurs enfants à Noël avec ça ?
Arnaque au plus haut niveau : des mauvaises réponses à la colère sociale
SUITES AUX ANNONCES D’EMMANUEL MACRON
Arnaque au plus haut niveau : des mauvaises réponses à la colère sociale
Emmanuel Macron et son gouvernement n’ont toujours rien compris : le cap libéral et l’austérité sont maintenus. Dans une allocution enregistrée de 13 minutes, le président de la République s’est livré à un véritable exercice d’enfumage ! Une opération de communication alliant menaces, misérabilisme et mea culpa hypocrite, dès les premières minutes de son intervention…
Emmanuel Macron et son gouvernement n’ont toujours rien compris : le cap libéral et l’austérité sont maintenus.
Dans une allocution enregistrée de 13 minutes, le président de la République s’est livré à un véritable exercice d’enfumage !
Une opération de communication alliant menaces, misérabilisme et mea culpa hypocrite, dès les premières minutes de son intervention.
Multiplication de tours de passe-passe ; de vieilles recettes d’un vieux monde qui poursuit une politique d’austérité subie depuis 40 ans.
Le président tourne le dos aux revendications légitimes des salariés du privé et du public, des privés d’emplois, des jeunes et des retraités.
Rien pour le point d’indice des fonctionnaires, au contraire de graves menaces sur les services publics. Rien pour les jeunes qui subissent des violences et une répression inacceptables. L’inégalité d’accès aux études demeure la règle.
Rien sur les salaires et la reconnaissance des qualifications et de l’expérience professionnelle.
Rien sur la justice fiscale et rien sur l’ISF et le CICE.
Rien pour l’augmentation du Smic. Les 100 euros pour les travailleurs payés au smic, sans 1 euros pour l’employeur, ne sont qu’une anticipation de l’augmentation de la prime d’activité, déjà prévue dans le budget du gouvernement.
Rien pour la revalorisation des pensions limitée à 0,3% alors que l’inflation va dépasser les 2% en 2019.
Rien pour les privés d’emplois mais, au contraire, la poursuite de la remise en cause de leur indemnisation.
Rien à payer pour le patronat, une prime de fin d’année au bon vouloir du patronat et défiscalisée ; l’augmentation des salaires compensée par la CSG ; les heures supplémentaires désocialisées.
Cap gardé sur les réformes engagées de l’assurance chômage, les retraites et la réforme de l’État.
Les grands épargnés de ce discours sont les actionnaires, le patronat et les plus riches : aucune contribution ne leur est imposée.
Pour la CGT, les revendications auxquelles il faut répondre, pour « Un état d’urgence économique et social », sont :
l’augmentation immédiate du Smic, des salaires, des pensions, du point d’indice dans la fonction publique, plus de justice fiscale, le rétablissement de l’ISF, l’exigence des négociations sur les salaires dans les entreprises, des services publics qui répondent aux besoins, la relance de la politique industrielle.
Au final, un discours pour rien pour toutes celles et ceux qui ont du mal à vivre au quotidien.
La CGT appelle à poursuivre les mobilisations et à agir par des grèves dans les entreprises et des manifestations, le 14 décembre, à partir des revendications et avec les salariés.
Montreuil, le 10 décembre 2018
Grande journée d’action le 14 décembre
Il faut agir pour une augmentation immédiate
des salaires, pensions et de la protection sociale !
Depuis des décennies, le niveau de vie des salarié·e·s, des privé·e·s d’emplois et retraité·e·s se dégrade. La préoccupation grandissante d’une majorité de la population est simplement de savoir comment boucler les fins de mois. L’écart se creuse de plus en plus entre la majorité de la population et les plus riches pour lesquels le gouvernement a des égards sans limites : suppression de l’ISF, baisse des cotisations sociales et crédits d’impôts (CICE, etc.). La baisse des financements publics, combinée aux privatisations des services publics, accroît la fracture sociale et les inégalités entre les territoires, en laissant de plus en plus de citoyens sans services publics de proximité.
Ce contexte politique qui « tire » toujours sur les plus précaires et les plus fragilisés au profit des plus riches amène une colère grandissante. L’absence de réponses concrètes et immédiates du gouvernement et du patronat, leur refus d’ouvrir de véritables négociations, génèrent une légitime colère dans la population.
Grande journée d’action le 14 décembre
Rassemblement et manifestation
devant le siège local de Medef
à 10h 30 Place Casimir Perrier à Troyes
Pour télécharger le tract complet
SALAIRES : Déclaration de la confédération CGT.
SALAIRES
Agir pour une augmentation immédiate des salaires, pensions et de la protection sociale !
Depuis des décennies, le niveau de vie des salarié-e-s, des privé-e-s d’emplois et retraité-e-s se dégrade.
La préoccupation grandissante d’une majorité de la population est simplement de savoir comment boucler les fins de mois.
L’écart se creuse de plus en plus entre la majorité de la population et les plus riches pour lesquels le gouvernement a des égards sans limites : suppression de l’ISF, baisse des cotisations sociales et crédits d’impôts (CICE, etc.).
La baisse des financements publics, combinée aux privatisations des services publics, accroît la fracture sociale et les inégalités entre les territoires, en laissant de plus en plus de citoyens sans services publics de proximité.
Ce contexte politique qui « tire » toujours sur les plus précaires et les plus fragilisés au profit des plus riches amène une colère grandissante.