En 2019, l’Union locale CGT de Bar-sur-Aube ne désarmera pas.
Pour leurs vœux, les membres de l’union locale CGT parlent de hausse de Smic, de Gilets jaunes, du lycée…
Zijad Cesko, Josiane Mayor et Patrick Gracia, de l’Union locale CGT, ont un discours très négatif sur l’année 2018.
L’année 2018 a été marquée par des atteintes sans précédent aux droits des salariés et des retraités, commencent les membres de l’union locale de la CGT. Les cadeaux du gouvernement Macron aux plus riches, payés par les plus pauvres, entraînent une aggravation de vie des populations les plus modestes. »
« Un Smic à 1 800 € brut »
Josiane Mayor, secrétaire adjointe, poursuit : « Pour ces vœux, on pense à tous ceux qui se sont réveillés, qui se battent au quotidien pour une meilleure vie… »
Et d’être appuyée par Patrick Gracia : « On veut une revalorisation des pensions, des retraites, des salaires. On mettrait un Smic à 1 800 € brut, ce qui correspondrait au coût réel de la vie… Il faudrait que les retraites soient indexées sur l’inflation, et qu’elles ne soient pas inférieures au Smic. On le voit avec tous les gens qui racontent leur vie aujourd’hui, beaucoup n’arrivent pas à s’en sortir. »
Patrick Gracia enchaîne : « On est dans un monde où on n’est pas compris par ceux du dessus, ou alors ils comprennent mais ne veulent rien entendre de ce qu’on demande. »
Les Gilets jaunes et le pouvoir d’achat
Et Alain Buhatier d’en venir au mouvement des Gilets jaunes : « Nous sommes pour que le mouvement continue, car la démocratie, ce n’est pas de voter Macron et que pendant cinq ans, il fait ce qu’il veut. L’intervention populaire empêcherait les élus de faire ce qu’ils veulent une fois élus. Il y aurait un contrôle qui se ferait par la base. On est contre les violences, on est pour l’intervention des gens dans la vie politique. »
L’union locale CGT et son secrétaire Zijad Cesko dénoncent la position du gouvernement qui, selon les membres, ne comprend pas les revendications. « Quand certains disent qu’elles vont dans tous les sens, c’est faux. Ce sont des revendications de pouvoir d’achat. »
« Le Barsuraubois bradé »
Après avoir parlé de l’inégalité de la répartition des richesses, et de l’injustice fiscale, les membres de l’ULCGT en viennent à la situation locale. « La réforme territoriale amène les responsables politiques locaux à brader le Barsuraubois au profit de la métropole troyenne, transformant le canton de Bar-sur-Aube en désert », citant également « l’abandon de la centrale de Clairvaux, le déménagement de la Chanvrière… »
Et de conclure sur l’actualité touchant le lycée Gaston-Bachelard : « Que penser de la suppression de la formation en sciences de l’ingénieur ? Veut-on condamner les enfants du bassin d’emploi à émigrer dès le collège pour faire leurs études ? C’est la meilleure façon de les pousser à déserter leur ville natale et faire de Bar-sur-Aube une ville vieillissante et sans avenir. »
Pierre Léziart