Depuis le 5 décembre une mobilisation sociale historique est enclenchée déjouant toutes les stratégies de division. Les 5, 10, 17 décembre, pendant la période de Noël, le 9 janvier et le 11 janvier, les jeunes, les salarié·e·s du privé et du public et les retraité.e.s étaient nombreux dans les cortèges et dans les actions. Des salarié·e·s de plusieurs secteurs ont entamé, pour certains, leur deuxième mois de grève.
Le 11 janvier le gouvernement a annoncé qu’il repoussait la mise en place de l’âge pivot. Mais… à conditions que les organisations syndicales de salarié.e.s trouvent un accord sur le financement avec les organisations patronales d’ici fin avril, sinon ce report deviendrait caduque.
Le plus important pour nous à retenir est qu’ils maintiennent leur projet de reforme par point, injuste socialement.
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La CGT défend depuis sa création une société solidaire et une juste répartition des richesses qui répondent aux besoins de chacun et chacune.
Aujourd’hui, à travers cette lutte, nous refusons le chacun pour soi et que les jeunes soient sacrifiés.
Signe de notre détermination, l’intersyndicale appelle à poursuivre et à amplifier la mobilisation le 14 janvier, puis à la reconduire le 15 et le 16 janvier.
Les jours que nous allons vivre seront décisifs.
En allant au devant des salarié.e.s, là ou nous sommes et là ou nous ne sommes pas, en organisant des AG sur les lieux de travail, il nous faut continuer de convaincre à rejoindre activement la lutte, aussi bien les salarié.e.s du privé que du public, les retraité.e.s, tous les nombreux et nombreuses sympathisant.e.s qui ne font pas grève et/ou ne participent pas aux manifestations du fait des pressions managériales, de la charge de travail ou parfois aussi du sentiment que l’histoire serait déjà écrite sans eux.
C’est une priorité car nous devons amplifier la lutte par une intensification des secteurs en grève, l’augmentation du nombre de grévistes, de manifestant.e.s et de participant.e.s aux actions. C’est le seul moyen de contraindre Macron, sa majorité et le patronat, de reculer et retirer ce projet de réforme néfaste.
Le 14 janvier et les jours suivants l’histoire dépendra de nous, syndiqué.e.s et militant.e.s CGT.
Sinon les salarié.e.s du privé et du public, les retraité.e.s et les jeunes paieront au prix fort une réforme qui grave dans le marbre le recul de l’âge de départ et la baisse des pensions, et accentuera encore l’injustice sociale. Cela amènerait, pour ceux qui le pourraient, à être pieds et poings liés à l’épargne retraite, sans aucune garantie de restitution du capital épargné ! Banquiers et assureurs s’en frottent les mains… Pour les autres, qui ne pourraient pas se payer une épargne retraite, à se retrouver en situation de pauvreté.
La victoire est à portée de main. Elle dépend de l’élargissement de la mobilisation.
Soyons chacune et chacun au rendez-vous.
Bien fraternellement
Sylvie GATEAU
Secrétaire Générale
de l’UD CGT de l’Aube