Les sondages le confirment : le 5 décembre s’annonce comme un rendez-vous incontournable pour des million de salariés.
En effet, 57 % des Français disent approuver cette journée d’action et de grève. Sept salariés sur dix pensent que le mouvement va s’inscrire dans la durée.
Un indicateur qui prouve que l’état d’esprit des salariés est en train d’évoluer. Une évolution à mettre à l’actif des militants de la CGT et de la débauche d’énergie dont ils ont fait preuve sur tout le territoire.
Il reste trois semaines pour élargir encore le nombre de ceux qui, non seulement expriment de la sympathie à l’égard du mouvement, mais de ceux qui passent à l’acte pour qu’ils grossissent les rangs des cortèges et des grévistes. Indéniablement, la force du mouvement qui se dessine durcit les réactions du gouvernement et du patronat à l’égard des militants. Elle aiguise aussi l’appétit de ceux qui ont pour fond de commerce politique la peur et l’instrumentalisation de la misère.
Ensemble, ils n’ont qu’un objectif : préserver les seuls intérêts des puissants.
Il nous reste trois semaines pour déjouer ces pièges, trois semaines pour multiplier les rencontres et mettre en débat les propositions de la CGT pour amplifier ce mouvement.