Une centaine d’enseignants ont manifesté devant la préfecture de l’Aube
Une centaine de manifestants de l’Éducation nationale étaient réunis, avec des élèves, ce lundi après-midi devant la Préfecture de l’Aube. Une délégation a été reçue par un représentant de l’État.
Plusieurs syndicats d’enseignants avaient appelé à la grève suite à l’annonce de la suppression de 2 600 postes dans le second degré à la rentrée 2019 et la suppression de 400 postes administratifs. Quant à la création de postes dans le 1er degré, elle est jugée très insuffisante, notamment en raison d’une forte poussée démographique.
« Ça n’est pas possible ! observent des manifestants. Le second degré est le plus touché dans l’Aube. En moyenne il y a 36 élèves par classe en secondaire et 25 élèves en primaire. Ce qui a une incidence sur la qualité de l’enseignement dans les classes et la violence ».
Suite à ce rassemblement devant la préfecture, une assemblée générale se tenait dans une des salles du Petit Louvre pour échanger sur cette journée d’action et des suite à donner.
Le « Chef d’Œuvre » c’est tous les jours dans nos classes si on nous en donne les MOYENS !
La CGT Educ a ouvert la journée de mobilisation du 12 novembre devant le Lycée Marie de Champagne, lycée emblématique puisque ses filières tertiaires sont directement impactées par la réforme de la Voie Professionnelle.
Une bonne centaine de manifestants ont, en début d’après-midi, répondu à l’appel national à la grève de la CGT Educ’Action, FSU, UNSA, CFDT. L’annonce de plus de 2600 suppressions de postes dans les collèges et lycées, de 400 dans les services administratifs, 600 dans le privé a unanimement été condamnée par les organisations syndicales dans le cadre d’une audience avec le directeur de cabinet du préfet alors que les premières suppressions de postes sont évoquées dans les établissements.
Les 70 personnels rassemblés dans l’amphi du Petit Louvre ont ensuite débattu du choix du projet de société que traduisent ces destructions de postes et de la disette budgétaire dont ils vont continuer de faire les frais.
L. Corpel CGT Educ Aube