« Il manque huit rames pour assurer le plan de transport »
Les nouvelles offres de dessertes et les arrêts en plus à Romilly et à Nogent sont une bonne chose pour la CGT. « Mais on avait prévenu en amont. C’était un projet ambitieux qui correspond aux attentes de la CGT mais il fallait les moyens humains et matériels », explique Bruno Charrier, représentant régional CGT Paris Est : « Dix-neuf rames de Regiolis, ce n’est pas assez. Il en faut 17 pour assurer le service et il y en a deux affectés à la ligne 1. Il y a deux rames à l’arrêt suite à des heurts et quatre rames en maintenance. Bref, il manque huit rames pour assurer le plan de transport tel qu’il est aujourd’hui. » Et de dénoncer ce qu’il croit être un volontaire « affaiblissement du service public » pour montrer que « la SNCF n’est pas capable » d’assurer le service alors que se profile l’ouverture à la concurrence.
À cela, s’ajoute un manque de personnel sur la ligne, ce qui entraîne des fermetures régulières des guichets à Romilly, Nogent et Troyes. Outre la situation à la SNCF, la CGT a des « inquiétudes concernant So Fast So good » (lire p.18) : « On se demande si la boîte fonctionne », commente Christophe Latrasse, préoccupé par l’argent public qui a été investi dans le projet.
L’annonce de l’usine de sandwiches surgelés concernant un lancement de la production en février devrait donc le rassurer…
Enfin, la CGT dénonce toujours une « pauvreté qui s’installe à Romilly » avec des chiffres de l’Insee « catastrophiques ».
voir aussi sur le site du journal La CGT dénonce la situation sur la ligne 4