Près de 250 manifestants défilent à Troyes
La CGT, la FSU, FO et Solidaires appelaient à maintenir la pression.
Mais ce jeudi soir à Troyes horaires conditions météo ?, ils n’étaient que 250 à réclamer le retrait de la loi travail.
L’intersyndicale qui lutte contre la loi Travail avait appelé à un rassemblement ce jeudi à Troyes avec pour objectif de maintenir la pression sur le gouvernement.
Au départ de la place de l’hôtel-de-ville, vers 17 h, après la prise de parole habituelle, les manifestants ont défilé rue Émile-Zola, devant la préfecture puis boulevard du 14-Juillet pour rejoindre la Maison des syndicats à chaque rond-point des tract étaient distribués aux automobilistes, avec de la part de ceux-ci un accueil plutôt positif malgré la gêne occasionné par le défilé.
Le précédent rassemblement (sous le soleil) avait mobilisé environ 500 personnes.
Parallèlement à la manifestation, une trentaine de syndicalistes CGT ont parait-il ? bloqué plus tôt dans l’après-midi le site du Medef à Troyes, empêchant l’accès aux véhicules. Une opération « autoroute gratuite » s’est également déroulée au péage de Saint-Thibault. Parmi les autres actions ciblées, l’électricité a été coupée à l’hôtel des impôts situé boulevard du 1er-RAM à Troyes.
Prochain rendez-vous pour les syndicats, une grande manifestation à Paris le 14 juin. Mais d’ici là d’autres opérations ponctuelles sont à envisager
La mobilisation s’amplifie considérablement, en route pour un puissant 14 juin à Paris
Aujourd’hui, partout en France ce sont des dizaines de milliers de salariés , privés d’emploi, retraités, lycéens et étudiants qui, au travers de plus de 150 rassemblements et manifestations, ont de nouveau exprimé leur refus de la loi travail et exigé de nouveaux droits pour tous.
Malgré les attaques gouvernementales, patronales et médiatiques contre la CGT, la mobilisation ne faiblit pas.
Bien au contraire, les nombreuses luttes dans les entreprises, les professions et les territoires ont permis de continuer à élargir le rapport de force.
Rien qu’en Ile de France, ce sont 1 200 000 foyers qui sont passés en heures creuses grâce à la mobilisation des salariés de l’énergie.
Le gouvernement ne peut plus rester sourd à nos propositions. Il est de sa responsabilité de retirer le projet de loi et d’ouvrir de réelles négociations à partir des propositions de la CGT pour un code du travail du XXIème siècle.