Près de 140 militants Aubois à Paris

10 octobre 2012 | Ecrit par UD CGT AUBE

Des dizaines de milliers de personnes sont descendues mardi 9 octobre 2012 dans les rues des grandes villes françaises à l’appel de la CGT pour protester contre la politique d’austérité et les plans sociaux qui se multiplient sur fond de morosité économique.

3 cars de l’Aube avaient fait le déplacement, c’est près de 140 militants qui ont parcouru le pavé parisien

 

Une vingtaine de salariés, dont une majorité de femmes, de Sodimédical ont fait le déplacement. “La liquidation judiciaire a été prononcée le 18 septembre, mais on n’est toujours pas payés, s’insurge Angélique Debruyne, une des porte-paroles de cette lutte emblématique. Maintenant, nous demandons au gouvernement de payer les reclassements et tout le reste, puisqu’ils n’ont pas voulu aller chercher l’argent dans les poches du groupe Lohman&Rauscher comme la justice le demandait. C’est absurde parce qu’ils vont chercher des sous partout, sauf là où ils le peuvent dans des groupes comme le nôtre! Mais on continue, on ne va pas se laisser faire!”

La CGT seule a mobilisé 90 000 manifestants à Paris et à Marseille, Rennes, Toulouse, Epinal, Belfort Bordeaux, Lyon, Le Havre et Clermont-Ferrand, pour la défense de l’industrie et de l’emploi.

A Marseille, plusieurs milliers de manifestants, à Toulouse, les manifestants étaient 9.500, à Bordeaux, ce sont 7.000 qui ont manifesté, dont nombre de retraités, à Lyon, 7.000 manifestants, dont des salariés de Renault-Trucks, d’Arkema, de Rhodia et d’ArcelorMittal, sont descendus dans les rues.

La journée de mobilisation pour l’emploi est “une réussite” affirme Bernard Thibault. Rien qu’à Paris, “des dizaines de milliers de manifestants ont répondu à l’appel de la CGT”. Et effectivement il y a foule ! Le cortège s’étire. Quand les premiers s’approchent de Montparnasse, les derniers commencent  à peine à descendre l’avenue des Gobelins.

Pour Bernard Thibault, cette journée est “un avertissement”, à la fois aux “pouvoirs publics et au patronat” et “une mobilisation pour obtenir des négociations qui sécurisent l’emploi”, a lancé Bernard Thibault. Il ne faut “pas s’en remettre au seul terrain de la négociation”, a prévenu le leader cégétiste pour qui il faut faire pression sur le gouvernement afin qu’il adopte rapidement une loi empêchant les licenciements abusifs, une demande pourtant approuvée par trois Français sur quatre.

Laissez un commentaire