20 000 € à payer pour le militant condamné, la CGT remontée
K.O. et sous le choc. La vingtaine de militants CGT venus prendre connaissance du jugement de l’un des leurs poursuivi par la préfecture de l’Aube était sonnée. Au silence a vite succédé la colère. « Je suis dégoûté, écœuré. Ca va mal finir. On a des idées d’actions après, ils ne faudra pas qu’ils viennent pleurer », lâche sous le coup de l’émotion David Morin secrétaire départemental de la CGT. Membre du syndicat CGT Mine Énergie, Guillaume Roland vient d’être condamné à deux mois avec sursis, 40 heures de travail d’intérêt général et 20 000 € de dommages et intérêts.
Il y a un mois, il comparaissait pour des dégradations sur les grilles de la préfecture, accompagné et soutenu par 150 personnes. Le 28 octobre 2010, il participait à une manifestation contre la réforme des retraites. Comme nombre de manifestants, il avait jeté des chiffons enflammés en direction de la préfecture. Reconnu sur photo et entendu, le syndicaliste avait reconnu les faits.