Mr FILLION 1er ministre
Mme LAGARDE ministre de l’économie
Mr BAROIN Ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l’état
RIEN QUE CELA !
Toutes et tous sont allés à Petit Bateau, une entreprise qui ne connaît pas la crise. (D’après un article du monde)
Ils sont venus tous les trois se refaire une « virginité » sur leur gestion de la crise financière, mais personne n’a été dupe.
Surtout pas la CGT de Petit Bateau qui a ignoré ces trois personnages non sans diffuser un tract aux salariés.
Le syndicat du textile local a crée une affiche, qui devait jalonner les passages des ces « visiteurs huppés ». Ce syndicat a par ailleurs demandé audience auprès de nos trois compères qui nous ont envoyé leurs sous fifres. Comme l’affirme un vieux dicton : faute de grive, on mange du merle…
Même si nous n’attendions pas grand-chose de cette rencontre (et nous n’avons pas été déçus) cela a permis de réaffirmer nos positions et revendications pour le textile aubois entre autres :
– Bénéficier du Contrat de Transition Professionnel pour le département.
– Augmenter la part des marchés publics (SNCF, EDF, Fonction Publique, etc.) pour le textile ce qui aurait pour effet immédiat de créer des centaines de milliers d’emploi.
– Nous leur avons rappeler que l’application des 35 H à Petit Bateau a permis l’embauche de 200 salarié (e )s sans entamé cette sarko sainte compétitivité.
– De retirer tous les mécanismes d’exonérations de charges patronales qui tirent les salaires vers le SMIC, puis qui pénalisent les futur(e)s retraité(e)s par des montants de pension qui plafonnent souvent à 850 €.
D’autre part ces mesures en faveur du patronat mettent en péril le financement de notre protection sociale dans tous ces pans.
Peu de réponse de l’autre coté de la table, même si cette rencontre a duré 1 h 30, peut être surpris par les argumentations nourries de la CGT.
Avant cette longue entrevue, une délégation de Valco à Bar sur Aube a été reçue pour aborder la situation de l’entreprise et du groupe.
L’occasion aussi de demander aux conseillers des ministres pour quelles raisons la visite ne s’est pas déroulée chez Valco plutôt qu’à Petit Bateau…. C’est cela le courage politique : A bon entendeur, salut !
à lire dans la presse locale :
