Samedi 25 janvier Manifestation !

21 janvier 2025 | Ecrit par Patrice MARCHAND

Grève et manifestation le mercredi 22 janvier à Troyes

16 janvier 2025 | Ecrit par Patrice MARCHAND

Dans la continuité de sa bataille pour la politique industrielle, la CGT a fait de la reconquête industrielle une des priorités de la période.

La journée de mobilisation du 12 décembre a permis de mettre en visibilité les nombreuses luttes menées contre la casse industrielle. Dans la continuité de ce processus, la FNIC a pris la décision d’organiser un rassemblement à caractère national le 22 janvier à Paris à partir de 11h, devant Bercy, pour continuer de porter les exigences revendicatives sur l’emploi et les enjeux industriels, contre les licenciements et la casse de l’outil productif. A partir de ces enjeux industriels et d’emploi, plusieurs fédérations (Métallurgie, FNME, FILPAC, Construction, Verre et Céramique, Commerce, Organismes sociaux,) s’inscrivent dans la préparation de cette journée. La FD de la Métallurgie souhaite s’en saisir pour porter les mesures législatives contenues dans le projet de loi travaillé par les camarades de GM&S sur la relation donneurs d’ordres/sous-traitants). Une délégation de la FD Cheminots sera également présente au rassemblement La Confédération sera représentée par la Secrétaire générale et une délégation de la CEC.   

Le syndicat des métaux de l’Aube et l’UD appellent à grève et manifestation le mercredi 22 janvier à Troyes. Le départ est à 10h00 devant la Maison des syndicats.

Dans l’Aube l’inquiétude est forte concernant les licenciements et la casse de l’outil productif : des craintes pèsent sur Michelin et le Coq Sportif. Fermeture du laboratoire d’Invivo (Soufflet), de l’entreprise Atlantem (menuiserie) à Maizière la Grande Paroisse, plus toutes les petites entreprises qui ne font pas de bruit en mettant la clé sous la porte.

NOUS SOMMES TOUTES ET TOUS CONCERNÉS. 

 

TPE : La CGT dans l’Aube a obtenu 24,15 % des voix. 

13 janvier 2025 | Ecrit par Patrice MARCHAND

Un·e salarié·e, travaillant dans une très petite entreprise dans l’AUBE, sur quatre a choisi de faire confiance à la CGT, et nous les en remercions !

C’est un message fort envoyé en direction des pouvoirs publics et des entreprises : par ce vote les salarié·e·s des TPE ont fait le choix du syndicalisme de lutte et de proximité porté par la CGT.

La CGT dans l’Aube a obtenu 24,15 % des voix. 

La CFDT est derrière avec 19,55 % des voix, puis l’UNSA avec 14,44 %, FO avec 13,82 %, la CFTC 9,21, le SGJ (syndicat des gilets jaunes) 3,48 %, la CFE-CGC 2,69 %, Solidaires 2,58 %, la CNT-SO (Confédération nationale des travailleurs-Solidarité ouvrière) 2,02 % et la CAT (Confédération autonome du travail) 1,46 %.

Nous déplorons une participation en baisse, due en très grande partie au manque flagrant d’implication des pouvoirs publics pour sensibiliser et donner de la visibilité à cette élection, et appelons à revoir les modalités d’organisation des prochaines élections.

Nous saluons le travail des UL et des militants qui se sont fortement investis dans la campagne, ainsi que des syndiqué·e·s qui ont relayés autour d’eux.

Nous apparaissons comme l’organisation syndicale qui défend  le mieux les salarié·e·s dans les TPE et en sommes fier·e·s. Nous allons poursuivre et nous améliorer pour les aider à se défendre et à conquérir de nouveaux droits !

Meilleurs vœux pour 2025 !

13 janvier 2025 | Ecrit par Patrice MARCHAND

Élections TPE : la CGT loin devant !

21 décembre 2024 | Ecrit par Patrice MARCHAND

Élections TPE : la CGT loin devant !

 
La CGT conforte sa place de première organisation représentative des salarié·es des très petites entreprises avec 27,64% des voix, et creuse l’écart en finissant près de 13 points devant la 2e organisation syndicale.

Pour la quatrième fois, les 5 millions de salarié·es des très petites entreprises (TPE, moins de 11 salarié·es) ont été appelé·es à voter pour les élections professionnelles du 25 novembre au 9 décembre dernier. Ces élections déterminent la capacité des syndicats à négocier au niveau des branches comme au niveau interprofessionnel. Elles définissent la composition des Commissions Paritaires Régionales Interprofessionnelles (CPRI) et le nombre de conseillers et conseillères prud’homaux. 

La CGT en ressort victorieuse ! Elle conforte sa place de première organisation représentative des salarié·es des très petites entreprises avec 27,64% des voix, et creuse l’écart en finissant près de 13 points devant la 2e organisation syndicale. La CGT, ses candidates et candidats remercient les électrices et électeurs qui nous ont témoigné leur confiance. C’est un message fort envoyé en direction des pouvoirs publics et des entreprises : par ce vote, les salarié·es des TPE ont fait le choix du syndicalisme de lutte et de proximité porté par la CGT pour conquérir de nouveaux droits.

Ce vote renforce la détermination de la CGT à agir avec les salarié·es des TPE pour gagner notamment : 

  • Des augmentations immédiates des salaires face à une inflation devenue pour l’immense majorité insupportable ;

  • La 6ème semaine de congés payés ;

  • Un droit aux vacances, aux activités culturelles et à la pratique d’une activité sportive de qualité comme le permettent les CSE pour tous les autres salarié·es.

Ce vote est un signal d’envergure adressé au patronat et au gouvernement, d’autant qu’il se conjugue à l’annonce d’une CGT en progression de ses effectifs. Ainsi, nous proposons aux salarié.es des TPE de nous rejoindre et d’agir avec nous.

 

Pourtant ces élections n’ont mobilisé que 4,09% de votant·es, soit 218 926 salarié·es. La CGT dénonce les nombreux dysfonctionnements observés tout au long de ce scrutin qui ont empêché la participation. Dans un sondage dévoilé par la CGT en octobre 2024, plus de 50% des salarié·es des TPE n’étaient même pas au courant de ces élections ! 

Les pouvoirs publics n’ont pas joué leur rôle : peu d’information auprès des salarié·es, non-inscription de certain·es électeur·trices, non réception des courriers pour voter, difficultés d’accessibilité au vote en ligne… 

Depuis la suppression des élections aux conseils de prudhommes en 2014, la représentativité des organisations syndicales est définie par l’agglomération des résultats aux élections CSE et aux élections TPE.  Résultat : la participation s’est effondrée et des millions de salarié·es sont exclus du vote : les privé·es d’emploi, les salarié·es des entreprises dans lesquelles il n’y a pas de candidat·es au CSE et la grande majorité des salarié·es des TPE. La CGT appelle les pouvoirs publics à remédier à ce grave problème démocratique ! 

 

La CGT appelle donc le gouvernement et le patronat à : 

  • Revoir les modalités d’organisation des prochaines élections pour les faire évoluer vers un vote sur liste avec une période de vote commune à tou·tes les salarié·es issu·es des petites et grandes entreprises, du public et du privé ;

  • Ouvrir des négociations pour faire évoluer les CPRI : elles doivent être organisées en proximité, à maille départementale et disposer de vraies prérogatives et moyens d’intervention pour les élu·es ;

  • Rétablir les élections aux conseils prudhommes.

 

A Montreuil, le 20 décembre 2024